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Phare 2002, la campagne océanographique
/ Jean-François TERNAY, CNRS - Centre National de la Recherche Scientifique, IFREMER
/ 01-01-2002
/ Canal-U - OAI Archive
TERNAY Jean-François, GAILL Françoise, LE BRIS Nadine
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La campagne PHARE (Peuplements hydrothermaux, leurs associations et relations avec l'environnement) s'est déroulée du 30 avril au 3 juin 2002 dans le Pacifique au large des côtes mexicaines à bord de l'Atalante, navire océanographique de l'Ifremer. L'objectif des chercheurs du CNRS et de l'Ifremer est d'étudier les communautés animales vivant au voisinage des sources hydrothermales qui se forment dans les grands fonds du fait de l'activité volcanique liée aux dorsales. La faune de ces écosystèmes très singuliers supporte des conditions de température extrêmes et les plus fortes concentrations en sulfure et en métaux de notre planète. Coupés de la lumière solaire, ces écosystèmes sont basés sur la chimiosynthèse : des bactéries utilisent l'énergie d'oxydation des minéraux dissous, émis par les fumeurs, pour fabriquer de la matière organique. Pour explorer ces fosses océaniques, les scientifiques utilisent Victor, un robot multi-instruments capable de travailler à plus de 6000 m de profondeur, entièrement télécommandé depuis la surface. Victor est équipé de deux bras manipulateurs qui lui permettent de positionner des instruments de mesure et d'effectuer des prélèvements d'échantillons. Il est également pourvu de sept caméras et de puissants éclairages. Chacune des plongées de Victor est minutieusement préparée. De retour sur le pont, il est pris en charge par les ingénieurs qui assurent sa maintenance tandis que les scientifiques se partagent les échantillons selon leur discipline : biologistes, microbiologistes, écophysiologistes, chimistes ou géologues. Ils tentent de comprendre par quels mécanismes des organismes vivants ont pu s'adapter à des environnements aussi hostiles : comment des bactéries peuvent pièger des métaux lourds, comment des crabes peuvent respirer dans un milieu très riche en dioxyde de carbone, comment sont exprimées les protéines de stress thermique... Divers équipements innovants ont été mis au point par les équipes de recherche et en particulier des enceintes pressurisées permettent de reconstituer les conditions de pression et de température du milieu naturel des organismes extrêmophiles.GénériqueAuteur - réalisateur : TERNAY Jean-François (CNRS Images media, Ivry-sur-Seine) Conseillers scientifiques : GAILL Françoise (Biologie du développement, UMR CNRS, Paris) et LE BRIS Nadine (Ifremer, Brest) Production : CNRS et Ifremer Mot(s) clés libre(s) : bactérie thermophile, biologie marine, chimiosynthèse, dorsale océanique, écosystème hydrothermal, environnement extrême, grands fonds marins, microbiologie, océanographie, PHARE, ver marin, vie animale, volcanisme
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Bactéries de l'extrême
/ Laurent MAGET, CNRS - Centre National de la Recherche Scientifique, IFREMER
/ 01-01-1997
/ Canal-U - OAI Archive
MAGET Laurent, PRIEUR Daniel, FOUQUET Yves
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En 1969, Thomas Brock a montré par ses travaux que des micro-organismes peuvent vivre à des températures avoisinant et même dépassant 100 C. Ces bactéries thermophiles prolifèrent au voisinage des sources chaudes terrestres et sous-marines. Yves Fouquet, géologue à l'IFREMER, décrit les phénomènes tectoniques à l'origine des sources hydrothermales. Celles-ci sont très nombreuses en Islande du fait de l'activité volcanique de l'île et le docteur Jacob Kristjansson en étudie la microfaune. Daniel Prieur, microbiologiste au CNRS à la station biologique de Roscoff (Finistère), relate la mission Microsmoke (novembre et décembre 1995) qui a pu atteindre les fosses les plus profondes de l'Océan Atlantique (Fosse aux Serpents à 3500 m au-dessous du niveau de la mer) grâce au Nautile, engin d'exploration de l'IFREMER. Les sources chaudes sous-marines forment progressivement des cheminées poreuses à l'intérieur desquelles se développent les bactéries thermophiles. Grâce aux bras télécommandés du Nautile, les scientifiques peuvent prélever des échantillons de fluide hydrothermal et des morceaux de cheminées qui sont ensuite analysés en laboratoire. Les chercheurs ont ainsi constaté que ces micro-organismes ont développé des structures moléculaires très particulières pour leurs protéines et leurs acides nucléiques afin de résister aux pressions et températures élevées de leur environnement, ainsi que l'explique Patrick Forterre, microbiologiste à l'Université d'Orsay. Les bactéries thermophiles sont peut-être une des premières formes de vie apparues sur terre et leur résistance exceptionnelle permet aux chercheurs d'explorer les conditions extrêmes pour lesquelles la vie est encore possible.GénériqueAuteur - Réalisateur : MAGET Laurent Conseillers scientifiques : PRIEUR Daniel (Centre d'Etudes d'océanographie et de biologie marine, UPR CNRS, Roscoff et Univ. de Bretagne Occidentale), FORTERRE Patrick (Univ. Paris XI, Orsay) et FOUQUET Yves (IFREMER, Brest) Production : CNRS AV, IFREMER Mot(s) clés libre(s) : bactérie thermophile, biologie marine, geyser, haute température, micro-faune, micro-organisme, microbiologie, océanographie, soufrière, source chaude, structure moléculaire, Thomas Brock
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