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La Réunion est la seule île au monde à abriter deux espèces de pétrels strictement endémiques. Comme dans de nombreuses îles, un grand nombre d’espèces sont en danger d’extinction, d’autres ont déjà disparu.
Le pétrel de Barau (Pterodroma baraui) est un emblème de la valeur exceptionnelle de la biodiversité réunionnaise. Cet oiseau marin est soumis à des pressions importantes d’origines humaines, principalement la prédation par les prédateurs introduits et la pollution lumineuse des villes. Il est malheureusement classé en danger d’extinction sur la liste rouge de l’UICN.
Les pétrels de Barau nichent dans les plus hautes montagnes de l’île, et c’est à plus de 2600 m d’altitude, dans des falaises presque inaccessibles, que les chercheurs du laboratoire ECOMAR de l’Université de La Réunion vont, saison après saison, étudier ce pétrel peu connu afin de comprendre sa biologie et percer le mystère de son écologie en mer.
Maintenant inscrit sur la liste des Biens du Patrimoine mondial de l’UNESCO, le Parc National de La Réunion s’engage aussi bien localement qu’internationalement pour protéger cette espèce exceptionnelle. C’est donc grâce à une étroite collaboration avec l’Université de La Réunion et la SEOR que des actions de conservation d’envergures sont menées à l’échelle de l’île, pour enrayer la disparation programmée des pétrels de Barau.
Mot(s) clés libre(s) : biologie marine, Taille-vent, Grand Bénard, SEOR, espèce endémique, Observation des oiseaux, pollution lumineuse, Pétrels, île de La Réunion, espèces menacées, ECOMAR