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« Comment je suis venu à l’École… ». Une passion de Jacques Le Goff
/ Direction de l'Audiovisuel de l'EHESS (Dir. Jean-Claude Penrad)
/ 04-04-2010
/ Canal-u.fr
LE GOFF Jacques, MAZON Brigitte
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Introduction aux extraits mis en ligne le 1er
juin 2014 dans La Lettre de l’EHESS par Brigitte Mazon, Responsable du service des archives de l’EHESS
Dans un entretien
accordé à Brigitte Mazon le 4 avril 2010, Jacques Le Goff raconte en toute
liberté comment il est arrivé à « l’École », alors sixième section de
l’Ecole pratique des hautes études. Au sortir de l’agrégation, en 1950, attiré par
l’enseignement en séminaires (plus particulièrement ceux de Maurice Lombard), il
a été recruté par Fernand Braudel comme chef de travaux d’abord (1960), puis nommé
premier maître-assistant de la section, avant d’être élu directeur d’études, en
1962.
L’heure venue de la
succession de Fernand Braudel (1972), il s’est donné pour mission de
« démocratiser » le fonctionnement de l’École, en organisant
préalablement, à Royaumont, un premier grand
séminaire de réflexion collective. C’est à son collègue et ami Roland Barthes
qu’il confia la synthèse et la coordination de ces rencontres qui ont fait date
dans les esprits de la seconde génération de l’École. Préservant le rôle du
président à la tête des trois instances, incitant les hommes et les disciplines
à se parler encore davantage, dans la tradition de la revue Annales
d’histoire économique et sociale, fondée
par Marc Bloch et Lucien Febvre en 1929, Jacques Le Goff a conduit la transformation
de la sixième section de l’École pratique des hautes études, en École des
hautes études en sciences sociales.
« Si devais résumer la passion que j’ai eue pour ce qui
est devenu l’École des hautes études en sciences sociales, pour ses horizons
pour ses activités, c’est le fait précisément qu’elle ouvrait les horizons les plus larges […] qu’il
y avait ce dialogue permanent, qui allait au-delà du dialogue, qui était une
sorte de mariage si je peux dire entre les sciences sociales, c’est-à-dire l’histoire, la géographie, l’économie, la
sociologie et l’ethnologie ».
Préférant
la notion de « multiplicité des civilisations » à celle, héritée de
la période Braudel, d’ « aires culturelles », Jacques Le Goff, homme
de dialogue, confie dans cette conversation enregistrée quelques anecdotes et témoignages,
autant de « traces » orales qu’il inscrivait volontiers comme une des
sources multiples de l’histoire. Mot(s) clés libre(s) : histoire, institutions, Fernand Braudel (1902-1985), EHESS, Jacques Le Goff
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Dialoguer avec l'oeuvre de Claude Lévi-Strauss
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 12-03-2010
/ Canal-U - OAI Archive
BERTRAND Michel, ALBERT Jean-Pierre, MARIN Richard, MACARY-GARIPUY Pascale
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Journée d'études "Dialoguer avec de l'oeuvre de Claude Lévi-Strauss", organisée par les Études Doctorales (TESC, CLESCO et ALLPH@) de l'Université Toulouse II-Le Mirail. Partie 1 : Levi-Strauss en contexte : échanges et influences. Université Toulouse II-Le Mirail, Maison de la Recherche, 5 mars 2010. [note : les interventions de l'après-midi n'ont pas été enregistrées].Interventions1. Présentation de la journée d'études / Michel BERTRAND2. Ouverture de la journée d'études : Variations sur un centenaire / Jean-Pierre ALBERT3. Roman Jackobson et Claude Lévi-Strauss : linguistique et anthropologie structurales / Jean-Pierre ALBERT (co-écrit par Jacques DURAND)La rencontre entre Roman Jakobson et Claude Lévi-Strauss à New York pendant la deuxième guerre mondiale et la collaboration entre les deux hommes est connue. Elle a été un de moments fondateurs de ce qu'on a appelé le structuralisme. Quels étaient les concepts de base du structuralisme en linguistique, une science présentée par Claude Lévi-Strauss comme la discipline pilote pour les sciences humaines et sociales ? Comment ces concepts ont-ils pu contribuer à une véritable refondation de domaines de l’anthropologie aussi centraux que les études sur la parenté et le symbolisme des mythes et des rituels ? On cherchera à évaluer les acquis de l’approche structuraliste dans les deux disciplines et aussi ses limites, à la lumière de leurs évolutions ultérieures.4. Lévi-Strauss a-t-il influencé Braudel et la Nouvelle histoire ? / Richard MARINClaude Lévi-Strauss et Fernand Braudel se sont en définitive assez peu côtoyés, exception faite de leur séjour à São Paulo, au milieu des années 1930, mais ils ont pas mal débattu, par textes interposés. Ainsi, en 1958, "Histoire et sciences sociales : la longue durée", le célèbre article rédigé par Braudel pour les Annales, se voulait-il une réponse à l’Anthropologie structurale de Lévi-Strauss, paru la même année et qui contenait de vives critiques à l’égard de l’histoire. En 1983, dans la revue fondée par Marc Bloch et Lucien Febvre, « Histoire et ethnologie », de Lévi-Strauss, revenait sur le rapport entre les deux disciplines. Après avoir présenté à grands traits la teneur de tels échanges, la communication s’efforcera de jauger l’influence de l’anthropologie structurale sur l’auteur de la Méditerranée mais aussi sur le courant de la Nouvelle histoire dominant dans les années 1970.5. La structure et le réel : Lévi-Strauss et Lacan / Pascale MACARY-GARIPUYLa psychanalyse fut une des maîtresses du jeune Lévi-Strauss et si la découverte freudienne fut une référence du début de l’œuvre, il faut bien avouer qu’il s’en éloigna de plus en plus au fur et à mesure de l’avancée de la théorie. Lévi-Strauss dit ne pas entendre le travail de Lacan, son contemporain et son aîné dans l’effervescence de la pensée française des années 60 ; ce dernier en revanche admira profondément l’anthropologue et lui fit de nombreux emprunts. Ainsi la notion de "structure" -toujours langagière- est-elle devenue un concept majeur pour rendre compte des trois façons de soutenir l’existence humaine selon les modes névrotique, psychotique ou pervers, déjà dégagés par Freud ; sans le travail de Lévi-Strauss, Lacan aurait sans doute eu plus de difficulté à produire son fameux « l’inconscient est structuré comme un langage ». Mais la psychanalyse, en gardant toujours vif le concept de structure, a troué cette dernière par le réel, que Lévi-Strauss laissait à l’extérieur, l’abandonnant à son incommensurable ou à son impossible saisie. La communication de Pascale Macary-Garipuy explique en quoi la psychanalyse a dépassé la notion de structure langagière comme prééminente dans l’expérience humaine au profit d’un nouage reliant imaginaire (corps), symbolique (langage), réel (jouissance) et tente de dégager en quoi cela fait anthropologie. Mot(s) clés libre(s) : anthropologie structurale, Claude Lévi-Strauss (1908-2009), épistémologie des sciences sociales, Fernand Braudel (1902-1985), histoire (science), Jacques Lacan (1901-1981), linguistique structurale, psychanalyse, Roman Jakobson (1896-1982)
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