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Le cancer à travers les consultations épistolaires envoyées au docteur Samuel Tissot / Nahema Hanafi
/ Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 21-01-2011
/ Canal-U - OAI Archive
HANAFI Nahema
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Le cancer à travers les consultations épistolaires envoyées au docteur Samuel Auguste Tissot / Nahema Hanafi. Dans "Histoire du cancer (1750-1950)", colloque international organisé par le laboratoire FRAMESPA (université Toulouse II-Le Mirail), l'Institut Claudius Regaud et le Centre d'Études d'Histoire de la Médecine. Toulouse : Université Toulouse II-Le Mirail, Institut Claudius Regaud, 20-22 janvier 2011. Thématique 1 : Interrogations et incertitudes (1750-1890), 21 janvier 2011.Les consultations épistolaires envoyées au docteur lausannois Samuel Auguste Tissot sont d'une grande richesse pour l'étude du cancer au XVIIIe siècle. Elles permettent d'appréhender cette maladie à partir des perceptions des malades et de leurs soigneurs, mais aussi de comparer ces représentations avec celles des autres pathologies. Sans être la maladie du siècle des Lumières, le cancer renvoie à des processus narratifs comparables à ceux des pathologies les plus répandues de l'époque. Il s'agit pour ces souffrants de prendre conscience du mal par l'observation de soi qui laisse plus ou moins rapidement la place à l'expertise du toucher médical. Les causes du mal sont ensuite évoquées et mises en scène à l'aide des différentes théories médicales à la disposition des malades. En dehors des différents rapprochements qui peuvent être fait entre le cancer et les autres pathologies, on remarque une crainte certaine vis-à-vis de cette maladie, renforcée ou non par la peur de sa contagiosité. Ces lettres envoyées à Samuel Tissot permettent également, par des études de cas, de retracer les voyages thérapeutiques entrepris par les malades et les choix de médecine qu'ils mettent en place, entre automédication, médecine officielle et médecine illégale. Mot(s) clés libre(s) : cancer (diagnostic), consultation médicale (18e siècle), relations médecin-patient (18e siècle), Samuel Auguste André David Tissot (1728-1797)
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Le sarcome d'Arthur Rimbaud / Gilbert Guiraud
/ Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 22-01-2011
/ Canal-U - OAI Archive
GUIRAUD Gilbert
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Le sarcome d'Arthur Rimbaud / Gilbert Guiraud. Dans "Histoire du cancer (1750-1950)", colloque international organisé par le laboratoire FRAMESPA (université Toulouse II-Le Mirail), l'Institut Claudius Regaud et le Centre d'Études d'Histoire de la Médecine. Toulouse : Université Toulouse II-Le Mirail, Institut Claudius Regaud, 20-22 janvier 2011. Thématique 4 : Histoire du cancer (1750-1950) : Perceptions et représentations, 22 janvier 2011. L’histoire de la maladie qui va en quelques mois emporter Arthur Rimbaud commence au tout début de l’année 1891. Le 20 février, il écrit : « Je crois qu’il a dû se développer dans le genou droit une douleur arthritique... douleur qui me torture, me prenant seulement la nuit ! ». La situation va aller en se dégradant obligeant Rimbaud à quitter Le Harar pour Aden. Sur les conseils du médecin il décide de revenir en France pour se faire traiter. Il est hospitalisé à l’hôpital de la Conception à Marseille le 20 mai. Il sera amputé le 27 mai. Son état va se détériorer vite. Fin juillet, il décide de partir à Roche auprès de sa mère et d’Isabelle sa sœur. Il retourne à Marseille « pour essayer de guérir ». Mais à partir de cette date les évènements se précipitent. Il dicte à Isabelle le 9 novembre sa dernière lettre qui se termine par cet espoir vain : « dites-moi à quelle heure je dois être transporté à bord.... ». Il meurt le 10 novembre 1891.Quelle est la maladie dont est mort Rimbaud ? Pour les médecins de Marseille l’affaire est apparemment entendue dès le premier jour de son hospitalisation. Sur son billet du registre des entrées il est en effet d’emblée précisé : néoplasme de la cuisse et sur le registre des décès : carcinose généralisée. Le diagnostic le plus probable reste donc celui d’ostéosarcome paraostéal.C’est, au-delà de l’événement littéraire, une histoire médicale qui continue à nous interroger.1. Cette histoire illustre l’importance de l’écoute clinique et de l’ancrage de la démarche diagnostique dans la parole. Il suffit de lire la lettre à Isabelle du 15 juillet. C’est la démonstration que le signe, qui n’existe que dans le corps par la parole du sujet, peut se suffire à lui-même pour fonder un diagnostic.2. Cette histoire nous révèle par ailleurs le regard critique de Rimbaud sur le milieu hospitalier et la relation médecin/malade à la fin du XIXe siècle avec des médecins qui usent d’un double langage évitant de dire la vérité au malade.3. Enfin cette histoire dit l’importance de l’accompagnement en fin de vie et le rôle qu’a joué Isabelle auprès d’Arthur Rimbaud. Mot(s) clés libre(s) : Arthur Rimbaud (1854-1891), cancer (diagnostic), relations médecin-patient
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