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par Michel Cornaton (Université Lyon 2)De la construction d’une identité nationale à la guerre d’indépendance algérienne (2)Une guerre de reconquête coloniale : session thématique (prés. Franck Renken)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne 350 000 Algériens regroupés, 1 200 000 « recasés », c’est-à-dire une sorte de déportés clandestins, des dizaines de milliers de prisonniers, la plupart dans des camps d’internement, dont quatre en France. Si l’on fait les comptes, on s’aperçoit que près de 40 % de la population algérienne a été déplacée et enfermée. Devant pareils chiffres, on peut comprendre que certains aient parlé de politique génocidaire. En tout cas, nous ne nous trouvons pas devant un simple « déracinement », plus dramatique que les autres. Les excès de la thèse sociologique finissent par gommer les dimensions historiques et politiques d’un véritable phénomène social total.La mémoire des camps de regroupement dérange autant les autorités algériennes que françaises, aujourd’hui comme hier, ce qui explique d’abord le silence qui les entoure : les camps et les regroupés n’existent plus parce que le pouvoir, sous toutes ses formes, l’a décidé.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard
Mot(s) clés libre(s) : algérie (1954-1962- guerre d'algérie), camps de regroupement (algérie), colonies (administration)