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Les besoins de protection
/ Mission 2000 en France
/ 05-06-2000
/ Canal-U - OAI Archive
OCQUETEAU Frédéric
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Dans nos sociétés post-modernes européennes, la protection contre les infortunes du sort est revenue progressivement à l'État-gendarme puis à l'État-providence, au point que la plupart des autres instances de reproduction de l'ordre social et de régulation des désordres ont été situées dans la dépendance de l'État protecteur. Cette instance joue à la fois comme instance de sanction coercitive et comme instance de prévention des risques par le biais du contrôle des fonctionnements assurantiels. Les polices publiques civiles et militaires ont historiquement réussi à s'imposer comme les seules agences de régulation des principaux désordres. Il n'en va pas de même des missions administratives de la paix publique théoriquement assurées par la police au quotidien, car cette fonction majeure de la police apparaît aujourd'hui en crise. Cette crise se mesure à deux indicateurs : - Le premier consiste à s'interroger sur les raisons pour lesquelles les ressources du secteur marchand de la protection des personnes, des biens et de l'information ont pris une emprise considérable dans nos sociétés, et à montrer comment ce processus affecte le fonctionnement des organisations policières traditionnelles obligées de composer avec une logique du Consommateur-client de protection s'imposant progressivement. - Le second consistera à réfléchir aux raisons pour lesquelles les valeurs de sécurité-protection ont aujourd'hui pris le pas sur les valeurs de liberté et à montrer comment les pouvoirs publics, après maints tâtonnements des ministères de la Justice et de la Ville, ont mis leurs espoirs dans une nouvelle pensée et une action de police de proximité. Que signifie cette volonté du ministère de l'Intérieur de rapprocher la police des besoins de sécurité des populations et des organisations ? Comment s'y prend-on pour le faire ? Quelles chances de succès peut-on espérer d'une telle entreprise réformatrice ? L'exposé s'efforcera d'apporter des éléments rétrospectifs et prospectifs de réponse à ces questions, en mobilisant des savoirs issus de l'histoire sociale, de la sociologie policière, de la sociologie des organisations et des politiques publiques. Mot(s) clés libre(s) : criminalité, délinquance, insécurité, police, protection, sécurité urbaine, vidéosurveillance
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Economies informelles, économies criminelles : la face cachée de la mondialisation
/ Mission 2000 en France
/ 02-05-2000
/ Canal-u.fr
ENGELHARD Philippe
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"La mondialisation est-elle bien celle dont on parle ? En fait, mais nous avons du mal à en pendre conscience, la vraie mondialisation est celle de la pauvreté. Notre planète est en passe de devenir un gigantesque bidonville, insalubre et surpeuplé, dont n'émergent que quelques îlots de prospérité. Ce vaste bidonville est l'empire du crime et de l'informel. Les populations les plus pauvres n'ont d'autres choix que de construire une autre économie ou de réactiver des circuits traditionnels d'échange. Les économies populaires ne sont rien d'autre que ces économies d'échange a priori informelles, en réalité structurées par le lien social et des logiques de survie. Une autre économie émerge plus ramifiée mais aussi plus souterraine qui est l'économie criminelle. Cette dernière explose avec le dépérissement du politique, de la règle de droit et de l'éthique comme c'est le cas en Russie. Économies populaires et économies criminelles étendent leurs filets sur la quasi totalité de la planète : elles se mondialisent avec des connexions religieuses, voire intégristes, ou terroristes, pour le moins inquiétantes. La mondialisation financière autant que les paradis fiscaux facilitent ces troubles connexions. La criminalité du monde constitue avec l'environnement ainsi que la montée de la pauvreté et des inégalités l'un des plus grands défis de ce siècle. La question, cruciale, est donc de savoir comment prévenir l'apparition d'un monde encore plus inégal, plus fragmenté et plus violent et donc de renverser la logique du système dominant. Les contre-pouvoirs des consommateurs, écologistes, syndicats, ONG sont peut-être en train de domestiquer le capitalisme à un niveau mondial, en faisant jouer les ressorts du marché. C'est sur leur résistance qu'il faut miser, bien que les États aient encore à jouer un rôle considérable. Il reste que le coût de la lutte contre la pauvreté au Nord et au Sud n'est pas négligeable. Financer ce coût par de nouveaux impôts sur la consommation ou les revenus n'est guère pensable. La taxation des mouvements de fonds telle qu'on la pratique au Brésil est relativement indolore ; elle constitue très probablement la seule solution logique et réaliste. La piste de la taxation de la bulle financière n'est pas non plus à écarter. " Mot(s) clés libre(s) : économie, développement, mondialisation, criminalité, fiscalité, mafia, production
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Economies informelles, éconmies criminelles : la face cachée de la mondialisation
/ Mission 2000 en France
/ 02-05-2000
/ Canal-U - OAI Archive
ENGELHARD Philippe
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"La mondialisation est-elle bien celle dont on parle ? En fait, mais nous avons du mal à en pendre conscience, la vraie mondialisation est celle de la pauvreté. Notre planète est en passe de devenir un gigantesque bidonville, insalubre et surpeuplé, dont n'émergent que quelques îlots de prospérité. Ce vaste bidonville est l'empire du crime et de l'informel. Les populations les plus pauvres n'ont d'autres choix que de construire une autre économie ou de réactiver des circuits traditionnels d'échange. Les économies populaires ne sont rien d'autre que ces économies d'échange a priori informelles, en réalité structurées par le lien social et des logiques de survie. Une autre économie émerge plus ramifiée mais aussi plus souterraine qui est l'économie criminelle. Cette dernière explose avec le dépérissement du politique, de la règle de droit et de l'éthique comme c'est le cas en Russie. Économies populaires et économies criminelles étendent leurs filets sur la quasi totalité de la planète : elles se mondialisent avec des connexions religieuses, voire intégristes, ou terroristes, pour le moins inquiétantes. La mondialisation financière autant que les paradis fiscaux facilitent ces troubles connexions. La criminalité du monde constitue avec l'environnement ainsi que la montée de la pauvreté et des inégalités l'un des plus grands défis de ce siècle. La question, cruciale, est donc de savoir comment prévenir l'apparition d'un monde encore plus inégal, plus fragmenté et plus violent et donc de renverser la logique du système dominant. Les contre-pouvoirs des consommateurs, écologistes, syndicats, ONG sont peut-être en train de domestiquer le capitalisme à un niveau mondial, en faisant jouer les ressorts du marché. C'est sur leur résistance qu'il faut miser, bien que les États aient encore à jouer un rôle considérable. Il reste que le coût de la lutte contre la pauvreté au Nord et au Sud n'est pas négligeable. Financer ce coût par de nouveaux impôts sur la consommation ou les revenus n'est guère pensable. La taxation des mouvements de fonds telle qu'on la pratique au Brésil est relativement indolore ; elle constitue très probablement la seule solution logique et réaliste. La piste de la taxation de la bulle financière n'est pas non plus à écarter. " Mot(s) clés libre(s) : criminalité, développement, économie, fiscalité, mafia, mondialisation, production
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Sécurité et insécurité urbaines
/ Mission 2000 en France
/ 15-04-2000
/ Canal-U - OAI Archive
BAUER Alain
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"Les évènements recensés au quotidien dans les villes, les réseaux de transports, les immeubles de logements à vocation sociale, les banlieues qui marquent les limites sans cesse dépassées de la rurbanisation de notre pays, alarment à juste titre citoyens, élus, journalistes. Elles ne représentent pourtant qu'une part relativement faible des agressions verbales ou physiques supportées par les représentants des administrations, des services publics ou privés avec leurs usagers, clients ou certains habitants. Leur développement, leur violence, la jeunesse de leurs auteurs, interpellent le système social et politique qui a longtemps feint d'ignorer les réalités quand il ne s'est pas réfugié dans la contemplation de la confrontation illusoire entre les tenants d'une prévention sociale limitée à son seul objet, et les laudateurs d'une répression sans âme ni objectifs autres que l'affirmation de la force. Sans compter les tenants de la logique du "" bouc émissaire "", responsable par nature ou par couleur de peau, de tous les maux. Rien ne serait pire que de jeter l'anathème ou de s'isoler dans une stricte observance niant la complexité des problèmes posés. Il faut savoir sortir de l'affrontement entre deux intégrismes essayant chacun de démontrer la justesse d'affirmations relatives sans jamais fournir de mode d'emploi permettant de répondre à la demande sociale, ni même d'admettre que l'écoute des populations concernées pouvait précéder l'affirmation d'un dogme scientifique. Au delà du principe occidental qui renvoie la violence vers les pulsions purement animales, il faut rappeler qu'elle est d'abord une affirmation de soi. Elle a même pu, parfois, accoucher du progrès dès lors qu'elle répondait à une violence plus grande encore." Mot(s) clés libre(s) : criminalité urbaine, lutte contre la violence urbaine, mesures de sécurité, protection civile, sécurité urbaine, villes
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