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Que peuvent nous apprendre les productions écrites des sourds ? / Marie Perini
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Jean JIMENEZ, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 15-10-2014
/ Canal-u.fr
PERINI Marie
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Que peuvent nous apprendre les productions écrites des sourds ? / Marie Perini, in "Regards croisés sur la LSF et l'apprentissage du français écrit", journée d'études organisée conjointement par l'École supérieure du professorat et de l'éducation (ESPE, Toulouse), le département Sciences du langage et l'équipe de Recherche en Syntaxe et Sémantique du laboratoire Cognition, Langue, Langages, Ergonomie (CLLE-ERSS) de l'Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail, 15 novembre 2014.
* conférence en français traduite en langue des signes française par Gaëlle Eichelberger.
Marie Perini s’intéresse aux particularités linguistiques fréquemment rencontrées
dans les écrits de sourds profonds prélinguaux. Elle s'interroge sur l’existence d’un système linguistique propre aux sourds, identifié dans la littérature comme « français sourd » (Lacerte, 1989 ; Nadeau, 1993) et sur les points communs éventuels de ce « français
sourd » avec les caractéristiques des lectes d’apprenants (Klein et
Perdue, 1993) ainsi que sur l’hypothèse d’un fonctionnement cognitif
spécifique à la surdité, qui expliquerait la présence, même chez les
sourds non signeurs, de formes linguistiques et de choix d’informations à
transmettre tout à fait spécifiques. Mot(s) clés libre(s) : langue des signes, écrits d'handicapés auditifs, écriture (étude et enseignement), écriture (difficultés)
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Texte du lecteur, commentaire littéraire : exercice pour le lycéen lecteur ? / Jean-François Massol
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 22-10-2008
/ Canal-U - OAI Archive
MASSOL Jean-François
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Texte du lecteur et commentaire littéraire : quel exercice pour le lycéen lecteur ? / Jean-François Massol. L'histoire du commentaire littéraire, exercice fondamental du français au lycée, montre que, selon les époques, le travail exigé est plus ou moins proche de la lecture personnelle de l'élève. Dans les pratiques de classe, cependant, la réalisation des commentaires conjugue le plus souvent démarche rhétorique et significations convenues. Si l'on fait l'hypothèse que les classes de français peuvent se mettre à prendre en charge le sujet lecteur, l'exercice du commentaire littéraire devrait s'en trouver infléchi, sinon bouleversé. Réfléchir dans cette perspective nécessite bien sûr d'observer les causes des limitations à la lecture personnelle dans l'histoire du commentaire, mais aussi de rechercher quelles formes extra scolaires présentent déjà des écritures de textes de lecteurs : la lettre personnelle, certains articles critiques, le journal intime, le poème... Que peuvent nous apporter ces formes dans la perspective de l'évolution du commentaire ? D'autres réflexions doivent permettre de mieux cerner cette évolution possible : peut-on passer tout simplement des démarches actuelles de l'analyse d'un texte (et pour le texte) à la description et l'analyse d'une lecture du texte (par et pour le lecteur ) ? Que fait-on de la fragmentation du texte du lecteur ? Serait-il intéressant de demander la confrontation d'une lecture personnelle à des lectures expertes ? Comment peut-on évaluer une lecture personnelle ?...Intervention faite dans le cadre du colloque international "Le texte du lecteur" organisé par l'equipe de recherche "Lettres, Langages et Arts (LLA). Université de Toulouse-Le Mirail, 22-24 octobre 2008. > > Une liste de références documentaires est accessible (format pdf) dans l'onglet "A télécharger" du programme d'ouverture du colloque. > Accéder au site dédié au colloque. Mot(s) clés libre(s) : analyse littéraire, commentaire de texte, écrits de jeunes, lecture (appréciation), lecture en milieu scolaire, niveaux de lecture, réception des oeuvres
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Les malles du lecteur ou les écritures de la réception / François Le Goff
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 22-10-2008
/ Canal-U - OAI Archive
LE GOFF François
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Les malles du lecteur ou les écritures de la réception / François Le Goff. Dans la perspective d’une reconnaissance du « texte du lecteur » en situation scolaire, il convient de réfléchir aux statuts envisageables d’une écriture de la réception qui soit à la fois le témoignage d’une lecture singulière et le seuil d’une entreprise collective de lecture des œuvres littéraires.Par « écritures de la réception », nous entendons l’ensemble des productions graphiques ou iconiques d’un lecteur, souvent représenté par « le carnet de lecture ». Mais, dans le temps spécifique de la lecture du texte littéraire dans la classe de français, nous interrogerons plutôt la possibilité de productions écrites brèves, susceptibles d’engager l’élève dans une première lecture découverte d’un texte et qui ont ensuite vocation à devenir le germe d’une lecture collective. En gardant à l’esprit la double finalité de cette pratique d’écriture, peut-on déterminer des lieux du texte plus favorables que d’autres à la coopération scripturale du sujet lecteur ? De quelle nature peuvent être les greffes du lecteur sur un texte littéraire ? Ceci nous conduira enfin à poser que l’écriture comme propédeutique à la lecture introduit nécessairement des réaménagements significatifs dans la conduite d’une lecture qui n’est plus exclusivement centrée sur les marques prétendues objectives d’une autorité textuelle mais qui s’élabore aussi dans la relation d’une expérience sensible d’un lecteur empirique.Intervention faite dans le cadre du colloque international "Le texte du lecteur" organisé par l'equipe de recherche "Lettres, Langages et Arts (LLA). Université de Toulouse-Le Mirail, 22-24 octobre 2008. > > Une liste de références documentaires est accessible (format pdf) dans l'onglet "A télécharger" du programme d'ouverture du colloque. > Accéder au site dédié au colloque. Mot(s) clés libre(s) : écrits de jeunes, écriture (milieu scolaire), lecture (pédagogie), littérature (appréciation), livres et lecture, réception des oeuvres
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Quand les noirs cubains prennent la parole... à la fin du XIXe siècle / Michèle Guicharnaud-Tollis
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Claire SARAZIN, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 15-10-2014
/ Canal-u.fr
GUICHARNAUD-TOLLIS Michèle
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Quand les noirs cubains prennent la parole... à la fin du XIXe siècle / Michèle Guicharnaud-Tollis, in colloque "Les Amériques noires : identités et représentations",
organisé par le Pôle Sud-Ouest de l'Institut des Amériques, l'Institut de recherche et études culturelles (IRIEC), l'Institut Pluridisciplinaire pour les Études sur
les Amériques à Toulouse (IPEAT) et le laboratoire Cultures Anglo-Saxonnes (CAS), Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail, 15-18 octobre 2014. Thématique 1 : Esclavage et mémoire.Il est communément admis que l'image du Noir américain a longtemps été transmise et véhiculée par les Blancs. À Cuba, au XIXe siècle, c'est même une vision biaisée qui nous parvient, souvent gauchie par un ensemble de préjugés et de stéréotypes propres à stigmatiser violemment le Noir. Même les écrits anti-esclavagistes émanant de Blancs semblent ne pas avoir échappé à cette vision fallacieuse de la réalité coloniale. Cette communication redonne au contraire la parole aux Noirs et aux hommes de couleur : dès qu'ils ont pu prendre la parole dans la période décisive des années 1890 et jouer un rôle actif dans la vie publique cubaine, leurs écrits -expressions littéraires et discours politiques- témoignent d'une lutte acharnée pour poursuivre l'émancipation, la défense des Noirs et l'égalité. Ainsi tend à s'inverser l'image traditionnelle jusque-là ancrée dans les imaginaires. Les supports textuels seront ceux de Martín Morúa Delgado et de Rafael Serra, tous deux fils d'esclaves. Mot(s) clés libre(s) : représentations sociales, esclavage (mémoire collective), écrits d'esclaves, Noirs (dans la littérature), littérature cubaine (19e siècle)
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Les textes du lecteur en situation scolaire / Jean-Louis Dufays
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 20-10-2008
/ Canal-U - OAI Archive
DUFAYS Jean-Louis
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Les textes du lecteur en situation scolaire / Jean-Louis Dufays. Notes critiques, fiche de lecture, journaux de lecture, parodies, pastiches… Quand on considère les supports et les modalités d’écriture dont dispose aujourd’hui un élève lecteur, on ne peut manquer d’être saisi par la multiplicité des "textes du lecteur" qui en résulte. Cette inflation des formes de production scolaire, qui témoigne de l’importance accordée depuis deux décennies à l’activité effective du récepteur, mérite d’être examinée en tant que telle. Le propos de Jean-Louis Dufays esquissent une typologie des textualisations de la lecture pratiquées en contexte scolaire, en s’interrogeant sur les enjeux et les limites de ces différentes productions, et en commentant brièvement quelques cas retenus comme emblématiques au sein d’un corpus recueilli dans cinq classes du secondaire. Jean-Louis Dufays s'appuie pour ce faire sur les propositions théoriques de Michel Otten (1987) et d’Alain Trouvé (2004) ainsi que sur les travaux déjà réalisés par son équipe (Dufays, Gemenne, Ledur, 2005).Intervention faite dans le cadre du colloque international "Le texte du lecteur" organisé par l'équipe de recherche "Lettres, Langages et Arts (LLA). Université de Toulouse-Le Mirail, 22-24 octobre 2008. > > Une liste de références documentaires est accessible (format pdf) dans l'onglet "A télécharger" du programme d'ouverture du colloque. > Accéder au site dédié au colloque. Mot(s) clés libre(s) : écrits de jeunes, écriture (contexte pédagogique), lecture (didactique), lecture littéraire, réception des oeuvres
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Le travail de recherche en master / Hélène Deville
/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Claire SARAZIN, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 14-11-2014
/ Canal-u.fr
DEVILLE Hélène
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Le travail de recherche en master / Hélène Deville, in "La construction d'un objet de recherche dans les mondes ibériques. Expériences de jeunes chercheurs", séminaire organisé par Hélène Deville et Emilie Cadez Ortola, doctorantes à Institut de recherche et d'études culturelles (IRIEC), Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail, 14 novembre 2014.Dans le cadre d'un séminaire intitulé "La construction d'un objet de
recherche dans les mondes ibériques", Hélène Deville, actuellement
doctorante en Sciences humaines, présente la démarche méthodologique
qu'elle avait adoptée en master et la manière dont elle avait organisé son parcours. Mot(s) clés libre(s) : recherche en sciences humaines et sociales, thèses et écrits académiques, recherches scientifiques (méthodologie)
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Esclavage et mémoire dans la poésie de tradition orale du Nordeste du Brésil / Emanuele Carvalheira de Maupeou
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Claire SARAZIN, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 15-10-2014
/ Canal-u.fr
CARVALHEIRA DE MAUPEOU Emanuele
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Esclavage et mémoire dans la poésie de tradition orale du Nordeste du Brésil / Emanuele Carvalheira de Maupeou, in colloque "Les Amériques noires : identités et représentations", organisé par le Pôle Sud-Ouest de l'Institut des Amériques, l'Institut de recherche et études culturelles (IRIEC), l'Institut Pluridisciplinaire pour les Études sur les Amériques à Toulouse (IPEAT) et le laboratoire Cultures Anglo-Saxonnes (CAS), Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail, 15-18 octobre 2014. Thématique 1 : Esclavage et mémoire.Malgré son importance et sa durée dans le temps, l'expérience esclavagiste brésilienne n'a permis que de façon très marginale la production de textes sortant directement de la plume d'esclaves ou d'anciens esclaves. Ainsi, à la différence des USA, au Brésil les récits d'esclaves sont rares et fragmentés. L'organisation même de la société brésilienne, ainsi que les modalités d'une abolition tardive, sont considérées comme les principaux facteurs de cette pauvre production. Malgré ce constat, quelques témoignages ont pu être préservés, parfois même par des moyens autres que l'écriture. C'est le cas au Sertão, région pauvre et reculée du Nordeste du Brésil, où la littératire de tradition orale -le "cordel"- a permis la préservation de poèmes traitant du quotidien d'une société esclavagiste. Parmi les plus célèbres poètes du Sertão figurent deux esclaves, Ignácio da Catingueira et Fabião das Queimadas, qui ont vécu au XIXe siècle et qui ont laissé des rimes riches concernant aussi bien l'expérience même d'être esclave que le regard porté par la société sur celle-ci. Cette communication s'intéresse à ces deux poètes esclaves ainsi qu'à la production qu'ils ont laissé, et à la façon dont la littérature de "cordel" -tradition toujours vivante dans la culture du Nordeste- se tourne vers les question concernant l'histoire et la mémoire de l'esclavage dans la région. Mot(s) clés libre(s) : tradition orale, Brésil (Nordeste), poésie brésilienne, esclavage (mémoire collective), écrits d'esclaves, Brésil (19e siècle), littérature de colportage brésilienne (literatura de cordel)
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L'art est long et le temps est court : délimitation du sujet et gestion du temps / Émilie Cadez
/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Claire SARAZIN, Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail
/ 14-11-2014
/ Canal-u.fr
CADEZ ORTOLA Émilie
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L'art est long et le temps est court : délimitation du sujet et gestion du temps / Émilie Cadez, in "La construction d'un objet de recherche dans les mondes ibériques. Expériences de jeunes chercheurs", séminaire organisé par Hélène Deville et Emilie Cadez Ortola, doctorantes à Institut de recherche et d'études culturelles (IRIEC), Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail, 14 novembre 2014.Dans le cadre d'un séminaire intitulé "La construction d'un objet de recherche dans les mondes ibériques", Émilie Cadez, actuellement doctorante en Sciences humaines, présente la démarche méthodologique qu'elle avait adoptée en master, les obstacles rencontrés en cours de parcours et certaines méthodes à mettre en place pour les surmonter. Mot(s) clés libre(s) : recherche en sciences humaines et sociales, thèses et écrits académiques, recherches scientifiques (méthodologie)
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« Les voix de papier : écrits de peu-lettrés en Amérique française » Introduction
/ Canal-u.fr
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Conférence présentée par France Martineau au séminaire du laboratoire PRAXILING (UMR 5267), le 23 février 2015, à l’invitation de l’équipe « Corpus 14 » (http://www.univ-montp3.fr/corpus14/).La conférencièreFrance Martineau est professeur titulaire à l’Université d’Ottawa (Chaire Frontières, réseaux et contacts en Amérique française). Chercheuse de renommée internationale, elle dirige le projet Polyphonies du français (http://polyphonies.uottawa.ca/).
Les
écrits ordinaires, correspondance et journaux personnels, permettent de jeter
un éclairage sur la langue, à travers les traces d’oralité qui percent l’écrit.
Ils ouvrent également une fenêtre sur les pratiques linguistiques et les
réseaux et alliances qui se tissent entre locuteurs d’une même communauté,
notamment en contexte de bilinguisme.Après une brève description du Corpus de français
familier ancien
(http://polyphonies.uottawa.ca/fr/corpus/i-corpus-de-francais-familier-ancien/)
constitué d’écrits de scripteurs de France et d’Amérique française, du 17e
siècle jusqu’au début du 20e siècle, nous nous attarderons aux
écrits de deux familles de condition modeste, écrivant aux 18e et 19e
siècles au Canada français. Nous discutons des stratégies d’écriture des
peu-lettrés et de ce que peut révéler l’écrit sur les usages de l’époque, à un
moment où le Canada français est isolé de la France, suite à la Conquête
britannique, et où le contact avec l’anglais s’accroît. Nous montrons également
comment certaines pratiques linguistiques s’éclairent quand on examine les
réseaux et le capital symbolique que représente la langue pour les locuteurs. Mot(s) clés libre(s) : francophonie, sociolinguistique, littératie, corpus linguistique, Ecrits
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« Les voix de papier : écrits de peu-lettrés en Amérique française » Gestion des corpus de peu lettrès à l'ère des d'humanités digitales (2)
/ Canal-u.fr
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Conférence présentée par France Martineau au séminaire du laboratoire PRAXILING (UMR 5267), le 23 février 2015, à l’invitation de l’équipe « Corpus 14 » (http://www.univ-montp3.fr/corpus14/).La conférencière
France Martineau est professeur titulaire à l’Université d’Ottawa (Chaire Frontières, réseaux et contacts en Amérique française). Chercheuse de renommée internationale, elle dirige le projet Polyphonies du français (http://polyphonies.uottawa.ca/).
Les
écrits ordinaires, correspondance et journaux personnels, permettent de jeter
un éclairage sur la langue, à travers les traces d’oralité qui percent l’écrit.
Ils ouvrent également une fenêtre sur les pratiques linguistiques et les
réseaux et alliances qui se tissent entre locuteurs d’une même communauté,
notamment en contexte de bilinguisme.Après une brève description du Corpus de français
familier ancien
(http://polyphonies.uottawa.ca/fr/corpus/i-corpus-de-francais-familier-ancien/)
constitué d’écrits de scripteurs de France et d’Amérique française, du 17e
siècle jusqu’au début du 20e siècle, nous nous attarderons aux
écrits de deux familles de condition modeste, écrivant aux 18e et 19e
siècles au Canada français. Nous discutons des stratégies d’écriture des
peu-lettrés et de ce que peut révéler l’écrit sur les usages de l’époque, à un
moment où le Canada français est isolé de la France, suite à la Conquête
britannique, et où le contact avec l’anglais s’accroît. Nous montrons également
comment certaines pratiques linguistiques s’éclairent quand on examine les
réseaux et le capital symbolique que représente la langue pour les locuteurs. Mot(s) clés libre(s) : francophonie, sociolinguistique, littératie, corpus linguistique, Ecrits
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