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La lutte contre le cancer en 1950 / Patrice Pinell
/ Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 22-01-2011
/ Canal-U - OAI Archive
PINELL Patrice
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La lutte contre le cancer en 1950 / Patrice Pinell. Dans "Histoire du cancer (1750-1950)", colloque international organisé par le laboratoire FRAMESPA (Université Toulouse II-Le Mirail), l'Institut Claudius Regaud et le Centre d'Études d'Histoire de la Médecine. Toulouse : Université Toulouse II-Le Mirail, Institut Claudius Regaud, 20-22 janvier 2011. Thématique 4 : Histoire du cancer (1750-1950) : Perceptions et représentations, 22 janvier 2011. Cette présentation analyse les changements affectant les institutions, les traitements et l’organisation de la lutte contre le cancer entre 1945 et 1960. La recherche entend traiter trois problèmes sociologiques. Le premier est celui de l’interdépendance entre les changements propres à cet espace et ceux qui, plus globalement concernent l’ensemble des institutions du champ médical. Le deuxième est celui relatif à l’importation d’innovations scientifiques et techniques produites aux États-Unis dans l’espace cancer français, à savoir les applications médicales de l’énergie nucléaire (isotopes radioactifs, Bêtatron, Bombe au Cobalt) et la chimiothérapie. Le troisième problème concerne l’analyse des relations qui peuvent être établies entre les transformations d’un espace et le renouvellement générationnel des agents investis dans cet espace.La communication de Patrice Pinell s’attache à montrer que la dynamique des changements est déterminée par l’interpénétration des stratégies conservatrices de ceux qui occupent les positions de pouvoirs institutionnels et des stratégies novatrices de deux groupes d’outsiders qui se différencient des médecins dominants sur deux plans, leur investissement dans la recherche médicale et leur engagement pendant la guerre dans la résistance. Mot(s) clés libre(s) : cancer (recherche), cancer (thérapeutique), centres de lutte contre le cancer, histoire de la médecine (20e siècle), innovations médicales (cancérologie), lutte contre le cancer (aspect sociologique), politique sanitaire (France)
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L'histoire des services du cancer : différences nationales et concordances / John Pickstone
/ Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 22-01-2011
/ Canal-U - OAI Archive
PICKSTONE John
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L'histoire des services du cancer : différences nationales et concordances dans la mise en œuvre des traitements - The Historicity of Cancer Services : National Differences and the Cumulation of the Major Treatment Modalities / John Pickstone. Dans "Histoire du cancer (1750-1950)", colloque international organisé par le laboratoire FRAMESPA (université Toulouse II-Le Mirail), l'Institut Claudius Regaud et le Centre d'Études d'Histoire de la Médecine. Toulouse : Université Toulouse II-Le Mirail, Institut Claudius Regaud, 20-22 janvier 2011. Thématique 3 : Institutionnalisation de la lutte contre le cancer (1914-1950), 22 janvier 2011. To a remarkable degree, the history of cancer services shows the accumulation of different modalities, especially surgery, radiotherapy and chemotherapy. This review asks about the structural features of these different modalities and the ways in which new ones were added -sometimes in contestation with the old. It explores how conditions in different nations favoured different modalities, and the subsequent effects on patterns of services. It concludes by examining possible uses of history in this key field of medicine.> [La communication en anglais de M. Charles Hayter est traduite en simultané en français par Madame Solange Hibbs, directrice du Centre de Traduction, d'Interprétation et de Médiation linguistique (CETIM) de l'Université Toulouse II-Le Mirail]. Mot(s) clés libre(s) : cancer (chimiothérapie), cancer (thérapeutique), lutte contre le cancer, politique de santé publique, radiothérapie, traitements anticancéreux (Etats-Unis), traitements anticancéreux (Europe)
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"Le pavillon des cancéreux" d'Alexandre Soljenitsyne / Pierre C. Lile
/ Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 22-01-2011
/ Canal-U - OAI Archive
LILE Pierre C.
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"Le pavillon des cancéreux" d'Alexandre Soljenitsyne / Pierre C. Lile. Dans "Histoire du cancer (1750-1950)", colloque international organisé par le laboratoire FRAMESPA (université Toulouse II-Le Mirail), l'Institut Claudius Regaud et le Centre d'Études d'Histoire de la Médecine. Toulouse : Université Toulouse II-Le Mirail, Institut Claudius Regaud, 20-22 janvier 2011. Thématique 4 : Histoire du cancer (1750-1950) : Perceptions et représentations, 22 janvier 2011. Malgré son titre et son sujet, cet ouvrage, paru dans sa traduction française en 1968, s’inscrit bien dans l'œuvre de l’écrivain, car l’ombre géante et sinistre du goulag stalinien et de la relégation à vie plane sur tous les personnages (médecins et malades) de l’Hôpital. Roman récit très autobiographique (écrit dix ans après la propre hospitalisation de Soljenitsyne dans le même service) le livre contient, à la fois, un précieux témoignage sur le fonctionnement d’un « hôpital du Cancer » dans les années 1950 dans l’ex-empire soviétique -très proche, nous le savons, de ce qui se passait en France à la même époque- et l’immense diversité des destins humains confrontés à la maladie, à la souffrance et à la mort.Privilégiant l’aspect médical et anthropologique, cette communication étudie, dans une sorte de dialectique de la dualité, le rapport entre l’extérieur (la vie avant) et l’intérieur (le lieu clos de la salle commune) ; celui entre malades (les hommes) et médecins (les femmes) entre radiothérapeutes et chirurgiens, entre thérapeutique orthodoxe et médecine parallèle…Au centre du livre, le cancer, miroir de la destinée, est ici assimilé au « Mal » philosophique ou religieux. Mot(s) clés libre(s) : Alexandre Soljenytsine (1918-2008), cancer (dans la littérature), cancer (thérapeutique), centres de lutte contre le cancer (URSS), relations patient-médecin, URSS (20e siècle)
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Agir contre le cancer dans les hospices civils de Toulouse de 1880 à 1914 / Bérengère Lacassagne
/ Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 21-01-2011
/ Canal-U - OAI Archive
LACASSAGNE Bérengère
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Agir contre le cancer dans les hospices civils de Toulouse : bistouri et rayons au cœur de la prise en charge des malades de 1880 à 1914 / Bérengère Lacassagne. Dans "Histoire du cancer (1750-1950)", colloque international organisé par le laboratoire FRAMESPA (université Toulouse II-Le Mirail), l'Institut Claudius Regaud et le Centre d'Études d'Histoire de la Médecine. Toulouse : Institut Claudius Regaud, 20-22 janvier 2011. Thématique 2 : Pour une meilleure prise en charge thérapeutique (1890-1914), 21 janvier 2011.L’enjeu de cette communication de Bérangère Lacassagne est de rendre compte de la prise en charge des cancéreux à Toulouse entre 1880 et 1924, en s’appuyant à la fois sur les aspects dynamiques et sur les insuffisances constatés au cours de ses recherches. L’intérêt est de faire le lien entre les avancées fondamentales, qui ont servi la thérapie cancéreuse, et leur application concrète dans une ville de province, considérée vers 1900 comme un "gros village", selon certains historiens. Les capacités et les moyens thérapeutiques mis en œuvre à Toulouse, en mettant notamment l’accent sur les hospices civils de la ville -même si les rôles des médecins de quartiers et des cliniques privées sont aussi évoqués- montrent alors le dynamisme de la chirurgie toulousaine et la longue mise en place du service d’électrothérapie. Mot(s) clés libre(s) : cancer (électrothérapie), cancer (thérapeutique), hospices (Toulouse), Maurice Jeannel (1850-1918), Théodore Marie (médecin), Toulouse (19e siècle), Toulouse (20e siècle)
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L'organisation de la lutte contre le cancer au Canada (1914-1950) / Charles Hayter
/ Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 22-01-2011
/ Canal-U - OAI Archive
HAYTER Charles
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D'une médecine privée à un problème de santé publique : l'organisation de la lutte contre le cancer au Canada (1914-1950) - From Private Practice to Public Problem: the Organization of Cancer Control in Canada (1900-1950) / Charles Hayter. Dans "Histoire du cancer (1750-1950)", colloque international organisé par le laboratoire FRAMESPA (université Toulouse II-Le Mirail), l'Institut Claudius Regaud et le Centre d'Études d'Histoire de la Médecine. Toulouse : Université Toulouse II-Le Mirail, Institut Claudius Regaud, 20-22 janvier 2011. Thématique 3 : Institutionnalisation de la lutte contre le cancer (1914-1950), 22 janvier 2011.In Canada, as in other western countries, cancer treatment was increasingly institutionalized in the early decades of the twentieth century. A disease formerly treated close to patients’ homes became a condition necessitating admission to a specialized treatment facility -a “cancer clinic". The factors that led to institutionalization included the emergence of radiotherapy, the increasing authority of medical specialists, and the idea of cancer as a public health problem. By the late 1930s, nearly all provinces had some form of cancer control program which varied from radium departments in general hospitals to full-fledged programs such as Saskatchewan’s Cancer Commission. Despite these ventures, statistics consistently showed that the new cancer clinics claimed authority over less than 50% of incident cases. This paper will explore the factors which led to this inadequacy: chiefly, an over-emphasis on geographic centralization, and the resistance of a fiercely independent medical profession. Although their voices were seldom heard, it is likely as well that patients themselves were fearful of these new and less personal venues for care.> [La communication en anglais de M. Charles Hayter est traduite en simultané en français par Madame Solange Hibbs, directrice du Centre de Traduction, d'Interprétation et de Médiation linguistique (CETIM) de l'Université Toulouse II-Le Mirail]. Mot(s) clés libre(s) : cancer (thérapeutique), centres de lutte contre le cancer (Canada), lutte contre le cancer (1930-1940), politique sanitaire (centralisation), services de cancérologie (Canada)
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Des Toulousains des Lumières face au cancer : Astruc et Bécane / Didier Foucault
/ Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 21-01-2011
/ Canal-U - OAI Archive
FOUCAULT Didier
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Des Toulousains des Lumières face au cancer : Astruc et Bécane / Didier Foucault. Dans "Histoire du cancer (1750-1950)", colloque international organisé par le laboratoire FRAMESPA (Université Toulouse II-Le Mirail), l'Institut Claudius Regaud et le Centre d'Études d'Histoire de la Médecine. Toulouse : Université Toulouse II-Le Mirail, Institut Claudius Regaud, 20-22 janvier 2011. Thématique 1 : Interrogations et incertitudes (1750-1890), 21 janvier 2011.Au milieu du siècle des Lumières, la connaissance du cancer reste profondément dépendante de la théorie humorale qui a vu le jour pendant l'Antiquité. Le corpus hippocratique a mis en évidence les différents degrés d'évolution de la maladie à laquelle s'attache l'image du crabe qui étire ses pattes dans toutes les direction et entraîne le patient vers une mort inexorable. C'est toutefois Galien qui a étroitement articulé la formation des tumeurs avec le déséquilibre des humeurs. Les praticiens arabes et ceux du moyen âge occidental sont restés fidèles à ces schémas, même si certains d'entre eux ont identifié de nouveaux types de cancers. La Renaissance et le XVIIe siècle témoignent d'un scepticisme grandissant à l'égard de la théorie galénique, mais les médecins retombent toujours sur les désordres humoraux pour expliquer l'apparition et le développement d'un cancer. Alors qu'au siècle des Lumières, le cancer suscite une attention soutenue des milieux médicaux, deux Toulousains se sont penchés sur cette maladie. Le premier, Jean Astruc (1684-1766), originaire du diocèse d'Alès et formé à Montpellier, a occupé une chaire de médecine à la faculté toulousaine de 1712 à 1716. Le reste de sa carrière le tient éloigné de la capitale du Languedoc, dont il est pourtant nommé capitoul en 1731. Il devient en effet un des médecins les plus en vue du règne de Louis XV. Pensionné par le roi et pourvu d'une chaire au Collège de France et à la faculté de Paris, il a écrit de nombreux ouvrages de médecine. Il s'intéresse au cancer dans le "Traité des tumeurs et des ulcères" (1752) et dans le "Traité des maladies des femmes" (1761-1765). Dans la lignée galénique, il place le cancer à l'intérieur du vaste ensemble des tumeurs et des ulcères. Toutefois, il appartient au groupe des médecins qui considèrent qu'un choc extérieur est de nature à faire apparaître squirrhes et cancers. Aux innovations prudentes d'Astruc s'opposent les vues les plus audacieuses de Bertrand Bécane. Né à Savignac (Gers, France) vers 1728, il exerce la chirurgie à Toulouse et enseigne à l'École royale de chirurgie de la ville de 1761 à1793. Que ce soit dans son "Abrégé des maladies qui attaquent la substance des os" (1775) ou dans ses "Observations sur les effets du virus cancéreux" (1778), il se rattache au courant qui postule une origine virale de la maladie. Sur le plan thérapeutique, ils ne s'accordent guère mieux. Astruc, qui a consacré de nombreuses recherches à la vérole, tend à rapprocher les deux maladies et à préconiser un traitement à base de mercure... Bécane, au contraire, considère que les caustiques ne font qu'aggraver le mal et se montre favorable à l'extirpation chirurgicale des tumeurs. Les écrits de ces deux Toulousains, s'ils ne peuvent revendiquer une grande originalité, apparaissent moins comme des révélateurs des timides avancées médicales dans ce domaines au XVIIIe siècle, que des incertitudes théoriques et pratiques qui laissent les praticiens impuissants face à ce mal. Mot(s) clés libre(s) : Bertrand Bécane (1728 ?-17..), cancer (thérapeutique), cancérologie (18e siècle), Jean Astruc (1684-1766), médecine (histoire), recherche médicale (cancer)
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Les médecins de la Grande Guerre : utopie et progrès dans le traitement du cancer / Alain Denax
/ Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 21-01-2011
/ Canal-U - OAI Archive
DENAX Alain
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Les médecins de la Grande Guerre : utopie et progrès dans le traitement du cancer / Alain Denax. Dans "Histoire du cancer (1750-1950)", colloque international organisé par le laboratoire FRAMESPA (université Toulouse II-Le Mirail), l'Institut Claudius Regaud et le Centre d'Études d'Histoire de la Médecine. Toulouse : Institut Claudius Regaud, 20-22 janvier 2011. Thématique 2 : Pour une meilleure prise en charge thérapeutique (1890-1914), 21 janvier 2011. A la veille du premier conflit mondial, les chirurgiens pensent encore venir à bout du cancer par le seul exercice de leur art. La chirurgie, libérée de ses limites, grâce à l’anesthésie et à l’asepsie, exprime des ambitions légitimes. La radiothérapie dont on mesure les effets antitumoraux intéresse alors pourtant peu les chirurgiens. Les nécessités de la guerre vont obliger les chirurgiens à travailler en équipe, avec des radiologues, des bactériologistes, des histologistes, des physiciens, des rééducateurs et même des radiothérapeutes (on croit alors au pouvoir cicatrisant des rayons). Des centres, parfois à vocation universitaire, vont s’organiser autour d’une prise en charge pluridisciplinaire du blessé. En même temps, les premiers services de soins pour soldats cancéreux apparaissent. Cette organisation, motivée par une lutte patriotique, préfigure ce que seront plus tard, les centres de lutte contre le cancer.>> [Avertissement : certaines diapositives ou images du diaporama de M. Alain Denax issues du fonds de l'Établissement de Communication et de Production Audiovisuelle de la Défense (ECPAD) ont été volontairement "noircies" afin de respecter les droits de propriété littéraire et artistique]. Mot(s) clés libre(s) : armées (services médicaux et sanitaires), cancer (chirurgie), cancer (radiothérapie), cancer (thérapeutique), centres de lutte contre le cancer, France (1914-1918), médecine militaire
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Diffusion des approches non conventionnelles du cancer en France / Patrice Cohen, Aline Sarradon-Eck
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 17-09-2009
/ Canal-U - OAI Archive
COHEN Patrice, SARRADON-ECK Aline
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« Diffusion des approches non conventionnelles du cancer en France : des systèmes alternatifs à la diffusion scientifique officielle ». Patrice COHEN (GRIS, Univ. de Rouen) et Aline SARRADON-ECK (CReCSS, Univ. Paul Cézanne). Colloque international "Santé et mobilités au Nord et au Sud : circulations des acteurs, évolutions des pratiques". Toulouse : Association AMADES, Université de Toulouse II-Le Mirail, Institut d'Etudes Politiques (IEP) : 16-18 septembre 2009. [Intervention suivie d'un échange avec l'auditoire]. Cession C : Circulations des malades et des thérapeutes : mobilités sanitaires et négociations thérapeutiques. Atelier C3 : Mobilités des médecins.Face au système officiel de la prise en charge des cancers, les offres non conventionnelles de traitement du cancer définissent une large diversité d’approches, de produits, et de soins. Tout en épousant à la fois les formes et les interstices du système de soins conventionnel, ces offres se caractérisent notamment par leur fluidité et plasticité, par la mobilisation de vecteurs d’information et de communication spécifiques, et par un échange d’idées, de produits et de prestataires de recours.À partir d’une recherche effectuée dans trois régions françaises (Normandie, Auvergne, Provence- Alpes-Côte d’Azur) [1], la communication propose d’examiner différentes modalités de circulation des individus, des savoirs, des objets thérapeutiques et de présenter ce qui se joue en termes de reconfiguration du système de soins.- Une mobilité des leaders charismatiques : le recensement des événements grand public (conférences, salons, marchés) liés aux offres non conventionnelles de santé dans chaque région montre qu’il existe des conférenciers qui sillonnent la France afin de diffuser leurs conceptions du cancer et de sa guérison. Cette diffusion de proximité s’adresse à un public attentif à l’environnement, à la santé et à l’alimentation, composé très souvent de personnes atteintes de cancer ou de leurs proches. Elle sert très souvent de relais à une communication plus large, soit par réseaux associatifs ou corporatifs ou encore par Internet, de leur(s) ouvrage(s) sur le cancer. Elle participe à une réorganisation des savoirs sur le cancer et sur la santé par laconfrontation des paradigmes.- Une mobilité géographique des « spécialistes du cancer » : afin d’échapper au cadre d’exercice de la médecine proposé en France, des médecins, dont la pratique est fondée sur une approche non conventionnelle du cancer, se sont expatriés dans des pays limitrophes. Ce déplacement, analysé comme un contournement des dispositifs de contrôle de l’activité médicale, draine une nouvelle clientèle composée notamment de malades français cherchant un traitement complémentaire ou alternatif.- Mobilités des produits : l’identification des produits récurrents utilisés par les personnes atteintes de cancer en complément des traitements officiels montre qu’un commerce de produits accompagne la promotion d’approches complémentaires et alternatives du cancer. Il s’agit un marché qui s’appuie sur la circulation de plantes et de leurs composés, ainsi que d’aliments produits dans différentes régions du monde (Afrique, Inde, Chine, Etats-Unis, Amérique du sud, zone pacifique, etc.) et vendus en France sous forme de compléments alimentaires ou de préparations médicinales. Par ailleurs, certains produits interdits en France (produits Beljanski par exemple) sont à l’origine de mobilités des patients (se rendre dans un pays où lavente est autorisée) et de commandes par correspondance, contournant ainsi le cadre légal.[1] Cette recherche coordonnée par Patrice Cohen a pour objectif d’effectuer une comparaison anthropologique et sociologique entre la France (Normandie, Auvergne, Région Provence-Alpes-Côte d’Azur), la Belgique et la Suisse des recours non conventionnels des personnes atteintes de cancer. Cette communication doit beaucoup aux apports collectifs des chercheurs de ce projet : Aline Sarradon-Eck et Coralie Caudullo (CReCSS, Université d’Aix-Marseille), Patrice Cohen, Émilie Legrand, Ludovic Jamet, Clémentine Raineau (GRIS, Université de Rouen), Olivier Schmitz et Emmanuel Lenel (CES, Faculté Saint-Luis de Bruxelles, Ilario Rossi et Barbara Müller (IAS, Université de Lausanne), et Marie Ménoret (Université de Paris 8). Mot(s) clés libre(s) : anthropologie de la santé, cancer (thérapeutique), médecines parallèles, médecins, migration intérieure, migrations
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Les prises en charge alternatives du cancer au Canada (1914-1950) / Barbara Clow
/ Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 22-01-2011
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CLOW Barbara
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Points de vue populaires, politiques et professionnels sur les prises en charge alternatives du cancer au Canada (1914-1950) - Popular, political and professional perspectives on alternative cancer care in Canada, 1914-50 / Barbara Clow. Dans "Histoire du cancer (1750-1950)", colloque international organisé par le laboratoire FRAMESPA (université Toulouse II-Le Mirail), l'Institut Claudius Regaud et le Centre d'Études d'Histoire de la Médecine. Toulouse : Université Toulouse II-Le Mirail, Institut Claudius Regaud, 20-22 janvier 2011. Thématique 3 : Institutionnalisation de la lutte contre le cancer (1914-1950), 22 janvier 2011. In many parts of the world, the medical profession spear-headed the fight against cancer during the twentieth century: undertaking research, leading campaigns to build hospitals, advisinggovernments on public policy, and supporting organizations dedicated to public education. In the process, the medical profession consolidated its leadership of the cancer establishment.While doctors have undoubtedly been integral to the institutionalization of cancer care, their authority has not been uncontested. In early-twentieth-century Canada, the perspectives of patients, politicians and alternative practitioners also influenced the institutionalization of cancer care, constraining the power of the medical profession to dictate policy, practice standards,and therapeutic choices.> [La communication en anglais de M. Charles Hayter est traduite en simultané en français par Madame Solange Hibbs, directrice du Centre de Traduction, d'Interprétation et de Médiation linguistique (CETIM) de l'Université Toulouse II-Le Mirail]. Mot(s) clés libre(s) : Canada (20e siècle), cancer (thérapeutiques alternatives), Hendry Connell, histoire de la médecine (Canada), John Hett, lutte contre le cancer (médecines parallèles), Rene Caisse (1888-1978)
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Expérimentation et thérapeutique : le cas Doyen (1859-1916) / Anne Carol
/ Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 21-01-2011
/ Canal-U - OAI Archive
CAROL Anne
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Expérimentation et thérapeutique : le cas Doyen (1859-1916) / Anne Carol. Dans "Histoire du cancer (1750-1950)", colloque international organisé par le laboratoire FRAMESPA (université Toulouse II-Le Mirail), l'Institut Claudius Regaud et le Centre d'Études d'Histoire de la Médecine. Toulouse : Institut Claudius Regaud, 20-22 janvier 2011. Thématique 2 : Pour une meilleure prise en charge thérapeutique (1890-1914), 21 janvier 2011.Au cours de l’été 1891, un scandale éclate dans la presse. Un membre de l’Académie de médecine révèle qu’un médecin, vite identifié comme le chirurgien rémois Eugène Doyen, aurait pratiqué quelques années auparavant une greffe de tumeur cancéreuse sur des patients pour vérifier l’inoculabilité du cancer. La presse locale, nationale et professionnelle s’emparent de la nouvelle et la transforment en un feuilleton qui dure tout l’été. Ces sources servent de base à cette communication. L’affaire de « la greffe cancéreuse », par son caractère transgressif, offre un observatoire privilégié à l’historien de la médecine et de ses rapports avec la société : Anne Carol s’efforce dans cette communication, d’une part de comprendre la genèse possible de cette pratique expérimentale, d’autre part, de démêler les enjeux et les représentations à l'œuvre dans les interprétations du cas Doyen. Mot(s) clés libre(s) : cancer (chirurgie), cancer (thérapeutique), Eugène Doyen (1859-1916), histoire de la médecine (France), Victor Cornil (1837-1908)
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