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Université de Franche-Comté
/ 17-06-2010
Arnaud Daniel
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A l’heure d’une mondialisation néolibérale qui se joue des frontières, la République telle qu’elle s’est construite en France depuis la Révolution, et qui entretient un rapport indéfectible à la Nation, pourrait faire figure de modèle archaïque, dépassé et obsolète. Un modèle qu’il conviendrait dès lors de « moderniser », voire d’abandonner au profit d’un autre, plus adapté au monde contemporain. D’où le caractère inévitable de la question : La République a-t-elle encore un sens ? La France possède certes une longue tradition républicaine ; au point que la seconde se trouve quelquefois strictement associée à la première. Il nous paraît cependant envisageable de désingulariser son modèle, en le reliant à d’autres républiques, et en le renvoyant plus largement à un projet libéral hérité des Lumières, voire à un fil individualiste puisant aux sources de l’Antiquité gréco-romaine. C’est dans une telle optique que nous entendons montrer qu’il vise essentiellement la production fondée en raison d’un sujet critique, autonome et éclairé ; que sa mise en œuvre repose notamment sur l’école ; et que si la forme française est appelée à se dissoudre, l’idée républicaine elle-même, en revanche, pourrait bien lui survivre au travers d’institutions européennes et d’organisations internationales
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