Tri :
Date
Editeur
Auteur
Titre
|
|
10 - Filmer les moines (2)
/ Laure De Scitivaux
/ 16-10-2014
/ Canal-u.fr
AUBIN-BOLTANSKI Emma
Voir le résumé
Voir le résumé
Huit chercheuses
appartenant à plusieurs équipes du LabEx ont posé leur caméra dans l’Abbaye de
la Trappe en septembre 2013, pour réaliser quatre portraits de moines. Elles
présenteront les résultats de leur travail, dans le champ et hors-champ. Mot(s) clés libre(s) : sociologie, ethnologie, Epistémologie, Philosophie des sciences et des techniques, christianisme, sciences des religions, Sociologie des cultures, sciences de la société, Sciences de l’homme, anthropologie, coutumes religieuse
|
Accéder à la ressource
|
|
Coutume et sentiments moraux chez Beccaria / Philippe Audegean
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 28-11-2008
/ Canal-U - OAI Archive
AUDEGEAN Philippe
Voir le résumé
Voir le résumé
Dans "Des délits et des peines" (1764-1766), Beccaria lutte contre le règne des coutumes dans la vie du droit : sa bataille juridique contre les droits coutumiers s’accompagne d’une bataille philosophique contre la doctrine aristotélicienne de la prudence et de l’équité. Le droit ne doit pas, sous prétexte de sa complexité, être livré à la fausse sagesse coutumière des juristes mais se soumettre aux calculs éclairés de la raison : l’esprit philosophique doit se substituer à l’esprit juridique.Beccaria ne demande pourtant pas aux citoyens d’exercer leur raison toutes les fois qu’ils doivent obéir à la loi : il s’agit bien entendu de fonder de nouvelles habitudes morales, soit une nouvelle coutume. Au projet juridique de codification du droit se trouve ainsi associée l’anthropologie philosophique de l’empirisme : association des idées, mécanismes de l’esprit, pédagogie de la répétition. Il y a donc, dans "Des délits et des peines", deux concepts de coutume ou d’habitude. Le premier est négatif et s’inscrit dans un vaste projet des Lumières : substituer les éclairages de la raison aux aveuglements de la coutume. Mais l’autre est positif et associé par Beccaria aux « sentiments moraux », aussi lents à se former que rapides à se détruire, indispensables à la cohésion civile et aux valeurs collectives, fondés sur l’exercice empiriste de la répétition et de l’association. Y a-t-il tension ou équilibre entre ces deux concepts ? Les sentiments moraux doivent prendre la relève des droits coutumiers : que gagne-t-on exactement au change ?Communication donnée dans le cadre des 4e Rencontres internationales La Boétie de Sarlat organisées par la Société des amis de La Boétie au Centre culturel de Sarlat, du 26 au 28 novembre 2008, colloque "La coutume : formes, représentations et enjeux ".Voir les autres vidéos du colloque Mot(s) clés libre(s) : anthropologie philosophique, Cesare Beccaria (1738-1794), coutume (droit), droit coutumier, droit et morale, épistémologie, pensée politique et sociale, philosophie (18e siècle), philosophie du droit
|
Accéder à la ressource
|
|
Les rites funéraires à Wallis (Polynésie occidentale)
/ DCAM - Département Conception et Assistance Multimédia - Université Bordeaux Segalen, Service Culturel - Université Victor Segalen Bordeaux 2
/ 08-12-2004
/ Canal-U - OAI Archive
CHAVE-DARTOEN Sophie
Voir le résumé
Voir le résumé
Territoire d’outre-mer fier des ses particularités, Wallis est un territoire de paradoxe où chaque fait social oscille entre tradition et modernité. L’organisation des cérémonies funéraires est très significative de cette continuité des pratiques et représentations de la société ancienne. Avec la christianisation, on aurait pu croire que les rites très anciens allaient disparaitre ou perdre de leur importance mais ils furent en réalité « intégrés » aux coutumes catholiques. La cérémonie du kava, rite de passage à l’état d’ancêtre, a aujourd’hui lieu en présence d’un prêtre. Wallis forme ainsi un exemple rare de coexistence, de superposition entre rites païens et rites chrétiens. La conférence a été donnée à l'Université Victor Segalen Bordeaux 2 dans le cadre du cycle de conférences "L'invité du Mercredi" / Saison 2004-2005 sur le thème "La mort - Regards croisés". Service culturel Université Victor Segalen de Bordeaux 2 / DCAM / Mot(s) clés libre(s) : culte des morts, funérailles, mœurs et coutumes, rites et cérémonies, wallis et futuna
|
Accéder à la ressource
|
|
Servitude volontaire et clinique de l’aliénation : coutume et mémoire / Tristan Dagron
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 26-11-2008
/ Canal-U - OAI Archive
DAGRON Tristan
Voir le résumé
Voir le résumé
Le "Discours de la servitude volontaire" rapporte expressément l'aliénation à un effet de « volonté », mais plus précisément à un consentement implicite qui procède de la coutume et de l'habitude. Cette contribution se propose d'examiner cette thèse à la lumière de la « clinique humaniste », c'est-à-dire en me fondant d'abord sur la psychologie du sens interne et de la mémoire à la Renaissance. Je tenterai de montrer comment les ressorts de la tyrannie dont parle La Boétie peuvent être rapprochés des mécanismes que l'on appellerait aujourd'hui addictifs et qui se distinguent très nettement des moyens traumatiques plus directs comme le dressage. En somme, on commande au peuple par la force, mais on contraint les élites (auxquelles s'adresse d'abord La Boétie) par la puissance du paradoxe.Communication donnée dans le cadre des 4e Rencontres internationales La Boétie de Sarlat organisées par la Société des amis de La Boétie au Centre culturel de Sarlat, du 26 au 28 novembre 2008, colloque "La coutume : formes, représentations et enjeux ".Voir les autres vidéos du colloque Mot(s) clés libre(s) : aliénation (philosophie), coutume (droit), droit et littérature, Étienne de la Boétie (1530-1563), habitude (philosophie), humanisme, tyrannie
|
Accéder à la ressource
|
|
Entre ferveur et douleur : le peuple parisien au temps des lumières
/ UTLS - la suite
/ 24-10-2003
/ Canal-U - OAI Archive
FARGE Arlette
Voir le résumé
Voir le résumé
Une conférence de l'UTLS Avec Arlette Farge (docteur en histoire moderne) Mot(s) clés libre(s) : espace urbain, moeurs et coutumes, Paris, vie urbaine
|
Accéder à la ressource
|
|
11 - Filmer les moines (3)
/ Laure De Scitivaux
/ 16-10-2014
/ Canal-u.fr
FELLOUS Sonia
Voir le résumé
Voir le résumé
Huit chercheuses
appartenant à plusieurs équipes du LabEx ont posé leur caméra dans l’Abbaye de
la Trappe en septembre 2013, pour réaliser quatre portraits de moines. Elles
présenteront les résultats de leur travail, dans le champ et hors-champ. Mot(s) clés libre(s) : sociologie, ethnologie, Epistémologie, Philosophie des sciences et des techniques, christianisme, sciences des religions, Sociologie des cultures, sciences de la société, Sciences de l’homme, anthropologie, coutumes religieuse
|
Accéder à la ressource
|
|
Mangerons-nous encore ensemble demain ?
/ Eric (CICA Vidéo Aubervilliers) Garreau
/ 17-03-2014
/ Canal-u.fr
FISCHLER Claude
Voir le résumé
Voir le résumé
L’homme est un mangeur social. Le plus souvent, les humains mangent en groupe, de manière commensale*. Il existe de façon quasi universelle, et dans chaque groupe humain, des règles gouvernant le partage de la nourriture et les modalités de l’alimentation en commun. Les « manières de table » sont inculquées aux enfants et, avec elles, à travers elles, les règles les plus fondamentales du rapport à autrui et aux proches, du partage, de la responsabilité et de la solidarité. Le fait de manger ensemble est réputé rapprocher : puisque manger la même chose, c’est produire la même chair, le même sang, c’est construire ou reconstruire symboliquement une communauté de destin. Mais la commensalité n’est pas seulement conviviale et chaleureuse. Sa fonction fondamentale, c’est aussi de marquer, de baliser la hiérarchie sociale, les distances, les proximités et surtout les relations d’obligation. Les règles qu’elle impose et sur lesquelles elle repose ont aussi un effet sur la santé : elles contribuent à régler la prise alimentaire des individus. Manger ensemble, selon les contextes et les situations, peut augmenter la consommation, la réduire ou la réguler. Or dans les pays développés ou émergents – dans certains plus que d’autres – l’alimentation devient de plus en plus individuelle, découplée des rythmes sociaux, laissée à l’initiative de chacun… Ainsi, mangerons-nous encore ensemble demain ? * cum : avec ; mensa : table.Toutes les Conférences Campus Condorcet Mot(s) clés libre(s) : moeurs et coutumes, alimentation
|
Accéder à la ressource
|
|
Je compare la loy au Roy, & la coustume au tyran... / Stephan Geonget
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 27-11-2008
/ Canal-U - OAI Archive
GEONGET Stéphan
Voir le résumé
Voir le résumé
Stephan Geonget examine la question de la coutume en la resituant au cœur des débats entre juristes qui avaient lieu alors. De fait, la question du statut juridique de la coutume est d’une actualité brûlante à la fin de la Renaissance et les opinions divergent à son propos. Forme abâtardie du droit pour les uns ou au contraire vrai fondement d’un droit civil français (encore à venir) pour les autres, la coutume suscite un débat virulent. Des juristes aussi éminents que Guy Coquille, Jean Papon, Étienne Pasquier ou Louis le Caron ne disent pas du tout d’elle la même chose. Cette mise en contexte devrait nous permettre d’examiner sur nouveaux frais la singularité de la position de Montaigne. Ses célèbres textes ne se comprennent, ne nous semble-t-il, qu’à partir de cet éclairage et répondent, d’une manière bien particulière, aux questions qui se posaient alors.Communication donnée dans le cadre des 4e Rencontres internationales La Boétie de Sarlat organisées par la Société des amis de La Boétie au Centre culturel de Sarlat, du 26 au 28 novembre 2008, colloque "La coutume : formes, représentations et enjeux ".Voir les autres vidéos du colloque Mot(s) clés libre(s) : codification du droit, coutume (droit), droit (sources), droit civil, droit coutumier (Renaissance), droit et littérature, Michel de Montaigne (1533-1592)
|
Accéder à la ressource
|
|
Coutume et connaissance empirique / Laurent Gerbier
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 27-11-2008
/ Canal-U - OAI Archive
GERBIER Laurent
Voir le résumé
Voir le résumé
La notion de coutume joue un rôle essentiel dans la description de la construction de la connaissance humaine à partir de l'expérience : elle permet en effet de comprendre le passage du particulier au général, ou du cas à la règle. Or ce processus qui gouverne la formation de la connaissance humaine (empirisme "gnoséologique") est également à l'œuvre dans la formation d'un savoir portant sur la vie politique de la cité (empirisme "civil") : on tentera donc de décrire, à partir de l'étude comparée de textes de Machiavel, La Boétie, Montaigne et Bacon, la convergence de ces deux empirismes, gnoséologique et civil, dans la pensée des Modernes.Communication donnée dans le cadre des 4e Rencontres internationales La Boétie de Sarlat organisées par la Société des amis de La Boétie au Centre culturel de Sarlat, du 26 au 28 novembre 2008, colloque "La coutume : formes, représentations et enjeux ".Voir les autres vidéos du colloque Mot(s) clés libre(s) : apprentissage des concepts, coutume (droit), droit coutumier, droit et littérature, empirisme, épistémologie, Étienne de la Boétie (1530-1563), Francis Bacon (1561-1626), humanisme de la Renaissance, Machiavel (1469-1527), Michel de Montaigne (1533-1592)
|
Accéder à la ressource
|
|
La coutume : déformation ou formation de l'homme... / Sylvia Giocanti
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 28-11-2008
/ Canal-U - OAI Archive
GIOCANTI Sylvia
Voir le résumé
Voir le résumé
La culture est le résultat d’un travail exercé sur la nature qui peut à la fois être compris comme dénaturation et comme formation acquise par la coutume. "Le Discours de la servitude volontaire" d’Étienne de La Boétie engage à penser cette ambiguïté. D’un côté, il présente la coutume comme la première raison de la servitude, et stigmatise cette dernière comme cause de la dénaturation ; d’un autre côté, il pose que la nature de l’homme est telle qu’il tient le pli que la coutume lui donne, ce qui remet en cause la pertinence même du concept de nature, qui n’est pas plus tôt posé dans sa normativité qu’il est supprimé dans le fait de la culture. La perplexité de La Boétie face à l’acceptation de la servitude, servitude issue du dressage par la coutume, nous invite ainsi à penser la coutume comme force de formation autant que de déformation, et trace les lignes essentielles de réflexion de Montaigne, Pascal, et Descartes.Communication donnée dans le cadre des 4e Rencontres internationales La Boétie de Sarlat organisées par la Société des amis de La Boétie au Centre culturel de Sarlat, du 26 au 28 novembre 2008, colloque "La coutume : formes, représentations et enjeux ".Voir les autres vidéos du colloque Mot(s) clés libre(s) : anthropologie philosophique, coutume (droit), droit coutumier, droit et littérature, Étienne de la Boétie (1530-1563), habitude (philosophie), humanisme de la Renaissance
|
Accéder à la ressource
|
|