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Christophe Bident est professeur à l’université de Picardie où il dirige le centre de recherches en art, il est l’auteur de nombreux ouvrages, notamment sur Blanchot, Maurice Blanchot, partenaire invisible, paru en 2008, et Koltès : Bernard Marie Koltès, Généalogies, paru en 2000, Voix de Koltès paru en 2005. Il présente, lors de sa conférence, deux ouvrages à paraître sur Koltès : un collectif, Dans la solitude de B.M. Koltès, revue Textuel, qui doit paraître en février, et un dernier ouvrage, Koltès, le sens du monde, à paraître en début d’année 2014. Il intervient auprès des étudiants de classes préparatoires littéraires (plus particulièrement les khâgneux) dans le cadre du programme des ENS en 2013-2014, qui a choisi de faire travailler les élèves sur Dans la solitude des champs de coton, pièce centrale dans les écrits et travaux de C. Bident, qu’il choisit d’aborder d’abord en tant qu’ancien metteur en scène, sensibilisant le public aux problèmes que pose la langue de Koltès, sa mémorisation, la diction particulière qu’impose son phrasé, mais aussi l’attribution des rôles, leur violence… Son travail de metteur en scène lui permet de revenir sur la mise en scène mythique de Patrice Chéreau. Il aborde ensuite le problème central de leur programme, celui du rapport entre théâtre et morale, autour de la question du dialogue éthique, et des enjeux de réflexion morale de la pièce. Les questions posées par les élèves sont enrichies par la présence du frère de l’écrivain, François Koltès, qui se prête volontiers à l’échange avec les étudiants, permettant une réflexion commune riche et vivante.Catherine Doroszczuk
Mot(s) clés libre(s) : jeu théâtral, mise en scène théâtrale, analyse du discours littéraire, pièce de théâtre, Bernard-Marie Koltès, Patrice Chéreau, Samuel Beckett, François Koltès, théâtre français contemporain