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2015 - Cerveau, Sexe et Préjugés
/ Icare Multimédia - Faculté de Médecine Lille 2
/ Canal-u.fr
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Cycle : quand les scientifiques observent le sexe »
« Cerveau, Sexe et Préjugés »
par Catherine Vidal, Directrice de Recherche
Honoraire à l’Institut Pasteur de Paris :
Comment se fabriquent les filles et les garçons ?
Comment se forgent nos identités de femmes et d’hommes ?
La découverte de la « plasticité cérébrale » apporte un éclairage fondamental sur les mécanismes neurobiologiques de construction de nos identités sexuées, en interaction avec l’environnement social et culturel.
Rien n’est à jamais figé ni programmé dans le cerveau depuis la naissance. C’est une véritable révolution pour la compréhension de l’humain. Néanmoins, les préjugés qui font croire à un déterminisme biologique inné des différences d’aptitudes et de comportements entre les sexes sont encore vivaces. Une réflexion éthique s’impose : le risque est toujours bien présent de justifier l’ordre social par un ordre biologique, ouvrant la porte au sexisme, au racisme et à l’intolérance.
Catherine Vidal est neurobiologiste, directrice de recherche honoraire à l’Institut Pasteur de Paris. Elle travaille actuellement au Comité d’Éthique de l’Inserm où elle est co-responsable du groupe « Genre et Recherches en Santé ». Elle mène de front ses recherches et une réflexion sur les rapports entre science et société, concernant en particulier le déterminisme en biologie, le cerveau et le sexe. Elle est membre de l’Institut Émilie du Châtelet, de ONU Femmes France, du Laboratoire de l’Égalité, et co-directrice de la collection Égale à Égal (Belin). Mot(s) clés libre(s) : cerveau, égalité des sexes, préjugés, neurosciences, plasticité cérébrale, neuobiologie
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De justes inégalités - John RAWLS (par Astrid von Busekist) [réédité 2015]
/ Pascal CECCALDI, Lycée d’Etat Jean Zay - Internat de Paris
/ 09-02-2012
/ Canal-u.fr
von BUSEKIST Astrid
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John Rawls est un auteur américain qui a réveillé la philosophie politique, qui a pris au sérieux les critiques de ses contempteurs, et qui s'est impliqué dans la vie politique américaine. C'est un auteur classique, qui doit beaucoup à la pensée de Kant.Son ouvrage le plus connu, Théorie de la justice, répond à une question fondamentale de la philosophie politique : selon quels principes ordonner une société juste ? Trois grands principes, que l'auteur écartera successivement, se présentent traditionnellement : le mérite, l'utilité, la liberté.1. Le mérite moralUne société est juste, les institutions sont bien ordonnées si elle donne aux individus en fonction de la valeur de leur contribution à la société. Variante aristotélicienne : déterminer la meilleure adéquation entre les talents de l’individu et leur rôle social (les meilleures flûtes vont aux meilleurs joueurs)2. L’utilitéSi les institutions permettent de maximiser le bien-être agrégé, si elles permettent la somme de satisfaction la plus élevée pour l’ensemble des sociétaires, elles sont justes. La valeur des choses est fonction de leur utilité, il n’y a pas de valeur intrinsèque des choses ou des êtres.3. Libertarisme- Je suis propriétaire de moi-même. L’individu est souverain et ne peut pas être contraint par une quelconque emprise ou entreprise collective.- Toutes les transactions sont justes si elles sont volontaires. La justice se déduit du respect des droits individuels fondamentaux et du respect des termes initiaux du contrat.- Ce que j’améliore par mon travail devient mien.Le libéralisme politique rawlsien tire les principes de la justice de l’opinion que vont en avoir les acteurs de la société après une délibération impartiale. « Les principes de justice, écrit Rawls, sont (ceux que des) individus libres et rationnels, désireux de favoriser leurs propres intérêts et placés dans une situation initiale d’égalité, accepteraient et définiraient (comme) les termes fondamentaux de leur association » (p. 152-152). Il convient donc que ces principes soient établis à l’issue d’une délibération commune.La singularité de la solution de Rawls est illustrée par un exemple imaginé par le prix Nobel d’économie Amartya Sen dans The Idea of Justice, 2010, p. 12-15. Trois enfants se chamaillent pour une flûte. Anne est la seule à savoir en jouer. Bob est le plus pauvre, il n’a pas de jouets du tout. Clara a travaillé dur pour fabriquer la flûte. À qui doit aller la flûte ? Pour l’utilitariste et pour Aristote, à Anne : son plaisir sera le plus grand, elle sait en jouer. Pour le libertarien, pour Locke (et le marxiste), à Clara : elle a droit aux fruits de son labeur. Pour Rawls, il faudrait que les enfants se mettent d’accord.Antoine de La Taille Mot(s) clés libre(s) : contrat social, A Theory of Justice, libertarisme, Amartya Sen, droit politique, égalité des chances, mérite, libéralisme, philosophie politique, The Idea of Justice
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Filles et garçons, l’égalité. Pour qui ? Pour quoi ?
/ 29-09-2014
/ Canal-u.fr
Sebillotte Violaine, Blidon Marianne
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En janvier 2014, l'affaire de la « Journée Du Retrait de l'École » crée l'émoi dans l'opinion. Promouvoir l'égalité entre filles et garçons, tel est le but du gouvernement lorsqu'il diffuse « l'ABCD de l'Égalité », sans mesurer que l'objectif ne fait pas consensus et réveille bien des malentendus : garçons et filles peuvent-ils être égaux ? La différence de sexe constitue-t-elle un obstacle naturel à l’égalité ? Serait-il plus juste de parler de complémentarité ? Pour permettre à chacun-e de s’emparer de ces questions parfois existentielles tout en les dépassionnant, la conférence commencera par une « foire aux mots » où chacun donnera sa propre définition de « l'égalité fille-garçon », du « genre », de la « théorie du genre », de « l’identité de sexe », de « l’orientation sexuelle » etc. Les deux spécialistes invitées fourniront des éléments de réponse qui permettront à chacun d’en savoir plus sur les études de genre et les ressources fournies par ce courant de la recherche et d’acquérir des outils d’analyse pour se faire sa propre idée de l’égalité fille-garçon. Toutes les Conférences Campus Condorcet Mot(s) clés libre(s) : histoire du genre, égalité des sexes, theorie du genre
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Les inégalités économiques : une vue de la scène mondialisée
/ UTLS - la suite
/ 28-03-2002
/ Canal-U - OAI Archive
RICUPERO Rubens
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Les inégalités économiques : une vue de la scène mondialisée
/ UTLS - la suite
/ 28-03-2002
/ Canal-u.fr
RICUPERO Rubens
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Les inégalités économiques : une vue de la scène mondialisée.Université de tous les savoirs. Mot(s) clés libre(s) : économie, mondialisation, égalité, inégalité
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Égalité professionnelle entre les hommes et les femmes
/ AUNEGE, CERIMES
/ 03-02-2014
/ Canal-u.fr
MEURS Dominique
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On montre que les inégalités de salaires entre les hommes et les femmes persistent alors même que beaucoup d'éléments auraient dû contribuer à un rapprochement des rémunérations. Ces différences résultent principalement de l'accès encore limité des femmes aux postes les plus élevés. Un pont est fait entre ce constat et celui des inégalités dans la répartition des tâches domestiques et des soins aux enfants. Le congé parental masculin peut ainsi être vu comme un moyen pour rééquilibrer les partages des tâches non marchandes et de ce fait permettre un rapprochement des carrières professionnelles. Mot(s) clés libre(s) : égalité professionnelle, plafond de verre, politique de conciliation
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Egalité, inégalité, différences
/ 02-05-2002
/ Canal-U - OAI Archive
KOUBI Geneviève
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L'égalité et le droit
/ 18-04-2002
/ Canal-U - OAI Archive
IZORCHE Marie-Laure
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Mot(s) clés libre(s) : droit, égalité, inégalité, justice
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ENS Lyon - Consentement, autonomie, égalité des sexes (Geneviève Fraisse)
/ Ensmédi@ / ENS de Lyon, Grand Lyon, ENS-LSH, Conseil de Développement du Grand Lyon
/ 13-12-2008
/ Canal-U - OAI Archive
FRAISSE Geneviève, WORMSER Gérard
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La construction de la pensée de l’émancipation n’est pas seulement un acte de résistance et de subversion, mais aussi un raisonnement, une logique, une stratégie discursive. Les termes d’« autonomie », de « consentement » et d’« égalité » permettent d’éclairer la forme du débat actuel sur la controverse des sexes.L’autonomie (être source de sa propre loi) est l'aboutissement du « devenir sujet » des femmes à la fin du XXe siècle. Pourtant, ce devenir sujet dans l'autonomie économique et civique, par la maîtrise de la fécondité, le droit à l’avortement... ne supprime pas les relations qui font des femmes autant d'objets (d’échange, de communication, etc.). Le paradigme sujet/objet est aujourd’hui le plus heuristique. Dans ce contexte, il nous faut réfléchir à l’articulation de l’égalité et de la liberté, et ce à partir du mot « consentement ». Mot(s) clés libre(s) : autonomie, consentement, égalité des sexes, ENS Lyon, Geneviève Fraisse, Gérard Wormser, Les conférences du Grand Lyon 2006-2007, liberté, philosophie de l’égalité
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Les deux gouvernements : la famille et la cité
/ ENS-LSH/SCAM
/ 16-11-2001
/ Canal-U - OAI Archive
FRAISSE Geneviève
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Les discours du politique : Ecole thématique Violence, consensus, sécuritéAprès avoir rappelé le lien qui unit, dans son parcours, la réflexion sur le politique et l'activité politique, Geneviève Fraisse revient sur un dossier qui est le sien, l'égalité des sexes, à travers le thème de la famille et de la cité. Sont notamment abordés les questions de la parité et du PACS. Elle montre comment l'avènement de ce qu'elle appelle la "démocratie exclusive", au lendemain de la Révolution, a produit, non en théorie mais dans les faits, l'exclusion des femmes, puis dissocie les deux concepts traditionnels de gouvernement et de représentation pour montrer qu'il a été paradoxalement plus facile pour les femmes d'accéder au gouvernement qu'à la représentation. Enfin et surtout, elle évoque la façon dont les penseurs (Rousseau, Aristote, Louis de Bonald, Tocqueville, Proudhon, Durkheim, Alain, Fourier) ont envisagé le lien entre famille et politique, entre sphère privée et sphère publique. Rousseau, dans la lignée aristotélicienne, dissocie radicalement les deux sphères ; Louis de Bonald insiste sur les dangers du divorce pour l'Etat ; Tocqueville pointe la contamination du modèle de l'individu démocratique dans la sphère familiale ; Charles Fourier envisage, dans le prolongement de l'égalité, la question de la rivalité entre les sexes... Enfin est évoqué le lien entre construction de l'identité démocratique et confusion des sexes : la structure démocratique permet-elle le maintien des différences sexuelles ? La communication est suivie d'une discussion avec le public.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia /Captation vidéo : Sebastien Boudin, Julien Lopez, Mathias Chassagneux, Son: Samuel Bazin, Montage-Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : démocratie, différences entre sexe, égalité des sexes, femmes et politique, parité, représentation politique
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