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« Sous ce monument repose Eschyle, fils d'Euphorion, AthénienVenu s'éteindre aux plaines fertiles de Géla :Sa vaillance fameuse, c'est le bois sacré de Marathon qui peut le dire,Ainsi que le Mède chevelu qui en subit l'épreuve. »Cette épitaphe qui était gravée sur son tombeau atteste que, pour ses contemporains, le premier titre de gloire d'Eschyle, pourtant si grand auteur dramatique, fut sa qualité de combattant dans la guerre des Athéniens et de leurs alliés contre les envahisseurs perses, à Marathon puis à Salamine. Bien sûr à ce tombeau venaient aussi en pélerinage tous ceux qui avaient consacré leur vie à l'art tragique, mais c'est la guerre qui était gravée dans le marbre.Quand Eschyle fait représenter les Perses en 472, tragédie consacrée à la bataille de Salamine, il sait de quoi il parle, car huit ans plus tôt il y était. La tragédie de la guerre, il connaît !Bernard Deforge
Mot(s) clés libre(s) : guerres médiques, Eschyle, Marathon, Athéniens, coryphée, hubris, daïmon, Péan, Perse antique, bataille de Salamine, tragédie grecque