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CESU 2011: Résumé du Débat n°3
/ CERIMES, Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport
/ 01-12-2011
/ Canal-U - OAI Archive
NEMITZ Bernard, FACON Laurent, CHARLES Didier, DANAN Jane-Laure, BARTIER jean-claude
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XXIV Colloque national des CESU au palais des congrès de Strasbourg du 30 novembre au 2 décembre 2011. CESU: Centre d'Enseignement des Soins d'Urgence.Débat 3Doit-on enseigner aux professionnels de santé des gestes ne relevant pas de leur compétence, mais qu’ils sont amenés à réaliser sur le terrain ?La pratique de certains professionnels de santé n’est pas encadrée par un décret d’actes. D’autres soignants, comme les infirmiers, bénéficient d’un dispositif réglementaireprécis quant aux actes relevant ou non de leur compétence. Il précise si ces actions peuvent être réaliséesdans le cadre du rôle propre, du rôle sur prescription, ou du rôle en présence d’un médecin.Les professionnels de santé, notamment les médecins, méconnaissent souvent ces décrets d’actes, et, plus globalement,les actions qui relèvent – ou non – de la compétenced’une catégorie donnée de soignants. Par ailleurs, les représentations selon lesquelles les situations d’urgenceautorisent à outrepasser les compétences légales du quotidien sont très ancrées dans l’esprit des professionnelsde santé. Enfin, en ce qui concerne plus particulièrementles infirmiers, le décret d’actes peut donner lieu à des interprétations variables, dans la mesure où il précise « qu’en cas d’urgence (...), l’infirmier ou l’infirmièredécide des gestes à pratiquer en attendant que puisse intervenir un médecin ».Ces éléments conduisent les professionnels de santé à réaliser en situation d’urgence des actes dont le caractèrelégal est contestable. Il s’agit, par exemple, de la mesure de la glycémie capillaire, de la préparation de médicaments injectables, ou encore, de l’aspiration dans une canule de trachéotomie par l’ambulancier ou l’aide-soignant, du contrôle des voies aériennes supérieures par l’infirmier, etc.Dès lors, est-il légitime de considérer qu’étant donné que certains professionnels de santé sont amenés à réaliser « illégalement » des gestes dans leur pratique quotidienne ou exceptionnelle de l’urgence, il est souhaitable de leur enseigner afin qu’ils puissent les maitriser ? Par ailleurs, comment ces pratiques « illégales » doivent-elles être encadrées (mise en place de procédures, présence médicale,etc.) ?ModérateurPr Bernard NEMITZProfesseur à la faculté de médecine d’AmiensDéfenseurs du OUIDr Jean-Claude BARTIERMédecin anesthésiste au SAMU 67Laurent FACONAmbulancier à l’IFA Croix-Rouge Ile-de-FranceDéfenseurs du NONDidier CHARLESJuriste du Sou MédicalJane-Laure DANANDirectrice d’école paramédicale (IFSI de Laxou) L’auteur n’a pas transmis de conflit d’intérêt concernant les données diffusées dans cette vidéo ou publiées dans la référence citée. Organisateur: CESU 67 70 rue de l'Engelbreit 672000 STRASBOURG colloquedescesu@chru-strasbourg.fr 0369553110 Mot(s) clés libre(s) : 2011, CESU, enseignement, soins, Strasbourg, urgence
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CESU: Débat n°3 Enseigner aux professionnels des gestes ne relevant pas de leurs compétences
/ CERIMES, Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport
/ 01-12-2011
/ Canal-U - OAI Archive
BARTIER jean-claude, FACON Laurent, DANAN Jane-Laure, CHARLES Didier, NEMITZ Bernard
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XXIV Colloque national des CESU au palais des congrès de Strasbourg du 30 novembre au 2 décembre 2011. CESU: Centre d'Enseignement des Soins d'Urgence. L’auteur n’a pas transmis de conflit d’intérêt concernant les données diffusées dans cette vidéo ou publiées dans la référence citée. Organisateur: CESU 67 70 rue de l'Engelbreit 672000 STRASBOURG colloquedescesu@chru-strasbourg.fr 0369553110Débat 3: QuestionsDoit-on enseigner aux professionnels de santé des gestes ne relevant pas de leur compétence, mais qu’ils sont amenés à réaliser sur le terrain ?La pratique de certains professionnels de santé n’est pas encadrée par un décret d’actes. D’autres soignants, comme les infirmiers, bénéficient d’un dispositif réglementaireprécis quant aux actes relevant ou non de leur compétence. Il précise si ces actions peuvent être réaliséesdans le cadre du rôle propre, du rôle sur prescription, ou du rôle en présence d’un médecin.Les professionnels de santé, notamment les médecins, méconnaissent souvent ces décrets d’actes, et, plus globalement,les actions qui relèvent – ou non – de la compétenced’une catégorie donnée de soignants. Par ailleurs, les représentations selon lesquelles les situations d’urgenceautorisent à outrepasser les compétences légales du quotidien sont très ancrées dans l’esprit des professionnelsde santé. Enfin, en ce qui concerne plus particulièrementles infirmiers, le décret d’actes peut donner lieu à des interprétations variables, dans la mesure où il précise « qu’en cas d’urgence (...), l’infirmier ou l’infirmièredécide des gestes à pratiquer en attendant que puisse intervenir un médecin ».Ces éléments conduisent les professionnels de santé à réaliser en situation d’urgence des actes dont le caractèrelégal est contestable. Il s’agit, par exemple, de la mesure de la glycémie capillaire, de la préparation de médicaments injectables, ou encore, de l’aspiration dans une canule de trachéotomie par l’ambulancier ou l’aide-soignant, du contrôle des voies aériennes supérieures par l’infirmier, etc.Dès lors, est-il légitime de considérer qu’étant donné que certains professionnels de santé sont amenés à réaliser « illégalement » des gestes dans leur pratique quotidienne ou exceptionnelle de l’urgence, il est souhaitable de leur enseigner afin qu’ils puissent les maitriser ? Par ailleurs, comment ces pratiques « illégales » doivent-elles être encadrées (mise en place de procédures, présence médicale,etc.) ?ModérateurPr Bernard NEMITZProfesseur à la faculté de médecine d’AmiensDéfenseurs du OUIDr Jean-Claude BARTIERMédecin anesthésiste au SAMU 67Laurent FACONAmbulancier à l’IFA Croix-Rouge Ile-de-FranceDéfenseurs du NONDidier CHARLESJuriste du Sou MédicalJane-Laure DANANDirectrice d’école paramédicale (IFSI de Laxou) Mot(s) clés libre(s) : 2011, CESU, enseignement, soins, Strasbourg, urgence
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CESU: Débat n°3 Enseigner aux professionnels des gestes ne relevant pas de leurs compétences
/ CERIMES, Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport
/ 01-12-2011
/ Canal-U - OAI Archive
BARTIER jean-claude, FACON Laurent
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XXIV Colloque national des CESU au palais des congrès de Strasbourg du 30 novembre au 2 décembre 2011. CESU: Centre d'Enseignement des Soins d'Urgence. L’auteur n’a pas transmis de conflit d’intérêt concernant les données diffusées dans cette vidéo ou publiées dans la référence citée. Organisateur: CESU 67 70 rue de l'Engelbreit 672000 STRASBOURG colloquedescesu@chru-strasbourg.fr 0369553110Débat 3Doit-on enseigner aux professionnels de santé des gestes ne relevant pas de leur compétence, mais qu’ils sont amenés à réaliser sur le terrain ?La pratique de certains professionnels de santé n’est pas encadrée par un décret d’actes. D’autres soignants, comme les infirmiers, bénéficient d’un dispositif réglementaireprécis quant aux actes relevant ou non de leur compétence. Il précise si ces actions peuvent être réaliséesdans le cadre du rôle propre, du rôle sur prescription, ou du rôle en présence d’un médecin.Les professionnels de santé, notamment les médecins, méconnaissent souvent ces décrets d’actes, et, plus globalement,les actions qui relèvent – ou non – de la compétenced’une catégorie donnée de soignants. Par ailleurs, les représentations selon lesquelles les situations d’urgenceautorisent à outrepasser les compétences légales du quotidien sont très ancrées dans l’esprit des professionnelsde santé. Enfin, en ce qui concerne plus particulièrementles infirmiers, le décret d’actes peut donner lieu à des interprétations variables, dans la mesure où il précise « qu’en cas d’urgence (...), l’infirmier ou l’infirmièredécide des gestes à pratiquer en attendant que puisse intervenir un médecin ».Ces éléments conduisent les professionnels de santé à réaliser en situation d’urgence des actes dont le caractèrelégal est contestable. Il s’agit, par exemple, de la mesure de la glycémie capillaire, de la préparation de médicaments injectables, ou encore, de l’aspiration dans une canule de trachéotomie par l’ambulancier ou l’aide-soignant, du contrôle des voies aériennes supérieures par l’infirmier, etc.Dès lors, est-il légitime de considérer qu’étant donné que certains professionnels de santé sont amenés à réaliser « illégalement » des gestes dans leur pratique quotidienne ou exceptionnelle de l’urgence, il est souhaitable de leur enseigner afin qu’ils puissent les maitriser ? Par ailleurs, comment ces pratiques « illégales » doivent-elles être encadrées (mise en place de procédures, présence médicale,etc.) ?ModérateurPr Bernard NEMITZProfesseur à la faculté de médecine d’AmiensDéfenseurs du OUIDr Jean-Claude BARTIERMédecin anesthésiste au SAMU 67Laurent FACONAmbulancier à l’IFA Croix-Rouge Ile-de-FranceDéfenseurs du NONDidier CHARLESJuriste du Sou MédicalJane-Laure DANANDirectrice d’école paramédicale (IFSI de Laxou) Mot(s) clés libre(s) : 2011, CESU, enseignement, soins, Strasbourg, urgence
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CESU: Débat 1: Questions
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 30-11-2011
/ Canal-U - OAI Archive
BARTIER jean-claude
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XXIV Colloque national des CESU au palais des congrès de Strasbourg du 30 novembre au 2 décembre 2011. CESU: Centre d'Enseignement des Soins d'Urgence.DEBAT N°1: Le fait qu'un enseignant en soins d'urgence doive être un soignant de niveau de qualification professionnelle supérieur à celui des apprenants pose-t-il problème? Modérateur: Dr jean-Calude BartierL’auteur n’a pas transmis de conflit d’intérêt concernant les données diffusées dans cette vidéo ou publiées dans la référence citée. Organisateur: CESU 67Débat 1Le fait qu’un enseignant en soins d’urgence doive être un soignant de niveau de qualification professionnelle supérieurou égal à celui des apprenants pose-t-il problème ?Jusqu’en 2006, les dispositifs de formation à l’urgence proposésaux professionnels de santé étaient ceux du ministèrede l’Intérieur. Il s’agit en particulier de l’attestation de formation aux premiers secours (AFPS). Cette formation repose sur une approche pédagogique démonstrative. Toute personne, y compris non soignante, ayant suivi une formation d’une cinquantaine d’heures est susceptible d’enseigner l’AFPS.L’AFGSU a été créée en 2006, afin de répondre aux spécificitésde la formation des soignants dans le domaine de l’urgence : pratique professionnelle en milieu de soins auprès de patients, connaissances antérieures et, souvent,expérience en matière d’urgence, etc. L’approche pédagogique repose sur la méthode de la découverte.Ces choix pédagogiques ont conduit les experts à recommanderque les formateurs AFGSU aient un niveau de qualificationsupérieur ou égal à celui des apprenants (par exemple, un infirmier peut enseigner à des infirmiers et des aides-soignants, mais pas à des médecins), pour être en mesure d’explorer et de prendre en compte adéquatementles connaissances antérieures de ces derniers dans la démarche d’apprentissageDe nombreux formateurs de CESU se sont alors retrouvés exclus de formations auxquelles ils participaient antérieurement.Certains contestent la situation actuelle.Dr Jean-Claude BARTIERMédecin anesthésiste au SAMU 67ModérateurDéfenseurs du OUIDr Ismaël HSSAINMédecin urgentiste au SAMU - CESU 68Dr Hubert TONNELIERMédecin anesthésiste au SAMU 88Défenseurs du NONDr Carole AMSALLEMMédecin urgentiste au SAMU - CESU 80Ysabelle THOMASCadre de santé au CESU 38 70 rue de l'Engelbreit 672000 STRASBOURG colloquedescesu@chru-strasbourg.fr 0369553110 Mot(s) clés libre(s) : 2011, CESU, enseignement, soins, Strasbourg, urgence
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