Voir le résumé
Avec les tumeurs cérébrales et les maladies vasculaires, les maladies dégénératives constituent les affections les plus fréquentes du système nerveux central. Leur relative fréquence, la sévérité de leurs atteintes, les infirmités qu'elles engendrent les ont rendues tristement célèbres et connues du grand public : maladie d'Alzheimer, de Parkinson, chorée de Huntington, sclérose latérale amyotrophique, sclérose en plaques, dystonie de l'enfant, sont autant de termes appartenant au langage courant tant elles font partie de la vie courante. Leur gravité, souvent liée à l'absence de thérapeutique, en fait un fléau redoutable qui, de part leur diversité peut atteindre l'enfant comme l'adulte, la moelle comme l'encéphale, la motricité comme les fonctions supérieures. Elles peuvent toucher les neurones comme les constituants de la substance blanche tels que la myéline, se limiter à des structures très précises, ou s'étendre à l'ensemble du système nerveux, concerner l'enfant et l'adulte jeune ou au contraire faire partie de ce que l'on nomme les maladies liées au vieillissement. Leur mécanisme aussi est très variable et ce qui fait finalement leur unité, le trait commun qui les caractérise, est l'existence d'une dégénérescence progressive et souvent inéluctable de tout ou partie du système nerveux, d'où leur appellation de maladies neurodégénératives.
Mot(s) clés libre(s) : cancer, hérédité, maladie d'Alzheimer, maladie de Creutzfeld Jacob, maladie de Parkinson, neurodégénérescence, neurotransmetteur, prion, sclérose en plaque, toxicité