Le traitement des hypospadias postérieurs avec courbure importante de la verge nécessite le sacrifice de la plaque uréthrale. La technique de Koyanagi, décrite en 1984 utilise pour la reconstruction du néo-urèthre en arrière la plaque uréthrale tubulisée et en avant la "muqueuse" préputiale, sous forme de deux hémi-gouttières suturées l'une à l'autre. Les avantages théoriques sont, d'une part, d'éviter l'anastomose termino-terminale circulaire à la base de la plastie et, d'autre part, la bonne qualité de la vascularisation du néà-urèthre assurée non seulement par un pédicule préputial, comme dans le Duckett et le Onlay mais aussi par la continuité du réseau sous muqueux des vaisseaux venant de la palque uréthrale.C'est pourquoi, elle peut être préférée à l'uréthroplastie de Duckett dans les hypospadias postérieurs, mais également à la technique de Onlay dans certains hypospadias moyens, pour éviter une courbure de verge résiduelle. cependant, les hypospadias postérieurs périnéaux ne sont pas accessibles à cette technique.
Mot(s) clés libre(s) : Audry G., Chabaud M., Fayad F., filmed, hypospadias postérieur, Parra J., Uréthroplastie de Koyanagi