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Le culte du corps dans la société contemporaine
/ UTLS - la suite, Mission 2000 en France
/ 05-12-2000
/ Canal-U - OAI Archive
VIGARELLO Georges
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Conférence du 5 décembre 2000 par Georges VIGARELLO. Le corps a pris une place nouvelle dans la société d'aujourd'hui. Non, bien sûr, qu'il soit " découvert " ou " redécouvert " : les soins de santé, d'apparence ou de beauté ont depuis longtemps, sinon depuis toujours, existé. Le corps en revanche est devenu plus important dans nos repères quotidiens, nos pratiques, nos représentations, souligné par l'investissement qu'une société plus individualiste et consommatoire autorise sur la personne et sa dimension physique, rendu plus présent par l'attention nouvelle que cette même société accorde au plaisir. Il est d'ailleurs, comme jamais, l'objet d'explorations en tous sens, espace physique " illimité " qui semble avoir pris le relais d'autres illimités aujourd'hui plus discrets . La vieille expérience de la transcendance semble s'être rabattue sur l'expérience de la sensation, cet espace intime totalement retravaillé, indéfiniment réinterrogé dont la présence a grandi avec l'affaissement des " au-delà " et des futurs idéalisés. Mot(s) clés libre(s) : apparence individuelle, corps humain, culte du corps, sociologie du corps
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Corps et expression - Isabelle Quéval
/ UTLS au lycée
/ 18-03-2010
/ Canal-U - OAI Archive
UTLS au lycée
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Une conférence de l'UTLS au LycéeCorps et expression par Isabelle QuévalLycée Charles et Adrien Dupuy (Le Puy en Velay 45) Mot(s) clés libre(s) : culte du corps, exercice physique, sport, sportivisation
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Les rondes de saint Antoine. Culte, affliction et possession à Puliyampatti (Inde du Sud)
/ 16-06-2004
/ Canal-u.fr
SEBASTIA Brigitte et Christian
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Les rondes de saint Antoine. Culte, affliction et possession à Puliyampatti (Inde du Sud)
auteurs/réalisateurs : Brigitte et Christian Sébastia
Lorsque les patients et leur famille arrivent à Puliyampatti, c’est souvent après un long parcours thérapeutique infructueux auprès des services de biomédecine, des sorciers, des prêtres devins. Les échecs thérapeutiques auxquels s’ajoutent les avis des devins, l’incompréhension des symptômes, le sentiment d’impuissance et le dépouillement financier sont autant de facteurs qui justifient le choix d’un séjour dans ce village dont le saint patron de son église est réputé pour annihiler les effets des maléfices et des esprits possédants. Comme dans de nombreuses sociétés singularisées par des cultes de possession et une forte croyance en la sorcellerie, les Tamouls considèrent que certaines maladies violentes, incurables, incompréhensibles peuvent être infligées par des divinités au tempérament ambivalent ou par des esprits malveillants manipulés par la sorcellerie ou agissant en réaction à des actes transgressifs. C’est notamment le cas des troubles mentaux et psychogènes singularisés par des comportements en inadéquation avec les règles de la vie sociale et familiale. Confrontée à l’émergence de tels troubles, la famille se doit de tout mettre en œuvre pour découvrir rapidement l’origine du mal de manière à rétablir l’ordre social et familial perturbé et à protéger la parentèle. Si l’absence d’amélioration des symptômes après les nombreuses tentatives thérapeutiques corrobore l’origine surnaturelle des troubles, une telle présomption demande à être confirmée de manière à conforter le bon choix du séjour au sanctuaire et à espérer une possible guérison. Cette confirmation est rendue possible par l’orchestration quotidienne de rituels d’exorcisme usant de sévices corporels et d’injonctions dont l’objectif est de conditionner le patient jusqu’à ce qu’il manifeste les signes de possession. Selon la nature des troubles, des patients finissent par répondre au désir de leurs proches en adoptant les gestuelles de possession calquées sur les prouesses des possédés qui les entourent. Dans tous les cas, il s’agit de personnes blessées et traumatisées par un environnement familial et/ou social violent et assujettissant. Et cette première expérience de la possession marque le commencement d’une longue série de manifestations de possession qui tendent à devenir de plus en plus fréquentes et violentes. Même si ces personnes se plaignent des douleurs engendrées par leurs gesticulations et les meurtrissures qu’elles s’infligent, elles considèrent que leurs possessions les soulagent. Le bienfait ainsi ressenti favorise leur adhésion à l’étiologie sorcière prédite par leurs proches.
Doctorat d’Anthropologie de l’EHESS Les rondes de saint Antoine
Cette recherche concerne l’étude d’un sanctuaire catholique fréquenté par des personnes affectées de troubles psychiques interprétés comme résultant d’un acte maléfique ou d’une intervention surnaturelle.
Les thèmes abordés sont:
- L’indigénisation des pratiques religieuses :
Cette étude, déjà au cœur des deux précédents travaux, est complétée par l’observation des pratiques et des rites spécifiques à cet endroit. La singularité des pratiques religieuses est due à la figure du saint qui siège dans ce sanctuaire. Saint Antoine détient la fonction de ‘divinité de famille et de caste’, de ‘divinité de village’ et aussi celles de thaumaturge et d’exorciste.
- Pluralisme médical et psychiatrie :
La médecine occidentale et le système asilaire ont été implantés en Inde par le biais de la colonisation. Leur recevabilité auprès des populations a été très mitigée du fait de craintes engendrées par des pratiques très différentes de celles utilisées par les médecines indiennes savantes et populaires. Malgré ce, le recours en première instance à la psychiatrie apparaît dans plus de la moitié des trajets thérapeutiques des patients rencontrés à Puliyampatti, la thérapie populaire ou religieuse n’étant choisie que par la suite. Quant aux médecines indiennes savantes, elles sont peu sollicitées pour soigner les troubles psychiques, alors même qu’elles possèdent une thérapeutique et une nosographie très élaborée en la matière.
- Les récits de vie et la genèse des troubles
Les récits de vie collectés auprès des patients à Puliyampatti éclairent sur les conceptions des troubles psychiques. Ils font généralement référence au contexte social et aux évènements au sein desquels les troubles sont apparus. Cela invite à s’intéresser aux obstacles auxquelles les individus, notamment les femmes, se sont confrontés durant leur vie sociale : difficulté à respecter les alliances préférentielles qui entraîne des ruptures familiales, violences conjugales physiques et morales, pressions pour obtenir une meilleure dot, une descendance mâle, etc.
- Rituels d’exorcisme et possession
L’observation des rapports entre les patients et leur famille durant les rituels d’exorcisme montre que les premiers signes de possession par des entités malveillantes ne sont pas spontanés mais induits par la pression et les sévices exercés sur les patients. Les patients répondent à cette incitation selon leur pathologie, les personnes déprimées, ayant vécu de nombreux traumatismes, étant plus disposées. Pour ces patients, les manifestations de possession deviennent un exutoire pour évacuer des tensions trop oppressantes, une protection pour échapper à la vie sociale génératrice des troubles, une mise en scène pour attirer les regards, un pouvoir pour inciter la crainte et le respect de l’entourage. Ainsi, définir les intérêts de la possession permet de reconnaître la singularité de la thérapie religieuse par rapport aux systèmes de soin disponibles en Inde.
Pour en savoir plus, consultez : Les rondes de saint Antoine. Culte, affliction et possession en Inde du Sud. Paris, Aux Lieux d’être, ‘Sous prétexte de médecines’.
http://amades.revues.org/396 Mot(s) clés libre(s) : religion, thérapie, divinité, Inde Sud, Puliyampatti, maléfice, Tamoul, sorcellerie, possession, rituel thérapeutique, culte, film ethnographique, maladie mentale, vidéo, Pey
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Le corps - Isabelle Quéval
/ UTLS au lycée
/ 17-03-2008
/ Canal-U - OAI Archive
QUEVAL Isabelle
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Une conférence de l'UTLS au lycéeavec Isabelle Quéval (philosophe)Lycée Louis Armand (Poitier 86) Mot(s) clés libre(s) : apparence individuelle, corps humain, culte du corps, sociologie du corps
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/ EFEO Ecole Française d'Extrême Orient
/ 29-05-2009
/ Canal-U - OAI Archive
O'Connor Richard A.
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Mot(s) clés libre(s) : art bouddhique, lieux de culte, Myanmar
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Les Tsogho du Gabon, initiation au Bwiti
/ 16-06-2002
/ Canal-u.fr
LE BOMIN Sylvie
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Initiation de jeunes garçons tsogho au culte du Bwiti Mot(s) clés libre(s) : masque, Temple, iboga, harpe, bwiti, initiation, tsogho, culte des ancêtres, arc musical,, tambour, film ethnographique, afrique, danse, vidéo, homme, cérémonie, chant, Gabon, rituel, mythe des origines
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Des villages à la ville: le temple dans l'espace urbain moderne de l'Asie du Sud-Est
/ EFEO Ecole Française d'Extrême Orient
/ 07-05-2009
/ Canal-U - OAI Archive
Lancret Nathalie
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A partir de quelques études de cas choisies à Bali, à Vientiane et à Siem Reap, Nathalie Lancret s’attachera à montrer quel a été le rôle de lieux de culte (temples et pagodes) dans la structuration des villes de l’Asie du Sud-Est contemporaine. Ces transformations des formes urbaines et du patrimoine seront envisagées depuis le temps des interventions coloniales jusqu'à nos jours : depuis la refondation de la ville de Vientiane, ou la création d'un centre colonial à Siem Reap, à Denpasar ou à Singaraja, et jusqu’à la périurbanisation et à l’intégration de groupements villageois organisés autour de leur temple dans les nouvelles aires urbanisées. Mot(s) clés libre(s) : Asie du Sud-est, lieux de culte, urbanisme
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Mascarades (2002)
/ Jean-Christian NICAISE
/ 01-01-2002
/ Canal-U - OAI Archive
LAJOUX Jean-Dominique
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Interwievé dans sa salle de montage, Jean-Dominique Lajoux, cet infatigable travailleur de l'image scientifique, ethnologue, photographe de renom (Prix Niepce en 1960), spécialiste du monde pré-chrétien et de sa religion, nous révèle les secrets du culte de l'ours et des mascarades qui y sont associées. Cet ethnologue cinéaste a pu réunir au long de sa vie, consacrée essentiellement à la Recherche en Ethnographie et à l'Histoire du Cinéma, toute une panoplie absolument unique de photographies et de films consacrés à ce sujet. Ce grand homme de la Science a pu attester par ses nombreuses recherches documentaires de tous horizons (Bibliothèque Nationale, Archives Régionales etc
) l'existence réelle du culte de l'Ours dans nos régions de l'Europe. De ses recherches en Sibérie où le culte de l'ours se pratique encore, il a pu ouvrir des portes sur ce qui se passait chez nous, il y a fort longtemps. Il a pu observer une évolution à travers les siècles du rôle des masques et de leur signification. Ce document, illustré par ses propres photographies et des extraits de ses propres films (diffusés par le CNRS) est absolument essentiel à ceux qui veulent comprendre d'ou nous venons et ce que nous étions à lépoque des cavernes.
Générique
Extraits des films "V'là Mardi gras", "L'ours ou l'Homme sauvage" et "Mascaradak" produit par CNRS Images / media (1975, 1979, 1980 respectivement) Photographies extraites de la collection privée de Jean-Dominique Lajoux Mascarades Auteur : Jean-Dominique Lajoux Réalisateur : Jean-Christian Nicaise Production : CNRS Images / media Diffusion : CNRS Diffusion Copyright CNRS Images / media 2002 Mot(s) clés libre(s) : Culte de l'ours, Ethnologie
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Projet Jean Rouch ? J1.3 : Communications 1 (version française)
/ Marcel LECAUDEY, Loïc QUENTIN, CERIMES, Comité du Film Ethnographique
/ 16-11-2009
/ Canal-U - OAI Archive
HENLEY Paul, Dan-Inna Chaïbou, GALLOIS Alice
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LE PROJET JEAN ROUCH ? : VERS UNE CONNAISSANCE HORS TEXTE, CROISER LES REGARDS, PARTAGER LES INTERROGATIONS. 14 – 20 novembre 2009Évènement organisé par le Comité du film ethnographique en collaboration avec la Bibliothèque nationale de France, le Centre national du cinéma - Archives françaises du film et le Centre national de la recherche scientifique.Lundi 16 novembre : Épreuve coloniale et ethnologie du contemporain Communications (11h45-13h) Modérateur/discutant : Paul Henley (Royaume-Uni), professeur, directeur du Granada Centre for Visual Anthropology, Université de Manchester, anthropologue, cinéaste Intervenants : Chaïbou Dan Ina (Niger), maître-assistant, département lettres modernes, Université de Niamey Naissance et dramaturgie du Hauka dans le contexte de la colonisation au Niger Alice Gallois (France), doctorante, laboratoire Framespa, CNRS - Université de Toulouse-le Mirail, historienne Jean Rouch et le développement de la recherche scientifique nigérienne (1960-1977) Mot(s) clés libre(s) : anthropologie audio-visuelle, colonisation, culte Hauka, danses de possession, ethnographie, films ethnographiques, Jean Rouch, Maîtres fous, Niger, pratiques rituelles, recherche africaniste
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/ Marcel LECAUDEY, Loïc QUENTIN, CERIMES, Comité du Film Ethnographique
/ 16-11-2009
/ Canal-U - OAI Archive
HENLEY Paul, Dan-Inna Chaïbou, GALLOIS Alice
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Mot(s) clés libre(s) : anthropologie audio-visuelle, colonisation, culte Hauka, danses de possession, ethnographie, films ethnographiques, Jean Rouch, Maîtres fous, Niger, pratiques rituelles, recherche africaniste
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