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Tant en Belgique qu’à l’étranger, les phénomènes d’échec et d’abandon dans l’enseignement supérieur, en première année d’études en particulier, interpellent par leur ampleur. Comment expliquer ces taux d’échec et d’abandon ? Quels facteurs ont le plus d’impact ? Que mettre en place pour y remédier ? De nombreuses recherches ont tenté d’apporter des réponses à ces questions. Cependant, au fil des études, l’échec et l’abandon dans les études supérieures se révèlent des phénomènes complexes dont aucun facteur pris isolément ne suffit à rendre compte. En m’appuyant notamment sur les travaux menés à la Chaire UNESCO de pédagogie universitaire depuis de nombreuses années, je présenterai la manière dont cette question a été traitée en rapportant et en discutant les résultats de recherches empiriques (approches quantitatives et qualitatives), dans lesquelles les phénomènes d’échec et d’abandon sont lus comme les résultantes d’interactions multiples et variées entre, d’une part, les variables individuelles des étudiants et, d’autre part, les facteurs contextuels qu’ils sont amenés à rencontrer. <br>
Mot(s) clés libre(s) : intégration sociale, variables individuelles, facteurs d'abandon et d'échec, intégration académique, recherche, échec, transformation pédagogique, réussite, motivation, conférence de consensus, enseignement supérieur, facteurs contextuels