Nouveautés
Recherche simple :
Accueil
Documents
Pédagogie
Thèses
Publications Scientifiques
Multi-formats
Pédagogie > Recherche par mots-clefs en fr
  • Nouveautés
  • Recherche avancée
  • Recherche thématique UNIT
  • Recherche thématique
  • Recherche par établissements
  • Recherche par auteurs
  • Recherche par mots-clefs
Mots-clefs > A > autel
Niveau supérieur
  • 8 ressources ont été trouvées. Voici les résultats 1 à 8
  |< << Page précédente 1 Page suivante >> >| documents par page
Tri :   Date Editeur Auteur Titre

Offrande maternelle et fillette impertinente, temple de Mangleshwar, Mana, village du haut des Rongpa

/ 24-06-2010 / Canal-u.fr
PASSEPORT Fanny
Voir le résumé
Voir le résumé
Une mère et sa fillette se rendent au temple de Mangleshwar pour effectuer la première prière et offrande à un des dieux de leur village du haut (Mana) suite à la migration depuis leur village du bas (Ghinghran). La fillette profite de l’occasion pour provoquer sa mère en évoquant la malédiction. Sa mère, fâchée, lui enseigne les bonnes paroles...
Mot(s) clés libre(s) : vidéo, Chamoli, Mana, Rongpa, semi-nomadisme, prière, offrande, malédiction, autel, hindouisme, petite enfance, film ethnographique, Inde, Uttarakhand
 |  Accéder à la ressource

De la pierre au bras (Tikankali, village nyokholonké des collines du Bandemba, Sénégal oriental février 1990.)

/ 01-01-1990 / Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
Voir le résumé
Voir le résumé
Déambulation dans le village et présentation des pierres autels disposées devant la porte de la case  du chef de famille par Alphonse Camara un client du devin-guérisseur..Puis consultation du devin guérisseur nyokholonké, le vieux Kanté qui pratique une divination par secousses spasmodiques de son biceps gauche investi par son esprit auxiliaire qui répond aux questions posées par oui ou non.Le premier consultant est Boubacar Diouf, absent, : le devin indique qu'il dépense tout son argent sans en garder de bénéfice et qu'il doit donc faire un sacrifice, à savoir consommer lui même une noix de kola rose.Au deuxième consultant, Fili Camara qui se palint d'infortune à la chasse, il indique qu'il n'a pas réalisé les sacrifices promis à son kuyagal, une pierre fétiche. Il en convient et rapporte comment il a constitué une alliance avec la pierre -fétiche. Un jour qu'il restait seul dans un champs en pente après un travail collectif de défrichement, une pierre  a roulé jusqu'à ses pieds.  Il a conclut une alliance avec l'esprit de cette pierre lui promettant des sacrifices réguliers de biere de mil et de sang de poulet afin de l'assister dans la réussite de ses entreprises et notamment la chasse.
Mot(s) clés libre(s) : Sénégal, malinké, nyokholonké, divination par le bras, défunt, fétiche, pierre-autel, vidéo ethnographique, Village, devin guérisseur, chasse, sacrifice, réussite, esprit, Tikankali
 |  Accéder à la ressource

Consultations de Souley Nyakh, tradipraticien à Joal (déc. 2012) - "versements" aux pangols domestiques, onctions et fabrication d'amulettes - visite et "versements" aux habitants d'une forêt de baobabs sacrés

/ 01-07-2013 / Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
Voir le résumé
Voir le résumé
- "versements" aux pangols domestiques, onctions et fabrication d'amulettes Le tradipraticien sérer Souley Niakh de Joal, au Sénégal, âgé d'une quarantaine d'années, reçoit simultanément deux clients dans sa chambre. Il les  fait asseoir sur le lit et des fauteuils en plastique. Lui-même est installé sur une natte synthétique posée à côté du lit, les jambes écartées devant un boubou-tunique en toile de coton traditionnelle, recouvert d'une crasse patinée  correspondant à des versements de sang de poulets sacrificiels. D'une sacoche noire à plusieurs poches, de type pour ordinateur, il extirpe les objets du rituel : un "chasse mouche", bâton de pouvoir en crins de cheval noir, montés sur un manche gainé de tissu rouge, enroulé dans une coudée de bande de tissu de coton artisanal bicolore ; un sachet plastique d'une poudre, probablement polyvégétale, qu'il versera sans récitations dans un récipient d'eau, un pot en plastique blanc de 5 litres, apporté par une des résidentes de la maison qui bavardent dans la cour. Le premier consultant, Mbaye D2., âgé d'une soixantaine d'années vient achèver un traitement pour des maux divers, notamment des douleurs des os et des articulations et fatigue, de cause non précisée : jalousie, sorcellerie due à ses succès ? C'est un musicien sérer célèbre, ami de l'assistant-traducteur de l'anthropologue vidéographe,  Aliou Henri Diouf, lui même musicien. Le tradipraticien fait asseoir Mbaye D2. sur la natte, face à lui, séparé par la tunique sacrificielle posée entre eux. Il trempe les crins de cheval du bâton de pouvoir dans l’eau avec poudre et, de haut en bas, oint par effleurements le crâne, la nuque, les épaules, les bras, le dos, les reins de son patient. Il le fait se relever et exécute des massages des bras avec ses mains, imprégnées de la projection d'une récitation, dans un sens "extractif", de la racine des membres aux extrémités. Ces massages rapides, entre effleurement et passe de magnétiseur, alternent avec des étirements doux des bras et du rachis. A la fin de ce temps, il intime l'ordre à son client de répondre systématiquement positivement à toute question qui lui est posée, comme une imposition d’un optimisme à afficher en permanence : - Si on te questionne, tu dis oui. Tenant le pot d’eau avec poudre, il le conduit alors derrière la chambre dans une étroite arrière cour ou est installé l'autel domestique consacré aux esprits tutélaires du tradipraticien, les pangols. Il est constitué de mortiers défoncés enterrés à l'envers, de pilons enterrés, de divers objets, pierres et de deux volumineux anneaux de fer qui ne semblent pas de facture artisanale. Après avoir versé de l'eau avec poudre sur chacun des objets de l’autel représentant les pangols, le tradipraticien intime à Mbaye D2. de se "laver", sans quitter son pantalon, de s'asperger sur le modèle du schéma corporel de la toilette quotidienne par aspersion, y compris les pieds, posés l’un après l’autre sur le bord de l’autel, dans une proximité extrême et troublante avec les esprits ainsi convoqués. Comme avec un jeune enfant, Souley Nyakh achève la toilette de la tête de son client, la maintenant au dessus de l’autel. Puis, il se saisit des anneaux trempés d’eau avec poudre et les passent horizontalement l'un après l'autre au dessus de la tête de MBaye D. encore penché sur l'autel. De retour dans la chambre-cabinet de consultation, Souley Nyakh le fait asseoir en face de lui,  toujours séparé par la tunique sacrificielle. Il brandit, les bras tendus, la coudée de tisssu bicolore face à la tête de son client, sur laquelle il finit par la poser. Il s'en saisit ensuite pour essuyer les zones qui ont été massées, effleurées, lavées, comme pour récupérer aussi des restes non visibles. Ensuite, il la secoue vigoureusement plusieurs fois et la pose sur la tunique sacrificielle. Puis, il fabrique  une cordelette de coton sur laquelle il effectue 4 noeuds magiques spécifiques avec récitation d'une formule, dont : "J'ai pris une poignée de sable, m'envelopper de Dieu avec un oreiller de pierre". Il attache lui-même la cordelette qui fait deux fois le tour de l'avant bras gauche de Mbay D. Il recouvre alors la tunique sacrificielle et la bande de tissu bicolore d'un morceau de toile blanche percée de trois trous circulaires de la taille de l’ouverture de petits canaris usuels et d'un quatrième plus petit. Le bâton de pouvoir est déposé dessus, puis mis de côté, de même que le tissu blanc et la bande bicolore, pour poser neuf cauris et une petite plaque pesante, non identifiée, l’objet qui joue souvent un rôle de « témoin » dans ce type de divination iconique. Six jets de cauris se succèdent, dont un avec la main de Mbay D. posée sur les cauris étalés. Ils confirment tous la réussite du traitement et le devenir heureux. Après quoi, Souley Niakh demande à Mbaye D2. de  laisser la place au deuxième consultant, El Hadj T., un pêcheur sérer d’une soixantaine d’années qui vient pour les séquelles cicatrisées d'une grave fracture de la partie supérieure du tibia droit, écrasé entre deux pirogues. Il le fait asseoir sur le sol en face de lui et lui mesure le tour du genou droit avec la bande de tissu bicolore. Il mesure ensuite la cheville et réalise un noeud spécifique du même type que celui de la cordelette, transformant la bande de tissu en amulette, en sengor, ceinture de projection de force à un noeud. Il la  brandit à la face du consultant puis vers le ciel et le sol, c'est-à-dire la tunique sacrificielle sur laquelle il la dépose pour se saisir du bâton de pouvoir. Il trempe les crins de cheval dans le seau d’eau avec poudre de la consultation précédente et en oint doucement la jambe souffrante à de nombreuses reprises, du haut vers le bas. Il finit par le massage avec incorporation dans le corps du patient des vertus des paroles magiques projetées dans ses mains à chaque passage devant ses lèvres, accompagnées de claquements de doigts. Ensuite il attache la bande bicolore, devenue sengor à un noeud, au dessus du genou. Il reprend les effleurements de la jambe  avec les crins de cheval trempés d'eau avec poudre, toujours de haut en bas, mais en venant les recharger successivement en les plongeant dans chacun des trous circulaires de la toile blanche posée par dessus la tunique sacrificielle, comme des ouvertures de canaris non visibles. Il interroge ses cauris en quelques jets comme pour vérifier le bon déroulement des opérations, puis entreprend la fabrication d'une cordelette de coton artisanal à 2 noeuds spécifiques avec des récitations. Après l'avoir passée à plusieurs reprises sur la jambe malade, il l'attache à la cheville. Puis il déchire une étroite bande de la toile blanche à trous circulaires et la transforme en cordelette à un noeud, avec récitations de paroles et passage entre les lèvres du guérisseur. Il l’attache au dessus du genou à la place de la bande tissu bicolore nouée. Souley Nyakh fait lever El Hadj T. et le dirige, tout boiteux, derrière la maison. Il lui fait poser le pied sur l'autel domestique des pangols. Trempant les crins du bâton de pouvoir dans le récipient d'eau avec poudre, il effleure doucement le membre malade, de haut en bas, du genou à l'autel.  Ensuite, il verse de l'eau avec poudre, toujours de haut en bas sur la jambe et le pied posé sur l'autel, puis passe les anneaux de fer sur et autour de la jambe avant de les reposer à leur place. Un dernier versement de liquide avec poudre  sur la jambe et l'autel, ainsi qu'une aspersion à l'aide des crins de cheval et il fait retourner son client dans la chambre à la même place que précédement. Il lui a ordonné de bien marcher et effectivement le consultant ne boite plus. Le tradipraticien exécute de ouveaux effleurements avec récitation  à l'aide des crins de cheval, puis effleurement-essuyage du membre à l'aide de la bande de tissu bicolore qui a conservé son noeud. Des jets de cauris divinatoires répétés confirment la réussite du traitement : " C'est bon !" El Hadj T. secoue sa jambe d'un air très convaincu quant à la disparition des douleurs. Souley Nyakh tout en rangeant ses accessoires dans sa sacoche, en sort une clochette-à grelot qu'il écoute attentivement sonner devant chacune de ses oreilles, comme des messages positifs supplémentaires. - visite et "versements" aux habitants d'une forêt de baobabs sacrés Le traitement du premier client, Mbaye D2., se poursuit l’après midi du même jour dans  une petite forêt de baobabs à proximité de Joal, réputée dangereuse car habitée par différents esprits, des pangols (génies sérers), des djinns (génies musulmans et païens) , des animaux dangereux, tels qu'une hyène et un jaxal, traduit faussement par « tigre », vraisemblablement une panthère. Les offrandes destinées aux pangols protecteurs, sont de l’eau, de la farine de mil, du sucre, un poulet vivant, une bouteille de vin rouge, des noix de kola et une pièce de monnaie, sans compter une petite cuvette en plastique, le récipient pour les libations, et l’outil sacrificiel, un couteau de cuisine. Un premier versement rituel d’eau mélangée de farine de mil est effectué à l’entrée de la forêt sur un espace dégagé recouvert de coquillages, de feuilles mortes et de restes de sacrifices antérieurs, noix de kola, flaques de sang séché. Souley Nyakh se saisit du poulet, lui coince les pattes avec un pied, fait une passe du couteau sur la gorge et une torsion du cou qui hypnotise l’animal qui s’immobilise, puis il lui tranche la gorge, versant la totalité du sang en une même place. Après quoi, le poulet est remis mort dans une pochette de plastique pour l’emporter. Souley Niakh la cuvette contenant l’eau avec la farine de mil et le couteau de la main gauche poursuit son chemin jusqu’à deux baobabs aux troncs blanchis, qu’il asperge du reste de l’eau avec la farine de mil, tout en inspectant une cavité à la base d’un d’entre eux. Il poursuit le chemin qui serpente dans la forêt de baobab  jusqu’à une place qu’il nomme « chambre d’épines », où sont empilées des centaines de bouteilles de verre vides de vin rouge, de bière et d’alcool. Il décapsule la bouteille et fait avancer Mbay Diouf afin de lui verser du vin sur les pieds en même temps qu’aux pangols. Cette implication corporelle si près des pangols semble impressionner Mbaye D2. qui essaye de refuser, puis limite la quantité de vin déversée sur ses pieds nus. Il refuse ensuite de boire directement à la bouteille. Malgré les restes de mil, il finit par accepter la cuvette plastique vidée du mélange d’eau, de farine de mil et de sucre comme récipient à boire. Souley Nyakh fait boire au goulot Aliou Henri Diouf, l’assistant-traducteur, puis l’anthropologue caméraman et enfin lui-même. Il se saisit de la caméra pour les filmer en train de boire,  puis leur enjoint de verser du vin sur le sol pour les pangols. A ce moment, le rituel de Mbay Diouf est terminé. Souley Nyakh entreprend contre rémunération de faire visiter les différents places des habitants de cette forêt de baobabs. Il montre une place de repos de la hyène, les griffures laissées sur un tronc par les griffes du jaxal, les résidences des pangols et des djinns. Il présente le baobab des pangols dont il a reçu les pouvoirs, un autre en forme de tête où les femmes stériles déposent leur coiffe pour obtenir un enfant. Au fur et à mesure que la visite se prolonge, Mbay D., impressionné, est de plus en plus réticent et suggère de rentrer, notamment de ne pas aller visiter le puits où résident un djinn et ses trois fils. Au sortir de la forêt, il se saisit d’un crabe et mîme en chantant sa mise à mort sacrificielle : comme une fin (faim) de catharsis.ACTEURS  - le tradipraticien sérer Souley Niakh - le premier consultant pour douleurs ostéo-articulaires et fatigue, Mbaye D. 2, musicien sérer - le deuxième consultant pour séquelles de fracture de la jambe droite, El Hadj T., pêcheur sérer - l'assistant-traducteur Aliou Henri Diouf - le médecin-anthropologue vidéaste, Alain EpelboinTraduction et commentaires simultanés Aliou Henri Diouf Traduction des sous-titres Lamine Ndiaye Caméra, montage, réalisation Alain Epelboin & Mireille Gruska © 2013 Alain Epelboin CNRS-MNHN Paris
Mot(s) clés libre(s) : Sénégal, pangol, djinns, bande de tissu, bâton de pouvoir, crin de cheval, sacrifice, verselent, mort animal, poulet, kola, mil, vin rouge, hyène, panthère, guérison, génies, autel domestique, tunique talismanique, vidéo, massage, film ethnographique, baobab, amulette, guérissage, sérer, Joal, devin-guérisseur, tradipraticien, eau, poudre végétale, ablution, incantation, cordelette à noeuds, emprise
 |  Accéder à la ressource

Chronique des pygmées babongo 2007 : Rituel de réconciliation du culte nzobi et balayage

/ 26-02-2007 / Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
Voir le résumé
Voir le résumé
Corps de garde babongo consacré au culte nzobi, Moughombofouala, tôt le matin du 26 fév 2007, (Ogoué Lolo, préfecture de Koulamoutou, Gabon) Loundou Daniel est chef de regroupement babongo, maître de culte nzobi, devin-guérisseur et patron de bar à vin de canne à sucre  Suite à un désaccord avec un de ses enfants, il effectue un rituel de réconciliation du culte nzobi en disant ce qu'il a sur le coeur auprès de l'autel nzobi. Pendant ce temps, tout en l'écoutant, son épouse balaye le corps de garde et prépare le foyer.
Mot(s) clés libre(s) : afrique, pygmée, Babongo, balayage, nzebi, Ogooué Lolo, Réconciliation, nzobi, Mokhombofouala, autel, devin-guérisseur, confession, feu, vidéo, foyer, Gabon, cendre, rituel, film ethnographique, culte, désaccord
 |  Accéder à la ressource

Chronique des pygmées babongo 2007 : Préparation du parfum remède & traitement

/ 26-02-2007 / Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
Voir le résumé
Voir le résumé
Maquette brute provisoire Pièce-cuisine de la maison de Loundu Daniel à Moughombofouala, le 26 fév 2007 (Ogoué Lolo, préfecture de Koulamoutou, Gabon) La troisième phase de la consultation a lieu dans l'espace féminin de la maison, avec l'assistance de l'épouse et du fils du guérisseur. Elle est précédée par la rénumération du guérisseur en billets de 10 000 CFA, qui complètent les 5000 déposés au pied de l'arbre consacré pour la divination en forêt.  Ce temps consiste dans la préparation très ritualisée d'un flacon de parfum protecteur, à partir d'un flacon neuf apporté par le client, complété des ingrédients rapportés des excursions précédentes et de divers éléments extraits du sac d'objets rituels du devin-guérisseur. La fabrication du remède est émaillée de causeries, d'explications, de conseils, d'incantations, de constitution d'un autel avec mise en scène des objets du sac et de ceux apportés par le client, de séquences divinatoires et de gestes rituels (jet d'icones divinatoires, allumage et extinction de bougie, onctions de parfum-remède, passage entre les jambes du guérisseur,...). Elle est réalisée devant et avec la participation du client et de ses parents, en partageant des libations des différents alcools, offrandes apportées par les clients.  Le flacon de remède protecteur est remis au consultant, avec des indications précises quant à son usage (flacon sous le lit et onction de parfum en cas de situation difficile). Après un temps de repos dans le salon de réception, avec une démonstration d'ajustement d'un filtre sur une cigarette de tabac brun, le client et ses compagnons s'en retournent à pied, avec prise de rendez vous pour quelques jours plus tard.
Mot(s) clés libre(s) : afrique, autel, remède, incantation, objet rituel, pygmée, parfum, Babongo, nganga, nzebi, Ogooué Lolo, Mokhombofouala, gestes rituels, séquence divinatoire, consultant, devin-guérisseur, ethnomusicologie, guérissage, protection, traitement, cuisine, vidéo, consultation, paroles, plantes, cigarette, Gabon, rituel, film ethnographique, divination, ethnobotanique, amulette, rénumération
 |  Accéder à la ressource

Chronique des pygmées babongo 2007 : Divination par la chute de morceaux d'écorces

/ 26-10-2015 / Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
Voir le résumé
Voir le résumé
En forêt à proximité de Moughombofouala, 26 fév 2007, (Ogoué Lolo, préfecture de Koulamoutou, Gabon) Loundou Daniel, aidé d'un de ses fils pratique en forêt une consultation divinatoire , au pied et à l'aide de son arbre consacré, pour un jeune urbain, innocent, qui est menacé de mort (physique et mystique) par les parents d'un ami, décédé après qu'il lui ait payé une bouteille d'alcool. Le jeune homme, accompagné de ses parents, vient consulter pour obtenir protection, que ce soit contre ses agresseurs ou la procédure judiciaire mise en branle et plus globalement, santé et réussite. La consultation de l'oracle innocente le jeune homme et autorise le guérisseur à lui préparer un flacon de parfum protecteur, dont le premier ingrédient est un peu de poudre de l'écorce de l'arbre consacré. Après que son assistant ait disposé le contenu d'un sac d'objets rituels au pied de l'arbre consacré, le guérisseur communique avec l'esprit tutélaire par des offrandes, notamment de la fumée de cigarette, du parfum et des paroles. Il invite d'abord le client à dire son affaire au contact de l'arbre. Puis, le devin-guérisseur effectue la divination proprement dite : il pose une question à l'esprit, détache un fragment d'écorce de l'arbre consacré et le laisse tomber. Selon que la partie sèche de l'écorce est tournée vers le haut ou le bas, la réponse est positive, ou négative. C'est une divination de type binaire qui implique que le devin pose de nombreuses questions, balayant toutes les éventualités.
Mot(s) clés libre(s) : feu, pygmée, argent, parfum, nganga, bougie, nzebi, Ogooué Lolo, Mokhombofouala, arbre consacré, offrandes, écorce, fumée, incantation, autel, forêt, vidéo, paroles, cigarette, Gabon, rituel, film ethnographique, divination, guérissage, Afrique, confession, devin-guérisseur, fustigation
 |  Accéder à la ressource

Chronique des pygmées babongo 2007 : Cueillette rituelle de remèdes

/ 26-02-2007 / Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
Voir le résumé
Voir le résumé
Maison de Loundu Daniel à Moughombofouala, le 26 fév 2007, (Ogoué Lolo, préfecture de Koulamoutou, Gabon) Au retour de la divination en forêt, Loundou Daniel, le devin-guérisseur, accompagné de ses clients, rentre chez lui et s'attache aux reins des amulettes spécifiques. Puis, il conduit son client derrière la maison en commençant par un massif végétal à côté des latrines. Après avoir convoqué les esprits par un claquement rituel sp. d'une feuille contre sa paume, il prononce des paroles adressées à l'esprit tutélaire en secouant le massif végétal : puis, il fait répéter à son client les paroles prononcées en forêt en secouant la touffe. Il en coupe deux brins d'herbe et en fait couper 3 au consultant. La même opération est réalisé en une autre place du jardin sur une touffe d'une autre espèce végétale (2 morceaux de feuille).
Mot(s) clés libre(s) : afrique, devin-guérisseur, autel, remède, incantation, pygmée, tambour, Babongo, nzebi, Ogooué Lolo, Mokhombofouala, cueillette rituelle, nanga, ethnomusicologie, confession, guérissage, musique, forêt, esprit, vidéo, paroles, plantes, ethnomédecine, Gabon, rituel, film ethnographique, divination, amulette, latrines
 |  Accéder à la ressource

“Les âmes sont venues manger des douceurs", Soukhwan pour Khamman

/ 15-04-2001 / Canal-u.fr
COLLOMB Natacha
Voir le résumé
Voir le résumé
"Les âmes sont venues manger des douceurs", Soukhwan pour Khamman, Oudomxay (Laos), Avril 2001. L'action se situe dans un village pluri-éthnique à la périphérie de Muang Xay, capitale de la province d'Oudomxay, Nord-Laos. Un couple lao-taï dam organise un rituel de "rappel des âmes" (principes vitaux multiples et volatiles) pour sa fille unique, Khamman, âgée de quatre ans. L'enfant a en effet été renversée par une mobylette conduite par une jeune fille hmong quelques jours plus tôt. Bien qu'elle ne présente aucune blessure apparente, ses parents craignent que son intégrité corporelle n'ait été entammée.Générique :  Nous nous trouvons dans un village de l’agglomération d’Oudomxay, une province du Nord-Laos. Khamman, quatre ans est la fille d’un Taï Dam (groupe taï-kadaï, bouddhiste, majoritaire au Laos). Alors qu’elle jouait sur la route, non loin de chez elle, la fillette a été renversée par une mobylette conduite par une jeune fille hmong (groupe mea-yao). Bien que Khamman n’ait pas paru blessée, ses parents, inquiets, font appel à un spécialiste pour procéder à un soukhwan, rappel des âmes, qui doit restaurer l’intégrité corporelle de l’enfant. Khamman dite Nang Noy (Mademoiselle Petite) Mère de Khamman Père de Khamman Jeune fille hmong responsable de l’accident Maître du rituel Réalisation et montage  Natacha Collomb SMM CNRS MNHN
Mot(s) clés libre(s) : relations interethniques, RDP Lao, filet, capture d’âme, porte-bébé, composantes corporelles de la personne, ligature des poignets, banlieue de Muang Xay, Nord-Laos, prière, autel, guérissage, Asie, vidéo, accident, réparation, rituel, film ethnographique, toilette, petite enfance, Taï Dam
 |  Accéder à la ressource

rss |< << Page précédente 1 Page suivante >> >| documents par page
© 2006-2010 ORI-OAI