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Economie du cinéma
/ UTLS - la suite
/ 10-07-2004
/ Canal-U - OAI Archive
NICOLAS Marc
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Le cinéma n'est pas né seulement en France. Edison avant les Lumière lui a apporté des inventions majeures, même si ce sont eux qui ont parfait le dispositif en lui ajoutant notamment la part que l'on sait décisive de la projection. Mais la France est le pays de la cinéphilie. Intellectuels de renom, revues spécialisées, ciné-clubs, Cinémathèque, salles d'art et essai parisiennes ont forgé cette tradition, ici répandue plus que partout ailleurs au monde, en profondeur réflexive comme en surface sociale. Elle est aussi depuis de nombreuse années le pays qui défend une certaine idée du cinéma, art autant que loisir, celui qui accueille et soutient des cinéastes de tous les pays qui n'ont pas de cinématographie forte, celui où l'on chante l' « exception culturelle », celui où l'Etat organise et apporte un soutien financier important et constant. En résulte une économie atypique, en partie hors marché, faite de dispositifs de soutien très sophistiqués organisés par l'Etat en étroite liaison avec la profession elle même. Ce système s'est forgé tout au long des soixante dernières années, pas à pas, franchissant des étapes décisives sans parfois que celles ci soient repérées comme telles au moment où elles étaient produites. Peu à peu, le modèle a sédimenté l'adhésion de l'ensemble des professionnels du cinéma et des forces politiques nationales jusqu'à faire croire à son quasi « état de nature ». On voudrait ici au contraire, par un récit à base chronologique, restituer les moments forts de l'invention du modèle, ses tournants faits de nouveaux paradigmes parfois audacieux et en rappeler la naissance souvent conflictuelle, loin du consensus admis aujourd'hui. Ce faisant, le récit traitera autant d'action publique et collective que d'économie du cinéma au sens strict et débouchera sur quelques interrogations très contemporaines. Mot(s) clés libre(s) : cinéma, cinéma et état, économie de la culture, exception culturelle, financements, france, industrie cinématographique, politique culturelle, production et réalisation, subventions
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Politiques culturelles et aménagement
/ Bruno BASTARD, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, UOH - Université Ouverte des Humanités
/ 29-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
LE CORRE Sébastien, SIBERTIN - BLANC Mariette
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Politiques culturelles et aménagement du territoire peuvent être reliées. Pour s'en convaincre, il suffit d'analyser comment les collectivités territoriales se sont emparées de la culture dans des actions d'aménagement local.Cette banalisation pose cependant la question de la spécificité culturelle. Les outils politiques de l'aménagement peuvent-ils s'appliquer avec efficacité au volet culturel ? Peut-on spatialiser l'action des politiques culturelles ? (entretien réalisé le 29 juin 2006)GénériqueInterview : Sébastien LE CORRE - Réalisation et post production : Bruno BASTARD - Cadreurs : Nathalie MICHAUD et Claire SARAZIN - Production et moyens techniques : CAM, Université de Toulouse2, 5 allées antonio Machado, 31058 Toulouse CEDEX 09 Mot(s) clés libre(s) : aménagement du territoire, collectivités locales, équipements culturels, exception culturelle, france, politique culturelle, urbanisme
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Le cinéma à l'épreuve de la mondialisation
/ Mission 2000 en France
/ 24-11-2000
/ Canal-U - OAI Archive
BONNELL René
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La politique cinématographique n'a jamais été objet de consensus international. Traité comme une marchandise ordinaire par une majorité d'Etats adeptes du libre échange, le film est considéré par une poignée d'autres, sous la pression d'une partie de leurs opinions, comme une oeuvre d'art dont il faut protéger l'élaboration et la circulation. La France, championne de l'exception culturelle, a convaincu ses partenaires de mettre le cinéma et l'audiovisuel à l'abri de la libre concurrence. En même temps, au nom du principe de non discrimination, elle a dû étendre les bénéfices de son système d'aide aux ressortissants de l'Union européenne tout en valorisant les oeuvres d'expression originale française. Ces réformes ont accru la complexité du dispositif de soutien et le rendent inexportable. Cantonné dans une ligne défensive, les tenants de l'exception culturelle n'ont pas réussi à imaginer une politique qui garantit à terme la sauvegarde, voire le rayonnement de la création cinématographique européenne. Le développement technologique fragilise le droit des auteurs et facilite une pénétration déjà écrasante des produits américains. Les Européens, animés sur le sujet de convictions très variables, mènent la bataille en ordre dispersé. On parle déjà d'abandonner la règle de l'unanimité pour traiter de ces questions. L'Europe et la France sont à la croisée des chemins pour tenter de définir une stratégie qui protège l'autonomie culturelle de l'Europe c'est à dire son identité. Mot(s) clés libre(s) : cinéma et état, culture (droit européen), culture et mondialisation, droit d'auteur, économie de la culture, europe, exception culturelle, france, identité culturelle, industrie cinématographique, politique culturelle, subventions
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Rendez-vous de crise : la culture a-t-elle un avenir ? Séq. 2
/ Serge BLERALD, Direction de l'Audiovisuel de l'EHESS (Dir. Jean-Claude Penrad)
/ 24-11-2011
/ Canal-u.fr
BENHAMOU Françoise, HERSANT Yves, MENGER Pierre-Michel, FABIANI Jean-Louis
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Débat dans le cadre du cycle Rendez-vous de crise organisé par les Cercles de formation de l'EHESS et les Editions de l'EHESS
Peut-on penser la culture hors de ses enjeux politiques et
financiers ? La culture est-elle promise à n’être qu’une industrie culturelle
dans une société de loisirs ? La culture de masse est-elle le versant négatif
d’une culture de luxe qui serait réservée à certaines élites ?
L’exception culturelle existe-t-elle encore ? Ce débat
tentera sinon de répondre à ces questions, du moins d’y apporter quelque
clarté.
Avec
Françoise Benhamou, économiste, Professeur à l'Université
Paris 13, membre du Cercle des Economistes, Présidente de l'ACEI (Association
for Cultural Economics International), membre du Conseil d’administration et du
Conseil scientifique du Musée du Louvre. Dernier ouvrage paru : Les
dérèglements de l'exception culturelle : Plaidoyer pour une perspective
européenne (Seuil, 2006) et avec Joëlle Frachy Droit d'auteur et copyright
(coll. Repères, La Découverte, 2007)
Jean-Louis Fabiani, directeur d'études à l'EHESS et professor
à Central European University Budapest. Travaille sur l'analyse sociologique
des pratiques culturelles. Dernier ouvrage paru : Qu’est-ce qu’un philosophe
français? La vie sociale des concepts (1880 - 1980) (Éditions de l’EHESS,
2010)
Pierre-Michel Menger, sociologue, directeur de recherche au
CNRS et directeur d'études à l'EHESS. Dernier ouvrage paru : Les intermittents
du spectacle. Sociologie du travail flexible, 2e édition augmentée, Paris
(Éditions de l'EHESS, 2011)
Yves Hersant (modérateur du débat), directeur d'études de
"Histoire et critique de l'humanisme" à l’EHESS, membre du comité de
rédaction de la revue "Critique". Dernier ouvrage paru : Mélancolies,
de l'Antiquité au XXe siècle (Bouquins Laffont, 2005) Mot(s) clés libre(s) : politique culturelle, exception culturelle, pratiques culturelles, industries culturelles
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Rendez-vous de crise : la culture a-t-elle un avenir ? Séq. 1
/ Serge BLERALD, Direction de l'Audiovisuel de l'EHESS (Dir. Jean-Claude Penrad)
/ 24-11-2011
/ Canal-u.fr
BENHAMOU Françoise, HERSANT Yves, MENGER Pierre-Michel, FABIANI Jean-Louis
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Débat dans le cadre du cycle Rendez-vous de crise organisé par les Cercles de formation de l'EHESS et les Editions de l'EHESS
Peut-on penser la culture hors de ses enjeux politiques et
financiers ? La culture est-elle promise à n’être qu’une industrie culturelle
dans une société de loisirs ? La culture de masse est-elle le versant négatif
d’une culture de luxe qui serait réservée à certaines élites ?
L’exception culturelle existe-t-elle encore ? Ce débat
tentera sinon de répondre à ces questions, du moins d’y apporter quelque
clarté.
Avec
Françoise Benhamou, économiste, Professeur à l'Université
Paris 13, membre du Cercle des Economistes, Présidente de l'ACEI (Association
for Cultural Economics International), membre du Conseil d’administration et du
Conseil scientifique du Musée du Louvre. Dernier ouvrage paru : Les
dérèglements de l'exception culturelle : Plaidoyer pour une perspective
européenne (Seuil, 2006) et avec Joëlle Frachy Droit d'auteur et copyright
(coll. Repères, La Découverte, 2007)
Jean-Louis Fabiani, directeur d'études à l'EHESS et professor
à Central European University Budapest. Travaille sur l'analyse sociologique
des pratiques culturelles. Dernier ouvrage paru : Qu’est-ce qu’un philosophe
français? La vie sociale des concepts (1880 - 1980) (Éditions de l’EHESS,
2010)
Pierre-Michel Menger, sociologue, directeur de recherche au
CNRS et directeur d'études à l'EHESS. Dernier ouvrage paru : Les intermittents
du spectacle. Sociologie du travail flexible, 2e édition augmentée, Paris
(Éditions de l'EHESS, 2011)
Yves Hersant (modérateur du débat), directeur d'études de
"Histoire et critique de l'humanisme" à l’EHESS, membre du comité de
rédaction de la revue "Critique". Dernier ouvrage paru : Mélancolies,
de l'Antiquité au XXe siècle (Bouquins Laffont, 2005) Mot(s) clés libre(s) : politique culturelle, exception culturelle, pratiques culturelles, industries culturelles
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