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Expériences artistiques innovantes et programmes sociaux (théâtre) / David Savran
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Franck DELPECH, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 14-10-2016
/ Canal-u.fr
SAVRAN David
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Expériences artistiques innovantes et programmes sociaux (théâtre) / David Savran, in "Ressources et innovations dans les Amériques", 13e colloque international de l'Institut des Amériques organisé par l'Institut Pluridisciplinaire pour les Études sur les Amériques à
Toulouse (IPEAT) de Université Toulouse Jean Jaurès (UT2J), l'Institut
d'Études Politiques (IEP) de l'Université Toulouse 1 Capitole et la Maison
Universitaire Franco-Mexicaine (MUFM). Université Toulouse Jean Jaurès-campus Mirail, 14-16 octobre 2015.
Au-delà des difficultés rencontrées, l’Amérique latine est également
reconnue sur la scène mondiale pour l’amélioration de ses situations
économiques, sociales et politiques, et pour ses capacités à
expérimenter et à innover, dans des contextes à la fois complexes et
stimulants. Afin de donner la mesure de ce que le continent américain
peut proposer dans ce qu’il a de positif, de novateur, qui fait source
et ressource, qui pousse à l'inventivité et à l’adaptation, qui tend au
dépassement de certains problèmes, l’édition 2015 du colloque annuel de
l‘IdA se donne pour objectif d’identifier et d’analyser les dynamiques
d’innovations et de valorisation des ressources dans les Amériques.
La réflexion s’enracine dans les substrats socio-culturels et
historiques du continent, nationaux et régionaux, afin d’apporter des
éléments de compréhension des contraintes, des convoitises, des
spoliations mais également des avancées, des créations, des expériences
inédites, etc. Dans les Amériques, la prise en main de leur destin par
un grand nombre d’individus et de sociétés, locales ou nationales,
invite donc à (re)visiter les notions (sans opposition systématique
entre elles) de ressources matérielles / symboliques, naturelles /
culturelles, historiques / patrimoniales, sociales / territoriales,
expressives / artistiques, sous-valorisées / idéalisées, géopolitiques /
géoéconomiques. Elle invite aussi à se pencher sur les innovations
techniques, productives, sociales, politiques, organisationnelles, etc.
Elle suppose de s’interroger sur les questions des conflits vs
appropriation, épuisement vs préservation, normes vs illicite,
développement durable vs développement économique, valorisation vs
(co)gestion. Mot(s) clés libre(s) : théâtre contemporain, arts du spectacle (Etats-Unis)
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Le corps contre. Femmes performers en Italie, de Gina Pane à Chiara Mulas / Margherita Orsino
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Claire SARAZIN, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 26-03-2015
/ Canal-u.fr
ORSINO Margherita
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Le corps contre. Femmes performers en Italie, de Gina Pane à Chiara Mulas / Margherita Orsino, in Journées d'études "Opera contro. L’œuvre de rupture sur la scène italienne contemporaine, de 1960 à nos jours", organisées, sous la responsabilité scientifique de Margherita Orsino et Antonella Capra, par Il Laboratorio et l'Institut de Recherche Pluridisciplinaire en Arts Lettres Langues (IRPALL) de l'Université Toulouse Jean Jaurès, 26-27 mars 2015.
Thématique : Corps à corps : poésie sonore, action, performance.
Dans le contexte socio-politique des années 1960-1970, la « poésie d'action » -terme que Margherita Orsino préfère à celui de "performance" et qu'elle emprunte au poète Serge Pey- est beaucoup plus axée sur le corps qu'auparavant. « C'est un art proche du body art, voire du land art. Le corps, souvent nu, se dresse face aux spectateurs, pour qu'il entre dans une autre dimension, dans un autre rapport, mais il se dresse aussi face au corps social et politique tout entier. (...) Le langage du corps est celui d'une parole niée. (...) La performance, soit-elle ou non accompagnée d'un texte, fait acte de poésie car elle invente son propre langage ; parfois cet acte est muet, c'est un langage du silence du corps qui s'élève. Surtout dans les performances des femmes ». Dans cette communication, Margherita Orsino s'intéresse principalement aux choix esthétiques et poétiques des artistes italiennes féministes engagées et proches de la New Avant-garde et du mouvement de la "poésie concrète", notamment Gina Pane, Marina Abramovic, Ana Mendieta, Ketty La Rocca, Chiara Mulas. Dressant un panorama sur plusieurs décennies, cette communication s'intéresse aussi aux performeuses de la nouvelle génération plus présentes et visibles sur la scène depuis les années 2010 et davantage familiarisées avec l'outil vidéo et les réseaux sociaux -mais plus lointaines de l'art expérimental et conceptuel des années 70- comme Liuba, Francesca Lolli, Manuela Macco. Pour approfondir son propos, Margherita Orsino s'attache plus particulièrement à l'œuvre de Chiara Mulas, une artiste héritière d'une langue, de traditions (sardes) où la femme est la figure centrale ancestrale, de rituels séculaires qu'elle détourne et d'un rapport particulier à la nature.
> Voir aussi la vidéo de la performance de Chiara Mulas en "Hommage à Pier Paolo Pasolini", présentée lors de cette journée d'études. Mot(s) clés libre(s) : performance artistique (poésie), performance (art), femmes dans les arts du spectacle, art corporel, art en Italie (20e-21e siècles), corps humain (dans l'art)
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La scène en tant que dispositif de révolte. Étude sur le théâtre d’Emma Dante / Anna Mirabella
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Claire SARAZIN, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 26-03-2015
/ Canal-u.fr
MIRABELLA Anna
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La scène en tant que dispositif de révolte. Étude sur le théâtre d’Emma Dante / Anna Mirabella, in Journées d'études "Opera contro. L’œuvre de rupture sur la scène italienne contemporaine, de 1960 à nos jours", organisées, sous la responsabilité scientifique de Margherita Orsino et Antonella Capra, par Il Laboratorio et l'Institut de Recherche Pluridisciplinaire en Arts Lettres Langues (IRPALL) de l'Université Toulouse Jean Jaurès, 26-27 mars 2015.
Thématique : Rompre le silence : le théâtre des femmes.
Ces Journées d'étude se penchent sur un phénomène, voire un concept, qui a été intitulé « Opera contro » en écho au fameux film de Francesco Rosi, Les hommes contre (1970), film culte pour toute une génération engagée. Par là "l’œuvre de rupture" est entendue à la fois comme œuvre d’avant-garde (qui rompt avec l’esthétique préexistante) mais aussi comme œuvre qui a vocation à dénoncer, bannir, renverser, s’opposer à un statu quo, un aspect de la culture ou de la société voire tout un système sociopolitique. La question de la relation entre la littérature, et plus généralement "les arts", et l’engagement se pose en effet pour tout le XXe siècle (à commencer par la période des avant-gardes dites "historiques" dans le contexte de la Première Guerre mondiale par exemple) et passe ensuite par les polémiques et conflits internes à la néo-avant-garde lors des événements de mai 68. C’est aussi un sujet transversal, dont les problématiques sont complexes et nombreuses et touchent notamment la question de l'expérimentalisme et, en amont, du langage. C'est enfin une question toujours actuelle si l’on considère l’œuvre non comme un produit "fini" et détaché de toute autre entité, mais comme une « œuvre ouverte » en interaction avec le lecteur/public et plus généralement les lieux, cultures, arts, histoire : en bref ce qu’on pourrait résumer par « réalités individuelles et collectives ». Dans cet esprit, une attention particulière est réservée à l’édition et à la réception de ces œuvres à la fois "en opposition à" et "en marge de" la culture dominante. Mot(s) clés libre(s) : théâtre italien (20e-21e siècles), Emma Dante (1967-....), femmes dans les arts du spectacle
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Sans commentaires
/ Jean-Baptiste MATHIEU, Les Films de l'Observatoire
/ 30-09-1998
/ Canal-U - OAI Archive
MATHIEU Jean-Baptiste
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Tourné en 1996 tout au long des répétitions de Commentaires de Georges Aperghis, le film observe le travail, les fulgurances et les vertiges du compositeur-metteur en scène et de ses interprètes, comme des funambules inventant à chaque pas leur propre fil. Sous nos yeux, se dévoile l'incroyable surgissement d'un spectacle de théâtre musical qui s'est construit au gré de la fantaisie musicale et poétique de Georges Aperghis. Mot(s) clés libre(s) : art du spectacle, chant, composition musicale, déconstruction, direction d’acteur, gestuelle, jeu théâtral, mise en scène théâtrale, musique contemporaine, narration, théâtre musical, vidéographie
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L'image sonore
/ UTLS - la suite
/ 18-07-2004
/ Canal-U - OAI Archive
DESHAYS Daniel
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Image sonore désigne le lien établi entre une image visuelle et le son qui l'accompagne ; le cinéma n'est qu'une des occurrences de cette relation. Image sonore caractérise également une faculté propre au son. Ecouté seul, tenu hors de tout accompagnement visuel, le son engage en chacun de nous une production d'imaginaire. Lecture sans narration, les sons entendus entretiennent une polysémie toujours active. Lorsque l'on entend un verre se casser, la nature de ce son permet de l'associer à un verre en Duralex, une bouteille ou une vitre. Dans son déroulement rien n'est attendu, la surprise se renouvelle à chaque instant de l'écoute. En révélant une matière virtuelle plastique et architecturée, le son s'inscrit dans l'espace : grain, densité, couleur sonore, flux, type de plan, échelle, etc. C'est pourquoi il a la faculté d'être mis en scène. Alors, à son tour, le son devient un objet de création, indépendamment de la condition où le cinéma le subordonne. La question musicale n'est pas ici en jeu. Insistons : l'image sonore n'existe pas socialement. Son existence artistique autonome n'est nullement instituée. Le son est loin de posséder le statut de la photographie bien qu'il en détienne des qualités. L'enregistrement sonore reste soumis aux seules fonctions de conservation, par exemple celles de l'industrie de l'édition musicale. Déposer sur un support engage un processus d'écriture qui implique d'en concevoir la forme. Cette forme nous introduit à un autre espace de création : celui de la mise en scène de la prise de son, lieu premier de l'écrit. Cette approche bénéfice par conséquent autant à l'art en général qu'au son lui-même. Cette conférence voudrait faire apparaître un territoire méconnu. Car, contrairement à l'opinion commune, la question sonore se joue ailleurs que dans le champ de la technologie. Mot(s) clés libre(s) : cinéma (son), enregistrements sonores, image sonore, musique (influence), ouïe, perception auditive, sens et sensations, son (arts du spectacle)
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Taking Back the Arts: 21st Century Audiences, Participatory Culture and the End of Passive Spectatorship / Lynne Conner
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Franck DELPECH, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 14-10-2016
/ Canal-u.fr
CONNER Lynne
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Taking Back the Arts: 21st Century Audiences, Participatory Culture and the End of Passive Spectatorship / Lynne Conner, in "Ressources et innovations dans les Amériques", 13e colloque international de l'Institut des Amériques organisé par l'Institut Pluridisciplinaire pour les Études sur les Amériques à Toulouse (IPEAT) de Université Toulouse Jean Jaurès (UT2J), l'Institut d'Études Politiques (IEP) de l'Université Toulouse 1 Capitole et la Maison Universitaire Franco-Mexicaine (MUFM). Université Toulouse Jean Jaurès-campus Mirail, 14-16 octobre 2015.
Au-delà des difficultés rencontrées, l’Amérique latine est également reconnue sur la scène mondiale pour l’amélioration de ses situations économiques, sociales et politiques, et pour ses capacités à expérimenter et à innover, dans des contextes à la fois complexes et stimulants. Afin de donner la mesure de ce que le continent américain peut proposer dans ce qu’il a de positif, de novateur, qui fait source et ressource, qui pousse à l'inventivité et à l’adaptation, qui tend au dépassement de certains problèmes, l’édition 2015 du colloque annuel de l‘IdA se donne pour objectif d’identifier et d’analyser les dynamiques d’innovations et de valorisation des ressources dans les Amériques.
La réflexion s’enracine dans les substrats socio-culturels et historiques du continent, nationaux et régionaux, afin d’apporter des éléments de compréhension des contraintes, des convoitises, des spoliations mais également des avancées, des créations, des expériences inédites, etc. Dans les Amériques, la prise en main de leur destin par un grand nombre d’individus et de sociétés, locales ou nationales, invite donc à (re)visiter les notions (sans opposition systématique
entre elles) de ressources matérielles / symboliques, naturelles / culturelles, historiques / patrimoniales, sociales / territoriales, expressives / artistiques, sous-valorisées / idéalisées, géopolitiques / géoéconomiques. Elle invite aussi à se pencher sur les innovations
techniques, productives, sociales, politiques, organisationnelles, etc.
Elle suppose de s’interroger sur les questions des conflits vs appropriation, épuisement vs préservation, normes vs illicite, développement durable vs développement économique, valorisation vs (co)gestion. Mot(s) clés libre(s) : réception des oeuvres, arts du spectacle (Etats-Unis), arts du spectacle (21e siècle)
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