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Voir le cerveau penser
/ UTLS LA SUITE, UTLS - la suite
/ 26-10-2002
/ Canal-U - OAI Archive
LE BIHAN Denis
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L'imagerie par Résonance Magnétique (IRM) permet depuis une vingtaine d'année de produire des images de l'anatomie statique' du cerveau, c'est-à-dire des coupes virtuelles montrant les détails des structures cérébrales (matière grise, matière blanche) avec une précision millimétrique. Cette imagerie anatomique' est utilisée par les radiologues pour la détection et la localisation de lésions cérébrales. Plus récemment, l'IRM est aussi devenue fonctionnelle' (IRMf), montrant l'activité des différentes structures qui composent notre cerveau. L'imagerie neurofonctionnelle par IRMf repose sur deux concepts fondamentaux. Le premier, soupçonné depuis l'Antiquité mais clairement mis en évidence au siècle dernier par les travaux du chirurgien français Paul Broca, est que le cerveau n'est pas un organe homogène, mais que chaque région est plus ou moins spécialisée dans sa fonction. Le deuxième, suggéré par l'anglais Sherrington à la fin du siècle dernier, est que les régions cérébrales actives à un moment donné voient leur débit sanguin augmenter. C'est cette augmentation locale et transitoire de débit sanguin, et non directement l'activité des neurones, qui peut être détectée par l'IRMf et par la caméra à émission de positons (autre méthode d'imagerie neurofonctionnelle). En pratique, il suffit donc d'acquérir des images représentant le débit sanguin en chaque point de notre cerveau quand il exécute une tâche particulière (motrice, sensorielle, cognitive,...) et dans une condition de référence neutre. A l'aide d'un traitement informatique de ces images, on peut extraire les régions cérébrales pour lesquelles le débit sanguin a changé entre la condition de contrôle et l'exécution de la tâche et en déduire que ces régions ont participé à cette tâche. Ces régions sont reportées en couleurs sur l'anatomie cérébrale sous-jacente. Bien que l'imagerie neurofonctionnelle, aujourd'hui, ne permette pas de descendre à l'échelle des neurones, les exemples rassemblés dans ces pages tendent à montrer que les circuits cérébraux utilisés par l'activité de pensée' sont communs avec ceux utilisés par des processus de perception ou d'action réels. Ce résultat n'est pas surprenant a priori, si on considère que certaines formes de pensée (créer et voir une image mentale, imaginer une musique, inventer une histoire, évoquer des souvenirs...) ne sont autres que des simulations ou reproductions internes d'évènements que nous avons vécus ou que nous pourrions vivre. Au delà de l'identification des régions impliquées dans les processus cognitifs, des travaux en cours laissent présager qu'un jour nous pourrions peut-être même avoir accès en partie à la nature de l'information traitée par les différentes régions de notre cerveau, et donc, d'une certaine manière, à une petite fraction du contenu de nos pensées... Mot(s) clés libre(s) : anatomie cérébrale, Broca, cerveau, fonction cognitive, imagerie cérébrale, imagerie médicale, imagerie par résonance magnétique, IRM, language, matière blanche, matière grise, motricité, neuroimagerie, neurone, neuroscience, pensée, région cérébrale, She
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Approche Neurosensorielle du Langage Oral (ANLO)
/ Université Montpellier-II, Unisciel
/ 2010
/ Unisciel
Devau Gina
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La production de ressources numériques ANLO présente les connaissances actuelles sur les processus neurobiologiques impliqués dans le langage oral humain. Le Langage oral qui parait être un outil de communication banal et si simple, est pourtant indispensable et complexe. Nous abordons dans ANLO les mécanismes impliqués dans la compréhension du langage oral depuis l’oreille jusqu’au cerveau et ainsi que certains de leurs dysfonctionnements. En effet, le cerveau intègre l’information auditive mais interprète également bien d’autres informations sensorielles et mémorisées.
Ce document s'inscrit donc dans le domaine des Neurosciences présente les thèmes suivants: Les aspects physiques et sensoriels liés au son ; Les aspects anatomiques, cellulaires et moléculaires de la transmission des messages sensoriels et nerveux ; Les mécanismes neurosensoriels associés, intégration des messages au niveau cérébral ; Le rôle de la mémoire et de ses troubles ; Présentation des processus liés au dysfonctionnement de compréhension. Mot(s) clés libre(s) : langage, audition, oreille, cochlée, organe de Corti, cerveau, aire de Wernicke, aire de Broca, mémoire, ANLO
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02 - La neuropsycholinguistique 150 ans après Paul Broca (Crisco)
/ Canal-u.fr
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Journée d’étude : "Cerveau et
Langage", présentée par Jacques FRANCOIS (Université de Caen)et
Jean-Luc NESPOULOUS (Toulouse 2 & I.U.F.)
Date : le jeudi 11 décembre 2014, de 9 h à 18 heures,
Journée scientifique du CRISCO (E.A. 4255)
Campus 1 - Bâtiment B - Amphi HUET
Université de Caen Basse-NormandieJean-Luc NespoulousPaul Broca, Carl Wernicke et leurs successeurs ont mis
en place, de la fin du 19ème jusqu’au milieu du 20ème
siècle, un ‘dogme’, aux fondements anatomo-cliniques, qui a connu d’emblée un
franc succès suivi de bon nombre de vicissitudes. Le réductionnisme initial de
la version ‘standard’ de la zone du langage dans le cerveau humain et le
simplisme des conceptions en matière de langage émanant des seuls
neurologues/pionniers n’ont pas
tardé à devoir affronter de nombreuses
‘exceptions’ qu’il convient d’examiner encore aujourd’hui, environ 150 ans après la mort de Paul Broca.L’examen de ces nombreux ‘bémols’ au dogme initial,
plus que jamais d’actualité, constituera l’épine dorsale de l'exposé introductif
de la journée du 11 décembre. Mot(s) clés libre(s) : cerveau, neuropsychologie, langage, neuropsycholinguistique, crisco, Paul Broca
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