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C4 - Culture japonaise et mondialisation par Kazuhiko Yatabe
/ Bruno BASTARD, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 15-11-2008
/ Canal-U - OAI Archive
YATABE Kazuhiko
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« Le japonais, c’est possible. États généraux de l’enseignement du japonais en France ». Colloque organisé à l’occasion du 150e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la France et le Japon. Université Toulouse II-Le Mirail, 15 novembre 2008. Mot(s) clés libre(s) : civilisation, culture et mondialisation, économie de la culture, histoire, japon
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Tourisme et culture surgelée
/ UTLS - la suite
/ 14-01-2006
/ Canal-U - OAI Archive
TILROE Anna
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L'art et la culture deviennent de plus en plus des produits comme les autres, et les stratégies de marketing commencent à égaler celles du commerce. Le monde de l'art, par exemple, se manifeste aujourd'hui comme festival permanent avec, à tous moments, des biennales partout sur le globe. En même temps le rôle de l'artiste change rapidement en celui d'un amuseur. Pourtant il y a conscience générale de la qualité de l'art et la culture, en tant qu'expression d'expériences, de sentiments et de manières de pensée individuelles et collectives, ainsi que de leur capacité de former une mémoire commune. Cela se voit en particulier quand une nation, une ville ou une communauté s'en servent pour se construire une identité. A l'industrie de tourisme une telle construction d'identité culturelle au niveau locale ou nationale, est fortement favorable. Elle la pousse même jusqu'à un cliché aisément reconnu par les masses: le cliché d'un monde paradisiaque. Par conséquent la mémoire collective est aplatie, l'expérience personnelle nivelée et les développements culturels et artistiques dérobés de leurs acuités et ambiguïtés. Mais cette culture surgelée, est-elle bien capable de chasser le Grand Ennui ? Mot(s) clés libre(s) : commerce de l'art, culture et mondialisation, économie de la culture, histoire de l'art, industrie culturelle, instrumentalisation de la culture, marketing de la culture, sociologie de la culture, sociologie des loisirs, tourisme culturel
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Le tourisme culturel - Claude ORIGET DU CLUZEAU
/ UTLS - la suite
/ 12-01-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ORIGET DU CLUZEAU Claude
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Le tourisme culturel tient une place exceptionnelle tant dans l'activité touristique en Europe que dans l'audience des musées, monuments et évènements culturels. Les contenus des séquences culturelles donnant lieu à des déplacements vacanciers se sont d'ailleurs remarquablement enrichis depuis une vingtaine d'années, et les modes de visite des touristes ont beaucoup évolué. Le tourisme étranger en France en est une vivante illustration. En effet, la culture, tant dans ses différents « objets » que dans sa représentativité globale des identités nationales et régionales, est une puissante force d'attraction pour un territoire et elle seule est capable de créer le « génie du lieu », autour duquel les visiteurs se retrouvent, apprennent, s'émeuvent et se différencient. Toutefois, afin de ne pas attendre du tourisme culturel des impacts irréalistes, il convient d'en situer les contours et les limites, notamment à l'échelon du touriste culturel, esthète passionné ou adepte occasionnel : l'analyse attentive des pratiques culturelles réelles pendant les vacances, la difficulté de la culture à conquérir de nouveaux publics, les attentes et contenus de l'imaginaire culturel et les offres de loisirs concurrentes ou de substitution sont autant de paramètres à prendre soigneusement en compte pour mesurer le phénomène et évaluer son potentiel de développement dans les années à venir. A cet égard, la manière dont les professionnels de la culture et du tourisme sauront, dans le contexte français et européen, faire fructifier ensemble leurs savoirs respectifs, est l'une des clés de l'avenir du tourisme culturel. Mot(s) clés libre(s) : économie de la culture, tourisme culturel
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Economie du cinéma
/ UTLS - la suite
/ 10-07-2004
/ Canal-U - OAI Archive
NICOLAS Marc
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Le cinéma n'est pas né seulement en France. Edison avant les Lumière lui a apporté des inventions majeures, même si ce sont eux qui ont parfait le dispositif en lui ajoutant notamment la part que l'on sait décisive de la projection. Mais la France est le pays de la cinéphilie. Intellectuels de renom, revues spécialisées, ciné-clubs, Cinémathèque, salles d'art et essai parisiennes ont forgé cette tradition, ici répandue plus que partout ailleurs au monde, en profondeur réflexive comme en surface sociale. Elle est aussi depuis de nombreuse années le pays qui défend une certaine idée du cinéma, art autant que loisir, celui qui accueille et soutient des cinéastes de tous les pays qui n'ont pas de cinématographie forte, celui où l'on chante l' « exception culturelle », celui où l'Etat organise et apporte un soutien financier important et constant. En résulte une économie atypique, en partie hors marché, faite de dispositifs de soutien très sophistiqués organisés par l'Etat en étroite liaison avec la profession elle même. Ce système s'est forgé tout au long des soixante dernières années, pas à pas, franchissant des étapes décisives sans parfois que celles ci soient repérées comme telles au moment où elles étaient produites. Peu à peu, le modèle a sédimenté l'adhésion de l'ensemble des professionnels du cinéma et des forces politiques nationales jusqu'à faire croire à son quasi « état de nature ». On voudrait ici au contraire, par un récit à base chronologique, restituer les moments forts de l'invention du modèle, ses tournants faits de nouveaux paradigmes parfois audacieux et en rappeler la naissance souvent conflictuelle, loin du consensus admis aujourd'hui. Ce faisant, le récit traitera autant d'action publique et collective que d'économie du cinéma au sens strict et débouchera sur quelques interrogations très contemporaines. Mot(s) clés libre(s) : cinéma, cinéma et état, économie de la culture, exception culturelle, financements, france, industrie cinématographique, politique culturelle, production et réalisation, subventions
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Le tourisme et les institutions culturelles
/ UTLS - la suite
/ 13-01-2006
/ Canal-U - OAI Archive
FOURTEAU Claude
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L'irruption du tourisme culturel de masse, il y a une trentaine d'années, a pris au dépourvu musées, monuments et sites. C'est alors que les opérateurs professionnels du tourisme, détenteurs du choix des itinéraires et de l'organisation des visites de groupe, adaptant leurs programmes à des publics - cibles identifiés, ont pris une place dominante dans l'économie, l'image, la pratique et l'interprétation même du patrimoine. Tandis que musées et monuments n'incluaient pas les touristes étrangers dans leur mission éducative, considérant les groupes comme un mal nécessaire bien que convoité, - le marché du tourisme, en associant systématiquement voyage et visites contribuait puissamment à faire accéder aux lieux de culture des publics élargis. Mais quelle pratique culturelle a-t-il installée ? Cependant, les musées et sites culturels ne sont pas les plages. Ils ont fait preuve, de fait, d'une stupéfiante capacité d'adaptation en l'espace d'une génération, adjoignant les fonctions de communication, de gestion, de médiation culturelle, d'études de publics, de marketing, de programmation.. à celles de la conservation. Les grands musées en particulier ont ainsi développé une étendue d'offre et une force de frappe considérables. Récepteurs des voyageurs du monde, ils affrontent aujourd'hui les défis de la mondialisation en étendant sur le monde l'emprise de leur image et de leur présence. Ces évolutions posent des questions nouvelles: les grandes institutions culturelles sont-elles devenues des multinationales ? Les plus petites ou plus fragiles sont-elles vouées à la pénurie ou à la suraffluence touristique ? Les aspirations profondes des voyageurs - visiteurs sont-elles prises en compte ? Comment se repensent aujourd'hui les politiques culturelles au regard des évolutions du tourisme international?... Il semble que le lien qui unissait depuis deux siècles les institutions culturelles et les visiteurs étrangers- l'ambition nationale d'éblouir portée par les uns, et la soif d'admirer apportée par les autres se soit mieux adapté jusqu'à présent aux injonctions du développement économique. Cependant les institutions culturelles auront à répondre sur d'autres terrains, car elles occupent une place majeure au coeur des questions nouvelles du brassage des cultures et de la renégociation des identités. Mot(s) clés libre(s) : administration, culture et mondialisation, économie de la culture, équipements culturels, musées, politique culturelle, tourisme culturel, tourisme de masse
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Le cinéma à l'épreuve de la mondialisation
/ Mission 2000 en France
/ 24-11-2000
/ Canal-U - OAI Archive
BONNELL René
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La politique cinématographique n'a jamais été objet de consensus international. Traité comme une marchandise ordinaire par une majorité d'Etats adeptes du libre échange, le film est considéré par une poignée d'autres, sous la pression d'une partie de leurs opinions, comme une oeuvre d'art dont il faut protéger l'élaboration et la circulation. La France, championne de l'exception culturelle, a convaincu ses partenaires de mettre le cinéma et l'audiovisuel à l'abri de la libre concurrence. En même temps, au nom du principe de non discrimination, elle a dû étendre les bénéfices de son système d'aide aux ressortissants de l'Union européenne tout en valorisant les oeuvres d'expression originale française. Ces réformes ont accru la complexité du dispositif de soutien et le rendent inexportable. Cantonné dans une ligne défensive, les tenants de l'exception culturelle n'ont pas réussi à imaginer une politique qui garantit à terme la sauvegarde, voire le rayonnement de la création cinématographique européenne. Le développement technologique fragilise le droit des auteurs et facilite une pénétration déjà écrasante des produits américains. Les Européens, animés sur le sujet de convictions très variables, mènent la bataille en ordre dispersé. On parle déjà d'abandonner la règle de l'unanimité pour traiter de ces questions. L'Europe et la France sont à la croisée des chemins pour tenter de définir une stratégie qui protège l'autonomie culturelle de l'Europe c'est à dire son identité. Mot(s) clés libre(s) : cinéma et état, culture (droit européen), culture et mondialisation, droit d'auteur, économie de la culture, europe, exception culturelle, france, identité culturelle, industrie cinématographique, politique culturelle, subventions
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