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Les hauts plateaux de l’Imerina, à Madagascar, abritent encore, sur certaines zones, une forêt essentiellement peuplée de tapias. Denise habite aujourd’hui à Arivonimamo, un gros bourg à cinquante kilomètres d'Antananarivo. Elle possède, non loin de là, adossée à son village natal, une concession dans la forêt voisine.C’est là, avec le restant de sa famille, qu'elle ramasse les cocons de borocera qui fourniront, après traitement, la fameuse soie sauvage du pays. L'activité du tissage redémarre doucement à Arivonimamo sous l’impulsion d'associations. Quelques jeunes couples, à l'image de Raymond et Elina, s'équipent de machines à tisser plus modernes que les métiers traditionnels.La filière continue d'exister, malgré la concurrence sévère des tissus venus d'Asie, préservant une biodiversité menacée par la déforestation.
Mot(s) clés libre(s) : Borocera madagascariensis, cocon, écosystème, filière de la soie, Imerina, Madagascar, métier à tisser, soie sauvage, tapis, travail des femmes