Intervenir auprès des individus pour prévenir les maladies chroniques et soigner les personnes atteintes représente un des défis majeurs actuel pour les pays développés. Le rôle du médecin est non seulement de diagnostiquer et de traiter les maladies, mais de les prévenir en conseillant les patients sur les habitudes de vie tout en soulageant les personnes malades en visant leur bien-être. Ces rôles permettent réellement de viser la santé telle que définie par l'OMS. Pratiquer ces différents rôles de façon harmonieuse s'avère souvent ardu. La démarche de raisonnement clinique se focalise sur la recherche du diagnostic pour orienter un traitement ciblé de la maladie en cause. Ce faisant, les préoccupations, les ressources et le contexte de vie du patient sont souvent relégués au second plan. Bien que les facultés de médecine incluent l'approche centrée sur le patient dans leur curriculum, certaines activités d'enseignement donnent des contre-messages. Pour que les futurs médecins adoptent cette approche, les messages doivent être congruents. Créer un cours parallèle d'approche centrée sur le patient, ou de médecine préventive ne suffit pas. Une action concertée est nécessaire pour intégrer ces enseignements à tous les niveaux. Les membres du corps professoral doivent partager ces valeurs et agir comme modèles de rôle. A la faculté de médecine de l'Université de Sherbrooke, la Chaire Lucie et André Chagon pour l'enseignement d'une approche intégrée en prévention travaille, de concert avec les différentes instances facultaires, pour que la prévention et la préoccupation pour le bien-être des patients soit enseignées de façon intégrée avec la démarche clinique. A partir d'exemples, la présentation illustrera certaines situations où un message non congruent est donné aux étudiants et proposera des moyens pour les recadrer. Un outil pédagogique simple sera présenté pour aider les enseignants et les étudiants à tenir compte non seulement de la maladie mais du bien-être des patients dans leurs interventions cliniques.
Mot(s) clés libre(s) : 2008, bien être, cidmef, études médicale, lille, prévention, sherbrokke, sifem

Dans le domaine de la douleur, les connaissances et la prise en charge ont évolué ces dernières années. L'enseignement accompagne difficilement cette progression. Quelle est l'opinion des futurs acteurs de santé ? Les étudiants en Médecine de la Faculté d'Amiens témoignent de l'absence de cours sur ce sujet dans le premier cycle ; en revanche certains ont eu la chance d'assister à un séminaire de deux jours et un stage sur la douleur et d'aborder les aspects techniques et psychologiques. La douleur devrait être une priorité et ne jamais être ni banalisée ni relativisée. Origine FILMED 2002 - 102 5301 119 Générique Auteur: Verrier A. Référence Filmed: 102 5301 119 SCD médecine
Mot(s) clés libre(s) : douleur, études médicales, étudiant en médecine, FILMED, pathologies, pharmacologie, psychologie du patient

Le monde change autour de nous ; il faut modifier notre regard sur les jeunes. L'ancienne société était basée sur de vieux principes : la volonté de faire le bien et de toucher les corps. Aujourd'hui, on ne palpe plus les corps, on a perdu la confiance et le contact immédiat avec le patient. La société est devenue hédoniste. Il ya deux défis aujourd'hui : le défi de la vie avec les nouvelles maladies, le défi de l'éphémère. Il faut rompre avec le cours magistral et les sélections anonymes. De Bologne il faut prendre le meilleur. Il y a un malaise enfin chez les enseignants de médecine ; il faudrait inventer un autre type d'enseignants . ce qu'exige l'éducation, c'est de l'ouverture. Origine Canal U/Médecine Générique Réalisation : CERIMES et SPI-EAO SCD médecine
Mot(s) clés libre(s) : Conseil de l'ordre, éducation médicale, études médicales, pédagogie, pratique professionnelle, SIFEM

En France, l'histoire des premières inscriptions féminines à la Faculté de médecine commence à la fin du second Empire. En 1868, quatre jeunes femmes sont officiellement étudiantes de l'université de Paris. Quarante ans après, elles sont deux cents.Comment ont-elles été perçues par la communauté médicale mais plus largement par la presse ? Dans quel contexte cette innovation a-t-elle pu avoir lieu ?Petit à petit l'étudiante devient femme-médecin. Comment va-t-elle réussir à s'imposer et se construire une clientèle ? Devant ces questions, il est légitime de se demander si ces premières menaient un combat social ; un combat féministe. En retraçant leur histoire, cette présentation tentera de revenir sur certains préjugés, concernant les motivations des différents acteurs de cette histoire.La conférence a été donnée à l'Université Bordeaux Segalen dans le cadre du cycle de conférences "L'invité du Mercredi" / Saison 2010-2011 sur le thème "La médecine au féminin". Service culturel Université Victor Segalen de Bordeaux 2 / DCAM /
Mot(s) clés libre(s) : études médicales, féminisation, femmes, histoire, médecine

1400 étudiants sont inscrits en 2007 avec une majorité de filles issus des classes supérieures . Une bonne partie d'entre eux logent chez leurs parents. Un questionnaire a été réalisé. Ils pouvaient aussi poser des questions. Ceux qui ont posé le plus de questions ont un taux de réussite de 58 %. Souvent les primants rattrapent les doublants malgré les deux semestres. 8 % ne sont jamais venus au tutorat. ceux qui ont eu une mention au bac réussissent bien. Les critères d'autrefois de réussite (famille de cadre supérieure, lycée coté, habitation chez les parents)se sont réduits à une mention au bac et être doublants. SCD médecine nancy 1 mpa
Mot(s) clés libre(s) : études médicales, évaluation, Grenoble, IPM 2007, questionnaire, réussite, tutorat

Les amphithéâtres de première année de médecine comptent actuellement 65% de femmes. Nombres d'entre elles se destineront à la chirurgie. Comprendre les tenants et les aboutissants de cette féminisation nécessite de convoquer différents logos pour en saisir les raisons et en prévoir les conséquences. L'Histoire, la Démographie, la Sociologie, la Politique entre autres, permettent d'envisager globalement le sujet.Il semble difficile de donner de solution unique au problème ainsi posé et les pistes à explorer sont multiples. Seule leur exploitation coinjointe semble pouvoir éviter des conséquences notables sur l'égalité d'accès et la continuité des soins dans les hôpitaux publics. L'exercice est périlleux puisqu'il doit intégrer la logique de plusieurs systèmes aux objectifs différents et s'étaler sur les 12 à 15 années nécessaires à la formation du chirurgien quel que soit son sexe. devant des diagnostics souvent posés de façon cohérente mais des traitements rarement totalement appliqués cette réflexion paraît indispensable.La conférence a été donnée à l'Université Bordeaux Segalen dans le cadre du cycle de conférences "L'invité du Mercredi" / Saison 2010-2011 sur le thème "La médecine au féminin". Service culturel Université Victor Segalen de Bordeaux 2 / DCAM /
Mot(s) clés libre(s) : chirurgie, études médicales, féminisation, femmes, médecine

Quand, comment et par qui ? Il n'y a pas en France d'enseignement clairement individualisé de la douleur. Toute douleur sans cause est suspecte et psychogène. La douleur en France est pluridisciplinaire. En revanche la douleur est au programme des écoles paramédicales. L'enseignement théorique est bien structuré mais avec un faible investissement des hospitalo-universitaires. La réflexion éthique est indissociable de l'enseignement et de la prise en charge de la douleur. Origine Ethique et douleur : 5e Journées pédagogiques d'Ethique médicale d'Amiens, Amiens, septembre 2005 Générique SCD médecine
Mot(s) clés libre(s) : accompagnement, Amiens, douleur, écoute du malade, éthique, études médicales

Souvent, la féminisation de la médecine est pensée à partir des problèmes qu’elle est censée soulever : retards d’installation en médecine libérale, difficultés à assurer les gardes, réduction des temps de travail, pénurie dans certaines spécialités etc. Pour certains, ces femmes représentent des modèles d’égalité des deux sexes dans l’accès aux professions les plus prestigieuses, voire confortent l’idée qu’elles sont plus brillantes que les hommes. Pour d’autres, la féminisation de la médecine contribue à sa dévalorisation voire à la dégradation de son statut social et de ses revenus.Pourtant, la féminisation de la médecine ne doit pas se penser uniquement au regard de la profession médicale, elle dévoile un mouvement beaucoup plus complexe de répartition des places sociales entre les sexes et les catégories sociales. L’analyse sociologique de cette évolution montre qu’elle n’est pas réductible aux comportements féminins, mais révèle aussi les comportements masculins et plus généralement, des stratégies sociales liées au mode de recrutement des médecins et à leur position dans le système de santé et dans la société.La conférence a été donnée à l'Université Bordeaux Segalen dans le cadre du cycle de conférences "L'invité du Mercredi" / Saison 2010-2011 sur le thème "La médecine au féminin". Service culturel Université Victor Segalen de Bordeaux 2 / DCAM /
Mot(s) clés libre(s) : démocratisation, études médicales, féminisation, femmes, médecine

En 1889, le ministre de l'instruction publique, Monsieur Goblet, déclare qu'un diplôme de médecin détenu par une femme est : "nul et sans valeur". Aujourd'hui, nous ne pouvons que constater le chemin parcouru.Au-delà des chiffres, quelle est donc l'influence de la féminisation sur la pratique médicale car ne nous y trompons pas, c'est aussi l'influence des femmes sur l'évolution de la pratique médicale dont il est question. A près un long refus à admettre les femmes dans la profession de médecin, après qu'elles aient forcé les interdits, elles sont là et il y a une véritable féminisation de la médecine.Selon le point de vue adopté, la féminisation est soit une chance à saisir, soit un problème; dans les deux cas, on a du mal à comprendre pourquoi. Il convient dès lors de réfléchir et d'analyser cette évolution sociétale qui nous apparaît plus porteuse d'espoir et de richesse que de difficultés. Une chance à saisir?Nous savons bien que la complémentarité est source de richesses, que l'hégémonisme est source de décadence. Il conviendra de savoir si les intérêts des uns ou des autres sont contradictoires ou complémentaires. La question reste posée : la femme est-elle l'avenir de la médecine?La conférence a été donnée à l'Université Bordeaux Segalen dans le cadre du cycle de conférences "L'invité du Mercredi" / Saison 2010-2011 sur le thème "La médecine au féminin". Service culturel Université Victor Segalen de Bordeaux 2 / DCAM /
Mot(s) clés libre(s) : études médicales, féminisation, femmes, histoire, médecine