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Le 19ème siècle des cycles économiques
/ Université Paris I Panthéon-Sorbonne
/ 18-05-2015
/ Canal-u.fr
KALIFA Dominique
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Cette vidéo, qui adopte une perspective économique sur le 19ème siècle, vient encore compliquer la question des délimitations chronologiques. L'étude de différentes modélisations économiques du siècle permet de démontrer que les tendances économiques, loin de se mouler dans les cadres du politique, ont leur logique propre et dessinent un siècle très différent.Cette vidéo est issue du MOOC "Découper le temps : les périodes de l'histoire". Mot(s) clés libre(s) : crise, cycle économique, Juglar, Kondratiev, Schumpeter
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Forum Nîmois - Charles GIDE - DOCKES-CARTAPANIS - 27 novembre 2014
/ 27-11-2014
/ Canal-u.fr
Dockès Pierre
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L’activité de notre association Charles Gide reprend, pour son cycle de conférences "le forum Nîmois Charle GIDE" Jean MATOUK président de l'assosiation et professeur des universités recoit, le 27 novembre 2014, à la maison du protestantisme à Nîmes
Professeurs d’économie, Pierre Dockes , émérite , à Lyon, et André Cartapanis à Aix.
Le titre de leur conférence est
« La crise ? Ni la première ni la dernière »
Et il y a un sous titre : « Une mise en perspective longue des évènements actuels que l’on dénomme « crise »
Nous avons déjà accueilli plusieurs économistes qui ont traité de la crise que nous vivons, notamment Patrick Artus et Michel Aglietta. Mais à rester focalisés sur « notre » crise, celle qui nous impacte plus ou moins directement, ne serait-ce que dans nos familles et amis, même si nous n’en sommes pas victimes, nous perdons, si je puis dire, de l’information ; Pour bien comprendre ce que nous vivons, une mise en perspective est très souhaitable et c’est ce que nous attendons ce soir de Pierre Dockès et André Cartapanis, tous deux professeurs des universités, à Lumière Lyon 2 pour Pierre et à Aix-Marseille et l’Institut d’études politiques pour André.
Pierre Dockés s’est spécialisé dans l’histoire longue, les transitions, par exemple entre l’esclavagisme antique et la société médiévale, Il a travaillé avec notre regretté collègues Bernard Rosier sur les mutations qui ont affecté le capitalisme, sur les cycles technologiques longs qu’on appelle cycles de Kondratieff, mais aussi sur le pouvoir et l’autorité, la mondialisation et la production et le commerce du sucre dans les îles baptisés pour cette raison : « Les iles à sucre »
A l’appui de cette présentation, je cite quelques uns de ses 15 livres :
L’espace dans la pensée économique en 1969
La libération médiévale 1975
Rythmes économiques , crises et changement social, une perspective longue , avec Bernard Rosier en 1983
Ordre et désordres dans l’économie-monde en 2002
Jours de colère- L’esprit du capitalisme en 2009 avec Franck Fukuyama, Marc guillaume et Peter Sloterdijk
Le sucre et les larmes en 2009
Dans 18 livres ou articles, André Cartapanis a, pour sa part, concentré son attention sur l’espace méditerranéen, l’Europe, l’Euro, les systèmes financiers et leurs relations avec l’industrie.
Citation de quelques une des ses contributions
La méditerranée économique en 1992
Turbulences et spéculations dans l’économie mondiale 1996
L’intégration des pays d’Europe centrale et orientale dans l’Union européenne 1999
L’Euro et la méditerranée 1999
Les nouvelles frontières de l’Union européenne 2006
Systèmes financiers , institutions ety croissance dans les pays émergents en 2008
Les relations entre finance et industrie : une perspective historique en 2011
Ces énumérations suffisent à prouver la compétence de nos deux invités de ce soir, pour , comme je le disais plus haut, mettre notre crise en perspective longue pour mieux la comprendre : Comme le disais Verdi, et sans en faire un impératif catégorique : « Tournons nous vers le passé , ce sera un progrès »
L’humanité , mes chers amis, du moins dans ses temps historique, a toujours été périodiquement secouée par des crises. Comment ne l’aurait-elle pas été d’ailleurs, si l’on se réfère, comme beaucoup d’autres l’ont déjà remarqué, au mot chinois weiji, par lequel on traduit crise, et dont les deux composantes sont le danger , transcrit par un couteau qui menace , comme l’épée de Damoclès, et la seconde composante qui est le moment à saisir, l’occasion, l’opportunité comme on dit aujourd’hui.
L’histoire de l’humanité ne fut –elle pas, en un sens, l’histoire de ses crises. Dans les temps les plus anciens les variations climatiques constituaient des menaces, comme les épidémies- le danger, le couteau- et des hommes, des souverains saisissaient ces opportunités pour asseoir un nouveau pouvoir ou procéder à une conquête. Nous étions alors dans l’ère politique ; l’économie n’était pas distincte du politique. Les opportunités étaient purement politiques
Puis , dans nos temps modernes, sans que disparaissent cette première sorte de crise, quand l’économie s’est autonomisé par rapport au politique , une autre sorte de danger, est apparu, créé par les hommes eux-mêmes, leurs investissements excessifs dans quelques secteurs, leurs folies monétaires, conditions que d’autres saisissaient comme des opportunités nouvelles, et , du même coup, contribuaient chacun à changer le système. C’est que notre éminent ancêtre Joseph Schumpeter a appelé la « destruction créatrice ».
Voulez vous quelques repères pour les crises les plus anciennes, puisque Pierre et André vont parler évidemment de cett deuxième sorte de crise, celles du capitalisme ?
Jouons un peu au pédant. Au VIIème siècle avant JC, l’empire assyrien s’effondre brutalement. La cause initiale de cette crise : un effondrement des précipitations, et donc une énorme crise agricole, qu’ont révélé de nombreux carottages sédimentaires. Malheureusement, les assyriens ayant aussi la sale habitude de déporter les peuples vaincus, cet effondrement agricole touche un ensemble humain fortement grossi par ces déportations. Des insurrections éclatent. Babylone notamment se révolte contre le maître assyrien, Ninive à la fin du siècle est militairement anéanti.
Sautons allègrement 2000 ans. Fin XIIIème, début XIVème, les climatologues nous disent entre 1314 et 1317, une série d’années froides et pluvieuses amènent de grandes famines en 1315. D’autres interviendront ,entre 1351 et 1360, en 1363 et 1364 , 1369 et 1370 et plus grande encore en 1375. Tout le XIVème qui est ainsi plus froid et pluvieux donc mauvais du point de vue agricole. C’est sur une population affaiblie que frappe la peste noire de 1348. Sociétés largement désorganisées, révoltes frumentaires régulières un peu partout. Ce XIV ème siècle sera aussi celui durant lequel les puissants vont tenter de faire renaître les plus vieilles coutumes féodales, durant lequel la défiance vis-à-vis de l’Eglise catholique et, en même temps une forme de repentir général, vont conduire à la réforme protestante. Enfin, bien sûr, ce siècle est celui de la Guerre de cent ans. Bref encore une crise longue durant laquelle des opportunités politiques, et même déjà économiques, sont saisies, et qui accouche finalement d’un nouveau monde, enterrant peu à peu le Moyen Age.
Sautons encore trois siècles ! Est-il besoin de rappeler à un public cultivé que les années 1787-1788, ont été des années épouvantables sur le plan climatiques et agricoles. Nous sommes encore dans le petit âge glaciaire. Les grains manquent au peuple en France, d’autant que les obstacles fiscaux aux transport le raréfient artificiellement dans nombre de régions. De plus, en 1786, un traité de libre échange a été signé avec la Grande Bretagne, dans lequel cette dernière déjà industriellement en avance, met en grandes difficultés nos propres manufactures . 200.000 chômeurs en quelques mois, qui affluent vers les villes, aggravant le manque de nourriture.
La France va alors entrer dans sa Révolution, innovation politique majeure, d’où va sortir une nouvelle société, la bourgeoisie naissante étant prompte à saisir les opportunités nouvelles. Une seule remarque encore : la France fait son innovation politique, un siècle et demi après la Grande Bretagne, laquelle a donc ce siècle et demi d’avance dans l’ère économique.
Vous le voyez donc, les crises ont bien scandé l’évolution des sociétés humaines. Avec le capitalisme elles sont devenues , apparemment du moins, plus fréquentes et surtout mieux décrites. Et si elles peuvent conduire encore à des innovations politiques, ce sont surtout des innovations économiques qu’elles apportent à l’histoire. C’est ce dont vont traiter maintenant mes deux excellents collègues et je leur laisse la parole. Mot(s) clés libre(s) : cycles économiques
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Cycles et fluctuations économiques
/ Mission 2000 en France
/ 28-04-2000
/ Canal-u.fr
ABRAHAM-FROIS Gilbert
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Après un bref historique de l'apparition, puis de la disparition (provisoire) de l'analyse et de la théorie des cycles, cette contribution sera centrée sur les développements contemporains. L'originalité de la théorie sans doute dominante depuis un quart de siècle est que les cycles ne sont plus une manifestation de déséquilibre, mais de réactions optimales des agents optimisateurs aux chocs de nature diverse qui frappent le système économique ; si au départ l'accent a été mis, à la suite des travaux de R. Lucas (prix Nobel 1995) sur les chocs ""monétaires"", c'est aux chocs ""réels"" que s'attachent les analyses plus récentes : chocs de productivité, chocs budgétaires, éventuellement chocs sur les préférences. L'approche qui a des fondements micro-économiques puissants fait appel largement aux techniques de simulation et arrive à reproduire de façon assez étonnante une partie au moins des mouvements de l'activité. Une deuxième approche a des fondements plus traditionnels ; dans le prolongement des analyses keynésiennes, il s'agit de tenter de rendre compte des fluctuations dans des systèmes où se manifestent des déséquilibres. Des possibilités de fluctuations auto-entretenues peuvent être mises en évidence en utilisant certains outils mathématiques sophistiqués (bifurcations, dynamiques complexes...). Des fluctuations auto-entretenues pouvant apparaître à partir du moment où des non-linéarités se manifestent, l'approche a été étendue des systèmes en déséquilibre aux systèmes en équilibre. Mot(s) clés libre(s) : économie, crise financière, croissance, finance, cycles économiques, Keynes
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