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10. Biodiversité et connaissances traditionnelles
/ Université Paris I Panthéon-Sorbonne, UVED
/ 28-10-2014
/ Canal-u.fr
WAHICHE Jean-Dominique
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Jean-Dominique Wahiche évoque le droit de la biodiversité et des connaissances traditionnelles. Sur la base d'une définition de la notion de patrimoine, il retrace l'histoire des négociations internationales autour de ces questions, jusqu'au protocole de Nagoya en 2010. Il met en évidence la reconnaissance et la protection accrue de ces connaissances traditionnelles. Mot(s) clés libre(s) : biodiversité, Convention sur la diversité biologique, Protocole de Nagoya, Connaissances traditionnelles
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La diversité biologique comme objet social et objet légal
/ UTLS - la suite
/ 23-07-2002
/ Canal-U - OAI Archive
VIVIEN Franck-Dominique
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Les années 80 ont été le témoin de la reconnaissance de la diminution de la diversité biologique en tant que problème global d'environnement. Il s'agit là d'une problématique appartenant à la classe des « univers controversés », en ce qu'il y a débat, au sein même de la communauté des chercheurs des sciences de la vie, sur la gravité du phénomène, ses causes et ses conséquences, les responsabilités à invoquer, les intérêts concernés, etc. Cet état de controverse n'a pas empêché que cette problématique soit versée dans le débat public et s'inscrive sur l'agenda politique. Une Convention internationale a ainsi été signée lors du Sommet de la Terre qui s'est tenu à Rio de Janeiro en 1992. Cette Convention sur la diversité biologique, ratifiée en 2002 par plus de 180 pays, a deux objectifs : d'une part, définir et appliquer des mesures incitatives pour la conservation et l'utilisation durable de la biodiversité et, d'autre part, mettre en place des mécanismes et des instruments permettant l'accès aux ressources génétiques et le partage « juste et équitable » des avantages qui en sont retirés. Pour ce faire, la Convention sur la diversité constitue un précédent dans le domaine du droit international de l'environnement puisqu'elle entend vouloir faire des droits de propriété des instruments de valorisation et de protection de la biodiversité. Elle fait ainsi une place toute particulière aux droits de propriété portant sur les « ressources biologiques » proprement dites, mais aussi sur les techniques, savoirs et savoir-faire permettant leur exploitation. Abandonnant le statut de patrimoine commun de l'humanité qui était conféré jusqu'à lors à la biodiversité, la Convention de Rio reconnaît prioritairement la souveraineté nationale sur les ressources biologiques (art. 3) tout en faisant une place aux droits commerciaux (art. 16.5) et aux droits des communautés autochtones et locales (art. 8j). Cette focalisation de la Convention de Rio sur les droits de propriété marque une inclinaison de plus en plus marquée des négociations internationales vers la nécessité d'organiser et de stimuler une nouvelle activité - la bioprospection - et un nouveau type de commerce international, celui des gènes. Outre qu'elle oblige à s'interroger sur l'efficacité environnementale et l'équité sociale d'une politique que certains chercheurs n'hésitent pas à assimiler à celle qui concerne le pétrole, cette évolution fait que le conflit potentiel entre la Convention sur la diversité biologique et d'autres instances - en premier lieu, l'Organisation mondiale du commerce - est devenu aujourd'hui un des enjeux majeurs de la politique internationale de la protection de la diversité biologique. Mot(s) clés libre(s) : biodiversité, commerce des gènes, Convention de Rio, développement durable, diversité biologique, économie de l'environnement, éthique, propriété du vivant, ressource biologique
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La Moselle ensauvagée (2/10) - Les dynamiques fluviales
/ Alain CHRETIEN, Fabienne GRANERO-GERARD, Université de Lorraine, Université Virtuelle Environnement et Développement durable
/ 13-09-2013
/ Canal-u.fr
SCHNITZLER Annik, SCHMITT Laurent, THIEBAUT Gabrielle, GOBAT Jean-Michel, ARNOLD Claire
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Deuxième partie de la ressource La Moselle ensauvagée - De l’eau et des forêts dans la vallée de la Moselle ou le retour d’une dynamique naturelle.
La Moselle est caractérisée par des processus hydrogéomorphologiques actifs. Sa charge de fond (galets), transportée par saltation et roulement, explique la mobilité latérale de la rivière et l’importance du fuseau de mobilité. Cette charge de fond constitue le facteur fondamental de la diversité de la mosaïque alluviale.
Les paysages de la Moselle sont marqués par une succession de berges abruptes concaves et de bancs vifs convexes à galets, colonisés partiellement par une végétation temporaire. Durant les crues hivernales, caractéristiques d’un régime fluvio-océanique, l’eau atteint le sommet de la berge concave. Au-delà il y a submersion, voire défluviation.
L’écoulement se fait non seulement dans le lit mineur, mais également dans les graviers du fond de vallée. Cette nappe souterraine y occupe un volume important, qui occupe 1 à 2 km de large pour 8 à 10m de profondeur. Elle circule bien plus lentement que la rivière, à une vitesse de 1m par jour. Aquifère et lit mineur sont en interaction constante. Cette nappe est rechargée en hiver par infiltration des pluies, et massivement et rapidement lors des inondations.
Cette ressource a reçu le prix européen Medea Awards 2016 pour la meilleure utilisation des médias dans l'enseignement supérieur.
Elle est sous-titrée en anglais. Mot(s) clés libre(s) : submersion, crue, diversité, nappe souterraine
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Génétique et populations
/ UTLS - la suite
/ 14-07-2003
/ Canal-U - OAI Archive
SANCHEZ-MANZAS Alicia
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Le peuplement du monde par les premiers humains modernes (Homo sapiens sapiens) est sans doute le phénomène global le plus ancien qu'ait connu notre espèce, conduisant cette dernière jusqu'aux derniers recoins inhabités de la planète, en dépit d'environnements parfois hostiles. De nombreux chercheurs étudient aujourd'hui cette globalisation, depuis son origine la plus reculée, il y a quelques 100'000 ans, jusqu'aux dernières conquêtes s'achevant dans le courant de notre ère : paléontologues, archéologues, linguistes et généticiens des populations sont à l'oeuvre pour reconstituer notre passé. Quelques échelons essentiels quasi-unanimement reconnus - ont ainsi été franchis sur l'échelle de nos connaissances scientifiques: l'origine d'Homo sapiens sapiens est unique et très récente par rapport à celle du genre Homo dans son ensemble; nos traits morphologiques et pigmentaires sont le résultat de nos adaptations aux environnements diversifiés que nous avons rencontrés au cours de nos migrations; la diversité de nos caractères génétiques, remodelée au cours de nos différenciations préhistoriques, reflète, au contraire, davantage nos liens de parenté. D'autres questions restent, en revanche, très controversées: quelle est l'origine géographique précise de l'espèce humaine actuelle? Nous sommes-nous mélangés avec d'autres « types humains », comme l'Homme de Neanderthal? Jusqu'à quelle profondeur de temps les données génétiques nous permettent-elles de remonter? Autant de sujets que le généticien essaie d'explorer par l'étude des populations actuelles. Ainsi, tout en poursuivant sa conquête du territoire, aujourd'hui tournée vers d'autres planètes, l'Homme moderne n'a pas encore résolu toutes les énigmes de son passé sur la terre. Mot(s) clés libre(s) : adaptation, anthropologie biologique, diversité, espèce humaine, évolution, génétique, génétique des populations, Homo sapiens, migration, mutation, phylogénie, population
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3. Savoirs locaux, autochtones, et biodiversité
/ Université Paris I Panthéon-Sorbonne, UVED
/ 29-10-2014
/ Canal-u.fr
ROUE Marie
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Marie Roué évoque les savoirs autochtones et locaux, et plus particulièrement leur connaissance et leur conservation. Après avoir posé le contexte juridique international, elle en présente et illustre les diverses composantes : savoirs, savoir-faire, pratiques et représentations. Elle insiste sur la dynamique de ces savoirs, sans cesse réinterprétés au regard des apports de la modernité. Mot(s) clés libre(s) : biodiversité, modernité, tradition, Convention sur la diversité biologique, Protocole de Nagoya, Savoirs autochtones, Savoirs locaux
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La diversité humaine
/ UTLS au lycée, UTLS - la suite
/ 03-04-2007
/ Canal-U - OAI Archive
RADMAN Miroslav
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Une conférence de l'UTLS au lycéeavec Miroslav RadmanLycée Jean Lurçat Paris Mot(s) clés libre(s) : adaptation, culture, diversité génétique, diversité humaine, gène, génétique, génome, hérédité, reproduction
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Végétaux : diversité, hybridation
/ UTLS - la suite
/ 15-07-2002
/ Canal-U - OAI Archive
MUGNIER Jacques
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En 1998, le Groupe sur la Phylogénie des Angiospermes (APG) publie une étude phylogénétique des plantes à fleurs en comparant des séquences de l'ADN chloroplastique. Ces taxonomistes moléculaires ne retiennent que les groupes strictement monophylétiques (c'est-à-dire descendant tous d'un ancêtre commun). Autant que possible, ils ont tenu à conserver les noms des ordres et des familles bien connus. Des études portant sur des gènes avec des fonctions différentes, la petite sous-unité de l'ARN ribosomique, le 18S, et les espaceurs internes transcrits, les ITS, ont abouti aux mêmes conclusions. Plus important encore, la classification moléculaire est basée sur des séquences consultables sur Internet (GenBank), accessibles à tous les chercheurs. L'ancêtre vivant des plantes à fleurs (the abominable mystery' de Darwin) est un arbuste de Nouvelle-Calédonie, Amborella. Les Welwitchia et Gnetum sont proches des Conifères et pas des Angiospermes. Les Monocots ont dérivé de plantes de type Magnolia. Les Dicots vraies comprennent les plantes dont les grains de pollen comportent trois pores. Les Dicots regroupent deux vastes ensembles naturels, les rosidées et des astéridées, et à leur base on trouve les Saxifragales et les Ranunculales. Quelquefois, les phénomènes de convergence et de simplification par retour vers un caractère primitif confèrent, à des espèces apparentées, une multiplicité d'apparences, totalement déroutante. Les études moléculaires ne sont pas une fin en soi, mais la première étape pour comprendre les processus de diversification des espèces végétales. Des phénomènes d'hybridation - on parle aussi d'introgression - peuvent survenir et avoir des implications évolutives très significatives. Les études de ces dix dernières années ont montré que l'hybridation et l'introgression, plus répandues dans le monde végétal que ce que l'on imaginait, peuvent conduire à la diversification rapide des espèces. La connaissance des relations phylogénétiques entre les espèces permettra de surveiller les risques de dissémination des transgènes. Mot(s) clés libre(s) : botanique, classification phylogénétique, coévolution, diversité végétale, évolution, gène, hybridation, phylogénie, plante à fleur, taxonomie moléculaire, transgène
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La biodiversité
/ Mission 2000 en France
/ 06-01-2000
/ Canal-U - OAI Archive
MOUNOLOU Jean-Claude
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Pour se nourrir et construire leur société, les hommes exploitent la diversité biologique. Agriculture, élevage, artisanat et industries sont des activités qui associent des choix d'objets vivants et des techniques d'exploitation. Au cours des trois derniers siècles leur développement s'est appuyé sur l'élaboration patiente de la science biologique. L'intervention des chercheurs et la prise en compte des connaissances nouvelles dans le fonctionnement social se faisait cependant très progressivement. Réciproquement, la société ne s'imposait guère dans le champ de la biologie dont l'évolution n'obéissait qu'à une logique scientifique. En conséquence la définition des droits et le système juridique qui organisent le rapport entre les hommes à propos du vivant s'établissaient au fur et à mesure et paraissaient tenir en équilibre les perceptions culturelles et philosophiques, les activités économiques et la connaissance de la diversité biologique. Depuis quelque vingt années la cohérence passée a fait place à une situation de crise juridique et biologique. Plusieurs événements y concourent. D'un côté la croissance démographique, l'épuisement envisagé de certaines ressources biologiques et les changements climatiques menacent la diversité existante. D'un autre côté, le progrès des connaissances, en particulier génétiques et écologiques, fait entrevoir des perspectives tout à fait remarquables de créer des objets vivants nouveaux. Les enjeux économiques de la biologie, autrefois modestes et lointains, sont devenus majeurs et immédiats. Ils incitent à des transformations, des investissements et des productions qui bousculent les structures et les liens sociaux actuels. Les conflits qui apparaissent posent en termes nouveaux la question de la relation entre ressources biologiques et droits. Le monde s'accorde à penser que, d'une façon ou d'une autre, l'avenir des générations futures doit être construit dans une perspective de développement durable par une relation nouvelle, étroite, évolutive entre la société et la science. Le concept et le vocable de biodiversité, apparus dans les années 80, identifient ce champ de réflexion et d'action. Qu'on la précipite, qu'on la freine ou qu'on l'accompagne, une évolution se fait. Elle impose au citoyen d'intégrer, dans ses réflexions et ses choix, des concepts, des connaissances et des démarches de sciences biologique, économique, juridique, médicale et sociale. L'Université remplira sa mission si elle prépare cette synthèse en apportant plus d'informations par sa recherche et des formations adaptées pour les jeunes. Mot(s) clés libre(s) : biodiversité, diversité biologique, écologie, ecosystème, évolution, génétique, génétique des populations, ressource biologique
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La biodiversité
/ Mission 2000 en France
/ 06-01-2000
/ Canal-u.fr
MOUNOLOU Jean-Claude
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Pour se nourrir et construire leur société, les hommes exploitent la diversité biologique. Agriculture, élevage, artisanat et industries sont des activités qui associent des choix d'objets vivants et des techniques d'exploitation. Au cours des trois derniers siècles leur développement s'est appuyé sur l'élaboration patiente de la science biologique. L'intervention des chercheurs et la prise en compte des connaissances nouvelles dans le fonctionnement social se faisait cependant très progressivement. Réciproquement, la société ne s'imposait guère dans le champ de la biologie dont l'évolution n'obéissait qu'à une logique scientifique. En conséquence la définition des droits et le système juridique qui organisent le rapport entre les hommes à propos du vivant s'établissaient au fur et à mesure et paraissaient tenir en équilibre les perceptions culturelles et philosophiques, les activités économiques et la connaissance de la diversité biologique. Depuis quelque vingt années la cohérence passée a fait place à une situation de crise juridique et biologique. Plusieurs événements y concourent. D'un côté la croissance démographique, l'épuisement envisagé de certaines ressources biologiques et les changements climatiques menacent la diversité existante. D'un autre côté, le progrès des connaissances, en particulier génétiques et écologiques, fait entrevoir des perspectives tout à fait remarquables de créer des objets vivants nouveaux. Les enjeux économiques de la biologie, autrefois modestes et lointains, sont devenus majeurs et immédiats. Ils incitent à des transformations, des investissements et des productions qui bousculent les structures et les liens sociaux actuels. Les conflits qui apparaissent posent en termes nouveaux la question de la relation entre ressources biologiques et droits. Le monde s'accorde à penser que, d'une façon ou d'une autre, l'avenir des générations futures doit être construit dans une perspective de développement durable par une relation nouvelle, étroite, évolutive entre la société et la science. Le concept et le vocable de biodiversité, apparus dans les années 80, identifient ce champ de réflexion et d'action. Qu'on la précipite, qu'on la freine ou qu'on l'accompagne, une évolution se fait. Elle impose au citoyen d'intégrer, dans ses réflexions et ses choix, des concepts, des connaissances et des démarches de sciences biologique, économique, juridique, médicale et sociale. L'Université remplira sa mission si elle prépare cette synthèse en apportant plus d'informations par sa recherche et des formations adaptées pour les jeunes. Mot(s) clés libre(s) : écosystème, évolution, génétique, biodiversité, écologie, diversité biologique, génétique des populations, ressource biologique
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Diversité et identités humaines : du côté de l'immunologie
/ UTLS - la suite
/ 17-07-2002
/ Canal-U - OAI Archive
MOULIN Anne-Marie
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La diversité du monde vivant a toujours été un objet d'émerveillement. De la part des théologiens, qui trouvaient dans le catalogue de la vie une occasion de s'extasier sur l'oeuvre de la Providence. De la part des botanistes, des zoologistes, qui ont insisté eux aussi sur la magnificence des formes, sur la variété des moeurs et des modes de reproductions.Aujourd'hui, cette diversité est présentée comme un patrimoine en danger qui attend de recevoir un statut de droit international. Tel n'est pas tout à fait le cas de la diversité humaine. Après l'échec du polygénisme proposant de différencier des races humaines, le monogénisme l'a emporté mais la diversité est un peu hésitante sur le statut à adopter. Nous sommes à la recherche d'un statut de la différence qui ne risque pas d'être mortifère. Aujourd'hui la diversité humaine tend à rejoindre la diversité du monde vivant en général, c'est à dire à se présenter comme un réservoir de forces cachées, tenues en réserve par la nature pour l'ingéniosité humaine. On s'inquiète aujourd'hui des îlots de diversité humaine en perdition, dans le grand Nord, chez les aborigènes d'Australie, la liste est longue. On s'inquiète de la disparition des langues dites rares. Mais peut-être est ce trop tard. L'inquiétude, le malaise, l'instabilité éthique et épistémologique de ce concept de diversité s'explique aisément. La différence, travestie en hiérarchie, a été souvent meurtrière. L'Histoire atteste que la plus petite différence biologique ou culturelle peut servir de seuil de discrimination. La notion de diversité est complexe, elle peut alimenter la joie ou la haine, l'échange ou la destruction. Mot(s) clés libre(s) : différence, diversité humaine, greffe, groupe sanguin, identité, immunologie, philosophie des sciences, reproduction humaine, système immunitaire, transfusion, vaccination
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