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Audrey Kermalvezen - Mes origines : une affaire d'Etat
/ Samia SERRI
/ Canal-u.fr
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L’insémination artificielle avec donneur se pratique de façon officielle en France depuis 40 ans. Les « bébés » issus de cette technique ont aujourd’hui bien grandi et mettent en lumière les dangers liés à l’interprétation extensive du principe d’anonymat : risques de santé publique, risques de consanguinité, non-respect de la volonté des donneurs, violation des traités internationaux ratifiés par la France.
Audrey Kermalvezen est avocate, spécialiste des questions de bioéthique, présidente de l’association Procréation Médicalement Anonyme (www.pmanonyme.asso.fr). Elle a publié un essai-document intitulé : « Mes origines : une affaire d’Etat » aux éditions Max Milo. Mot(s) clés libre(s) : droit, principe d'anonymat, don de gamète, don de sperme anonyme, législateur, procréation assistée avec tiers donneur, embryon, le clonage, banque de spermes, sciences du vivant, consanguinité, euthanasie, santé publique, bioéthique, éthique, géniteur
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Clonage reproductif, clonage thérapeutique
/ UTLS - la suite, Mission 2000 en France
/ 28-01-2000
/ Canal-U - OAI Archive
RENARD Jean-Paul
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Depuis l'annonce, en 1997 de la naissance du mouton Dolly, on a pu obtenir - chez quatre espèces, le mouton, la vache, la chèvre et la souris - des jeunes par clonage de cellules prélevées sur des animaux adultes. L'efficacité de la technique reste encore faible. Le taux élevé de mortalité périnatale et foetale tardive, environ 40% des gestations établies, traduit l'existence d'effets épigénétiques à long terme induits par les perturbations précoces de l'environnement du noyau zygotique. Le clonage doit aujourd'hui être considéré, avant tout, comme une voie de recherche pour l'étude de la plasticité fonctionnelle du noyau des cellules différenciées. La maîtrise du clonage animal offrirait de nombreuses perspectives d'applications pour l'expérimentation animale, et aussi l'obtention d'animaux transgéniques issus de noyaux modifiés lors de la culture des cellules donneuses. Le non recours au clonage reproductif s'impose aujourd'hui chez l'homme, non seulement par simple précaution - compte tenu des cas de syndromes létaux observés chez les animaux clonés - mais aussi pour des raisons éthiques. L'obtention à partir de blastocystes humains issus du clonage, de cellules embryonnaires multipoptentes qui seraient ensuite différenciées en culture ouvrirait la voie au développement des autogreffes pour corriger des défauts tissulaires. Ce clonage dit thérapeutique et impliquant l'utilisation de très jeunes embryons à des fins de recherche, n'est toutefois pas prêt de devenir réalité. Mot(s) clés libre(s) : bioéthique, clonage, clonage reproductif, clonage thérapeutique, clone, Dolly, embryogénèse, épigénétique, éthique, génétique, transgénèse
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La liberté de procréer et le droit de mourir
/ DCAM - Département Conception et Assistance Multimédia - Université Bordeaux Segalen, Université Bordeaux Segalen - DCAM
/ 17-03-2010
/ Canal-U - OAI Archive
OGIEN Ruwen
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Alors que les travaux en vue de la révision des lois de bioéthique ont débuté, il s'agit de montrer que, dans leur état présent, ces lois, et d'autres qui concernent aussi ces questions intimes de vie et de mort sont trop paternalistes, pas assez respectueuses des libertés individuelles.Ruwen Ogien proposera des arguments en faveur de la liberté de procréer la plus large possible (décriminalisation de la gestation pour autrui, accès à l'assistance médicale à la procréation des gays, des lesbiennes et des femmes qui sont supposées "ne plus être en âge de procréer"), mais aussi en faveur de la liberté de ne pas procréer la plus large possible (droit d'interrompre une grossesse tardivement sans avoir à rendre des comptes à personne d'autre qu'à soi-même, entre autres). Il proposera également des arguments en faveur de la liberté la plus large possible en matière de fin de vie (décriminalisation des différentes formes de suicide assisté), ce qu'on appelle de façon un peu impropre mais assez significative néanmoins, le "droit de mourir".La conférence a été donnée à l'Université Victor Segalen Bordeaux 2 dans le cadre du cycle de conférences "L'invité du Mercredi" / Saison 2009-2010 sur le thème "Santés, médecines, sociétés". Service culturel Université Victor Segalen de Bordeaux 2 / DCAM / Mot(s) clés libre(s) : bioéthique, dignité de la personne, dignité humaine, don d'organes, éthique médicale, euthanasie, homoparentalité, Immanuel Kant (1724-1804), marchandisation du corps, mères porteuses, suicide assisté
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Les nouvelles méthodes de procréation et leur impact sur la famille
/ UTLS - la suite
/ 11-01-2005
/ Canal-U - OAI Archive
NISAND Israël
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La légitimité de mettre en oeuvre des techniques d'aide médicale à la procréation repose en fait sur notre capacité à donner du sens à ces pratiques au delà du simple énuméré des possibles. Cette démarche complexe ne s'est pas produite correctement dans le domaine du DPN où, aujourd'hui encore, les objectifs de cette pratique médicale qui touche la totalité des grossesses en France ne sont pas clairement définis. En l'absence d'objectifs collectivement élaborés, c'est la technique et son pouvoir magique qui fascine et qui réifie qui dicte les comportements médicaux et de fait celui des familles. La règle du jeu reste alors celle-ci : il faut voir tout ce qu'il est possible de voir du foetus à l'échographie, malgré les retentissements psychologiques et médicaux parfois désastreux qui peuvent en résulter. Le pire pour certains médecins serait de ne pas voir une anomalie qui pourrait théoriquement être visible, attentant ainsi à la superpuissance médicale de cette « Big Médecine ». L'application au dépistage pour toutes les grossesses de France a des conséquences insuffisamment évaluées : le fait de demander à chaque femme (et personne n'oublie du fait de la pression médico-légale) ce qu'elle ferait de sa grossesse si une pathologie devait être suspectée n'est sûrement pas dénué de conséquences d'autant que le doute porté sur un enfant in utero retentit sur la relation ultérieure entre les parents et l'enfant. En AMP, les pratiques plus encadrées ont évolué différemment dans le temps laissant plus de temps à la réflexion et à la recherche de sens. Il y a 4 degrés de complexité progressivement croissante au plan éthique dans les différentes techniques d'aide médicale à la procréation. A chaque étape franchie les questions qui se posent au plan éthique mettent en jeu des argumentaires de plus en plus complexes. 1°) La stimulation simple avec ou sans insémination par le sperme du conjoint et la FIV avec ou sans ICSI constituent le 1er niveau de complexité et de difficulté. Il s'agit de remédier par une méthode médicale à la stérilité d'un couple qui, sans ces techniques ne pourrait pas avoir d'enfant. Il n'y a donc pas a priori de problème éthique. Mais cependant, même à ce premier niveau, 3 problèmes peuvent se poser : -le problème des grossesses multiples issues de ces pratiques -le sort réservé aux embryons congelés -l'innocuité incertaine de ces techniques en particulier de l'ICSI 2°) Les baïonnettes de filiation qui nécessitent un don de sperme ou d'ovule, le don d'embryon et les maternités de substitution constituent le 2ème degré de difficulté éthique. Là aussi, la légitimité médicale initiale peut apparaître évidente. Mais les problèmes éthiques posés par ces techniques sont plus complexes et ont un retentissement potentiel plus grave: -conséquences psychologiques sur le couple receveur et sur le donneur -problèmes de l'homoparentalité avec ou sans élision de l'autre sexe -motivation diverses des donneurs 3°) Le DPI qui est la rencontre de l'AMP avec le DPN constitue le 3ème niveau de difficulté. Les familles prises en charge jusqu'ici en France ont des histoires cliniques si chargées, qu'il ne viendrait à l'idée de personne de contester les DPI réalisés en France jusqu'à ce jour. La transparence de cette pratique et la publication régulière des indications et des résultats permettent d'en attester s'il en était besoin. Mais les problèmes posés à la société par le DPI émergent peu à peu: -« social sexing » réalisés ici ou là en Europe -adjonction d'une recherche de compatibilité HLA à la recherche génique initiale -réalisation d'un DPI pour une simple recherche HLA 4°) Le clonage reproductif constitue le 4ème niveau de difficulté éthique. Le don de gamète anonyme peut être culturellement impossible pour des couples issus de culture où la filiation est sacralisée. Il peut alors sembler plus acceptable d'obtenir une filiation à partir d'une cellule adulte paternelle plutôt que d'avoir recours à un don anonyme de sperme. Même si on ne sait pas encore si cette technique est réalisable chez les primates, la discussion éthique est nécessaire pour dire si on accepterait son occurrence ou pas en cas de disponibilité de la méthode. Nous sommes donc au début des pratiques et la réflexion est importante pour essayer d'entrevoir les conséquences psychologiques possibles de cette rationalisation de la procréation visant à éviter tout risque pour l'enfant et ses parents. Mais faire un enfant, n'est-ce pas courir le plus grand et le plus beau des risques ? Mot(s) clés libre(s) : bioéthique, éthique médicale, procréation médicalement assistée
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La manipulation de la vie - Yves Michaud
/ UTLS - la suite
/ 14-03-2007
/ Canal-U - OAI Archive
MICHAUD Yves
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Une conférence de l'UTLS au lycéeLycée Victor Louis (Talence)avec Yves Michaud Mot(s) clés libre(s) : bioéthique, génétique, génie génétique
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Les enjeux éthiques de la génétique
/ UTLS - la suite, Mission 2000 en France
/ 31-01-2000
/ Canal-U - OAI Archive
KAHN Axel
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Conférence du 31 janvier 2000 par Axel Kahn. Au XIXème siècle, la théorie de l'évolution, qui s'applique à l'Homme et le dépossède donc de son privilège de créature à l'image de Dieu, a constitué une onde de choc dont les effets se font encore sentir aujourd'hui. En effet, les grandes idéologies qui ont si cruellement marquées le XXème siècle, notamment l'eugénisme et le racisme ont massivement emprunté à la science de l'évolution ce qui leur semblait de nature à conforter leurs préjugés. La génétique a plus modifié l'énoncé des idéologies enracinées dans une conception pervertie de l'évolution qu'elle ne les a créées. Le gène est rapidement devenu l'élément de base matérialisé des vieilles conceptions déterministes et des projets eugénistes et racistes. Le danger est grand que tous ceux qui sont déjà persuadés que le destin humain est déterminé par sa dimension biologique se trouvent confortés dans leurs préjugés par une certaine présentation du programme "génome humain" et par l'interprétation rapide de nombre d'études génétiques, en particulier celles portant que les comportements. Le généticien a une responsabilité élective : non seulement réaliser du mieux qu'il le peut une science qui fasse honneur au génie humain, mais aussi s'impliquer pour la présenter au public, expliquer ce qu'elle signifie et ce qu'il est illégitime de lui faire dire. S'il est parfaitement illégitime de faire dire à la génétique que nous sommes tous prisonniers de nos gènes, la science ne suffit pas non plus à fonder l'exigence de liberté. Mot(s) clés libre(s) : bioéthique, eugénisme, génétique
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/ ENS-LSH/SCAM
/ 16-11-2002
/ Canal-U - OAI Archive
K.WOOLF Patricia
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Mot(s) clés libre(s) : Bioéthique, Ethique médicale, Ethique médicale -- Etude et enseignement (supérieur), Médecine -- Recherche -- Droit
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Les greffes - Didier HOUSSIN
/ Mission 2000 en France
/ 21-03-2000
/ Canal-U - OAI Archive
HOUSSIN Didier
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"Enracinée dans une longue tradition religieuse, mythique et horticole, la greffe, comme moyen thérapeutique de maladies humaines, a été conçue lorsqu'il est apparu que la maladie avait une base corporelle. Le savoir scientifique et technique lui a permis de devenir, au vingtième siècle, une des méthodes les plus efficaces de la médecine moderne. Fondé sur un savoir faire le plus souvent chirurgical, ce progrès médical a été rendu possible par les découvertes faites dans le domaine du médicament, de l'instrumentation médicale et de l'immunologie, mais aussi par le développement des infrastructures de transport, de télécommunication et d'informatique. La pratique des greffes d'organe, de tissus ou de cellules impose aujourd'hui le recours à un ""donneur"" humain. A travers les questions liées à l'information du public, à l'éthique, à la sécurité sanitaire, à la justice distributive, et à la solidarité, cette nécessité fait de la greffe un problème de société. A l'aube du 21ème siècle, la substitution des éléments du corps humain, semble hésiter entre le vivant et l'inerte et, lorsqu'il s'agit du vivant, c'est à dire de la greffe, entre l'homme et l'animal. " Mot(s) clés libre(s) : bioéthique, conservation, greffe, immunosuppresseur, mort cérébrale, rejet
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Pouvoirs sur la vie, pouvoirs sur la mort - Marie Angèle HERMITTE
/ Mission 2000 en France
/ 26-03-2000
/ Canal-U - OAI Archive
HERMITTE Marie Angèle
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Féconder in vitro un ovocyte rend l'embryon humain disponible non seulement pour ses parents, mais aussi pour les médecins, les scientifiques, voire les industriels. Les techniques de réanimation permettent de conserver vivants les organes et les cellules d'une personne dont la mort encéphalique a été constatée. Le génie génétique permet de reprogrammer les génomes des microorganismes, des végétaux, des animaux et des êtres humains. Que faire de ces pouvoirs techniques ? C'est ici que le droit peut intervenir pour permettre d'exercer des choix politiques. Comment redonner une autonomie de choix au gouvernement, au Parlement, comment faire intervenir les citoyens eux-mêmes ? Très en amont, au niveau de la recherche ? Plus en aval au niveau de l'utilisation des outils fournis par les chercheurs ? Quelles valeurs protéger -la sécurité sanitaire et environnementale ou également le type de société, d'agriculture, d'industrie que telle ou telle technique va impliquer ? Faut-il inventer de nouveaux modes de réflexion et de débat, telle la conférence des citoyens sur l'utilisation des organismes génétiquement modifiés dans l'alimentation ? Le droit est un outil modeste qui permet davantage de fixer des procédures que de donner des solutions. Mais la mise en oeuvre progressive de ses principes généraux implique le débat, qu'il s'agisse du débat politique dans les lieux institués à cet effet, ou du principe du contradictoire qui fait de chaque procès un mécanisme d'apprentissage de la confrontation. Mot(s) clés libre(s) : bioéthique, droit, éthique médicale, médecine
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La dignité de l'homme et la bioéthique
/ ENS-LSH/SCAM
/ 16-11-2002
/ Canal-U - OAI Archive
GOFFI Jean-Yves
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Responsable scientifique : Gérard Wormser (Ecole Normale Supérieure Lettres et Sciences Humaines)]Colloque international organisé à l'ENS Lettres et Sciences humainesLa représentation du vivant : du cerveau au comportementConçu parallèlement à l’exposition « le Cerveau intime » à la Cité des Sciences et de l’Industrie, ce colloque vise à prendre la mesure de l’avancée des connaissances sur l’identité humaine. Il réunit les chercheurs impliqués dans les approches contemporaines de la conscience, du cerveau, des affects et de la mémoire ; ceux qui interrogent la nature et le statut du vivant ; et ceux qui traitent des représentations historiques et sociales de la connaissance. Il s’agit de croiser les diverses notions liées au vivant au travers d’un ensemble de séminaires interdisciplinaires entre biologistes, philosophes et médecins. Cette approche transversale des principaux domaines de connaissance concerne la recherche fondamentale, les réflexions philosophiques ainsi que la recherche et la pratique cliniques. Elle examine les « contextes décisionnels » qui justifient les hypothèses dominantes au sein des champs de connaissance concernés par ce programme. Les travaux et les échanges qui forment le coeur de ce projet visent à expliciter les présupposés dominants de la pratique des disciplines considérées. Il s'agit ainsi d'étayer ou de discuter certaines approches, certains partis-pris ou certains jugements dont les critères peuvent être rendus fragiles en raison de nouvelles connaissances et de réflexions approfondies sur les normes. Session Clinique et droit / sous la présidence de Michel DemazureLe concept de sacralité de la vie a longtemps joué un rôle architectonique en biomédecine. Devant les difficultés et les apories qu'il entraîne, on a tendance à recourir de plus en plus au concept de «dignité», censée fonder la protection due aux êtres humains, tout en étant d'application moins rigide que le premier.On se propose donc d'interroger la notion de dignité. Ordinairement interprétée de façon kantienne, elle renvoie, par sa généalogie, à une institution religieuse de la réalité. On se demandera, dans ces conditions, si les critiques qui s'attachaient au concept de sacralité de la vie ne s'attachent pas également à celui de dignité de l'homme. Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia, Exploitation : Julien Lopez, Cadre:Mathias Chassagneux, Son: Xavier comméat, Montage-Encodage-Diffusion Web:Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : Bioéthique, Biologie -- Philosophie, Dignité de l'homme, Théories du vivant, Vie (philosophie)
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