Dans toutes les sociétés européennes, avec des différences légères, on assiste à une montée de la violence intérieure : insécurité, atteintes aux biens, incivilités, hooliganisme. Les discussions sur la réalité quantitative du phénomène sont ouvertes mais le sentiment d'insécurité est réel. Il tient non seulement à la délinquance effective mais aussi à la désagrégation des relations sociales, à l'individualisme, à la privatisation de la sécurité pour des raisons à la fois économiques et de contractualisation de la société. Adresse plénière : Françoise Héritier, Collège de France Modérateur : Jean Birnbaum, journaliste, producteur à France Culture Julia Kristeva, Université Paris 7 Yves Michaud, Université Paris 1 Olivier Mongin, Directeur de la revue Esprit
Mot(s) clés libre(s) : 2002, collège, démocratie, france

Les démocraties européennes sont chacune confrontées à l'existence de communautés plus ou moins intégrées (communautés d'origine post-coloniale, immigrés, communautés régionales en cours de résurgence). Elles ont besoin d'intégrer ces communautés, tout en résistant à des pressions migratoires de plus en plus fortes. Les conditions d'intégration ne sont plus les mêmes que par le passé. De même que ne sont plus les mêmes les conditions de contrôle des flux migratoires. Qu'est-ce qui peut aujourd'hui produire de la communauté - ou la défaire ? Adresse plénière : Zygmunt Bauman, Université de Leeds Modérateur : Robert Maggiori, philosophe, Libération Chantal Mouffe, University of Westminster Gérard Noiriel, EHESS Catherine Wihtol de Wenden, IEP Paris
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Les activités publiques se déroulent sous la lumière des médias. C'est peu surprenant dans des sociétés d'opinion publique dont le caractère démocratique s'est justement constitué à travers la constitution d'une sphère publique. Il se trouve que l'opinion publique de la sphère démocratique classique n'est pas l'opinion publique des sondages et des médias. Comment est perçue et prise en compte cette pression des médias dans des activités publiques comme les activités militaires, le domaine juridique et judiciaire, les comportements des hommes politiques, sans oublier les médias eux-mêmes qui bien souvent fonctionnent par auto-référence en tournant en cercle sur eux-mêmes. Comment peut-on en tenir compte sans tomber sous leur domination ? Modérateur : Yves Michaud, Philosophe Christian Delanghe, Général de corps d'armée Olivier Mazerolle, France Télévision Pascal Perrineau, CEVIPOF Pierrette Poncela, Université Paris 10
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Les démocraties actuelles reposent non seulement sur la liberté mais plus encore sur l'égalité - égalité des droits, égalité par rapport à la protection de l'Etat, égalité économique par redistribution. Qu'est-ce qui dans cette égalité est réel et qu'est-ce qui est fictif ou tend à le devenir dans des sociétés en développement (et retournements) économique rapide, où perdurent des castes et des élites, notamment à travers la reproduction du système éducatif ou les inégalités de revenus créateurs de rente ? Adresse plénière : Marc Fleurbaey, Université de Pau Modérateur : Gérard Dupuy, journaliste Libération Catherine Audard, London School of Economics Genevieve Koubi, Université Cergy-Pontoise Thomas Piketty, Ecole Normale Supérieure
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Conclusion par Gabriel Leroux, coordinateur du forum Allocution plénière : Michelle Perrot, Université Paris 7
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Les sciences et les techniques pèsent de plus en plus sur les conditions d'existence aussi bien collectives qu'individuelles. Les démocraties doivent réguler les conséquences des développements scientifiques et techniques, faire face aux conséquences de ces développements et souvent aussi faire des choix et des arbitrages. Comment est-il possible de respecter à la fois les conditions de la recherche scientifique et du libre-examen et les choix des citoyens en le faisant dans des conditions d'information satisfaisantes pour tous les acteurs ? Où peuvent être les lieux de débat et d'information d'une " démocratie cognitive " . Adresse plénière : Marie-Angèle Hermitte, CNRS Modérateur : Patrice Lanoy, journaliste scientifique, Planète Future Didier Houssin, Directeur de l'Etablissement Français des Greffes Gérard Mégie, Président du CNRS Claude Weisbuch, Ecole Polytechnique
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This project seeks to discern the physical and conceptual boundaries of the Tibetan region of Gyalthang, in southern Kham.  At issue are questions about the relationships between older conceptualizations of place and newer understandings of identity vis place in twenty first century Sino-Tibetan borderlands. How do the various peoples who live within its boundaries understand Gyalthang? Following the theoretical work of Jonathan Z. Smith (Map Is Not Territory, 1978), I argue that the complex and dynamic webs of ethnic identity in the region neither conform to fixed physical or conceptual boundaries, nor elevate Gyalthang or even Kham as a central aspect of homeland for many of its inhabitants.  My work is based on an evaluation of historical sources coupled with ethnographic and folkloric data gathered during fieldwork conducted over the past twenty-five years in Gyalthang. Do Gyalthangpa (Tibetans of rGyal Thang) understand themselves to be Khampas? Today, Gyalthang is part of Northwest Yunnan Province of the P. R. China, roughly corresponding to Shangri-La County (Ch. xianggelila xian 香格里拉县), and more expansively the Diqing Tibetan Autonomous Prefecture (Ch. diqing zangzu zizhizhou 迪庆藏族自治州). Gyalthangpa speak several local Tibetic languages (Bartee, 2007), and there are pockets within this territory where Tibetan inhabitants identify neither as Gyalthangpa nor Khampa. While Ganden Sumtseling Monastery was, since the late seventeenth century (Schwieger, 2011; Bstanpa rGyalmtshan, 1985, Hillman 2005), an important center of identity-gravity in the region, some of the geographical areas controlled by the eight kangtsens (monastic colleges) fall outside of Gyalthang. Gyalthang cannot be cleanly defined by the constellations of monastic power. With no specific historical political or religious demarcation of the boundaries of Gyalthang, and with no unified linguistic or ethnic identity, what then makes (or made) Gyalthang Gyalthang?  International conference “Territories, Communities, and Exchanges in the Sino-Tibetan Kham Borderlands,” Februray 18-20, 2016. This conference is an outcome of a collaborative ERC-funded research project (Starting grant no. 283870). For more information, please visit the project's Website: http://kham.cnrs.fr
Mot(s) clés libre(s) : UPS2259, CEH, Centre d'Etudes Himalayennes, Eric Mortensen, Boundaries of the Borderlands: Mapping Gyalthang, Territories, Communities, and Exchanges in the Kham Sino-Tibetan Borderlands, ERC (European Research Council), Guilford College

Enregistrement des questions posées par les élèves et de l'animation interactive réalisée au collège de Mankountan, Préfecture de Boffa, Guinée, le 25 avril 2015 dans le cadre de la campagne OMS - UNICEF - Croix Rouge de sensibilisation pour les élèves et les APAE, intitulée "Ébola est là, protégeons nous et notre famille contre cette maladie".
Mot(s) clés libre(s) : croix rouge, français, UNICEF, Boffah, Mankountan, collège, pédagogie, collégiens, élèves, maladie à virus Ebola, rumeurs, Afrique de l'Ouest, Guinée, video, sensibilisation, éducation sanitaire, OMS, soussou

A growing body of evidence suggests that delusional or hallucinatory experiences are much more frequent in subjects from the general population than the prevalence of cases of psychotic disorders, thereby suggesting the existence of a symptomatic continuum between subjects from the general population and clinical cases of psychosis. Exploring the risk factors modulating the expression of psychosis-like signs in non-clinical populations may better contribute to elucidate the etiology of psychosis than research restricted to subjects at the endpoint of the distribution of the psychotic dimension. The high frequency of psychosis-like experiences in non-clinical population has also implications with regard to the feasibility of programs aimed at favouring early detection of psychotic disorders. Les études en population générale montrent que la fréquence des expériences/idées délirantes et hallucinatoires est nettement plus élevée que la prévalence des troubles psychotiques. Ces données suggèrent qu'il pourrait exister un continuum entre les sujets de la population générale et les sujets identifiés comme présentant un trouble psychotique au sens clinique du terme. Les étude sur la vulnérabilité psychotique dans des populations non cliniques contribuent á élucider l'étiologie des troubles psychotiques, et permettent de mieux comprendre les facteurs de risque et de protection qui modulent l'expression de cette vulnérabilité. Le fait que les expériences d'allure psychotique soient relativement fréquentes chez les sujets de la population générale doit être pris en compte pour évaluer la faisabilité des programmes d'identification précoce des troubles psychotiques. Origine SPI-EAO CERIMES Canal-U Santé et Sport Générique Auteur: Hélène Verdoux Université Victor Segalen Bordeaux2 INSERM U657, IFR Santé Publique
Mot(s) clés libre(s) : anxiété, Collège de France, persecution, psychiatrie, psychose

MINI - SYMPOSIUM COLLEGE DE FRANCE« Voir c'est croire : imagerie des processus infectieux in vitro et in vivo. »8h45 Philippe Sansonetti (Collège de France/Institut Pasteur, Paris): Introduction
Mot(s) clés libre(s) : Collège de France, Microbiologie, symposium