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Sur le terrain de la recherche - Les recherches en aménagement forestier durable - partie 2
/ Marika Jacob, Anne Marie Nadeau, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, Cablevision
/ Canal-u.fr
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Sous la loupe des chercheurs de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (Québec)ÉMISSION 5 – LES RECHERCHES EN AMÉNAGEMENT FORESTIER DURABLE - PARTIE 2Dans cette deuxième émission sur la Chaire en aménagement forestier durable UQAT-UQAM, nous nous rendons à la Forêt d’enseignement et de recherche du lac Duparquet où nous rencontrons des étudiants dont les recherches portent sur la croissance des arbres, les nichoirs et la paléoécologie.Participants : Brian Harvey, professeur et directeur de la Forêt d'enseignement et de recherche du lac DuparquetSuzanne Brais, professeure à l’Institut de recherche sur les forêtsYves Bergeron, professeur-chercheur et codirecteur de l’Institut de recherche sur les forêts et titulaire de deux ChairesJessica Smith, étudiante à la maîtrise en biologieArun Bose et Lisa Bajolle, étudiants au doctorat en sciences de l’environnementAnthony Poittevin, stagiaire français de l’Université Joseph Fourier Mot(s) clés libre(s) : écosystème, faune, forêt, mousse, aménagement forestier, bryophytes
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Sur le terrain de la recherche - Les recherches en aménagement forestier durable - partie 1
/ Marika Jacob, Anne Marie Nadeau, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, Cablevision
/ Canal-u.fr
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Sous la loupe des chercheurs de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (Québec)ÉMISSION 4 – Les recherches en aménagement forestier durable - partie 1La Chaire en aménagement forestier durable UQAT-UQAM aborde l’aménagement écosystémique de la forêt sous plusieurs angles. Dans cet épisode, deux professeurs et trois étudiants aborderont l’étude des bryophytes (les mousses), les recherches en lien avec la petite faune ainsi que l’utilisation de l’histoire afin d’améliorer nos façons de faire en termes d’aménagement forestier.Participants :Nicole Fenton, professeure à l’Institut de recherche sur les forêtsLouis Imbeau, professeure à l’Institut de recherche sur les forêtsMarion Barbé, Victor Danneyrolles et Pauline Suffice, étudiants au doctorat en sciences de l’environnement Mot(s) clés libre(s) : écosystème, faune, forêt, mousse, aménagement forestier, bryophytes
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Chronique des Pygmées Bagyeli 2008 : Profession : chasseur
/ 12-05-2008
/ Canal-u.fr
THOMOPOULOS Nikos
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Chronique des Pygmées Bagyeli 2008 : Profession : Chasseurversion française sous-titrée en anglais
Scénario
La forêt d’Afrique Centrale. Un lieu hors du temps.
Un berceau de mythes sur la Terre et l’espèce humaine.
Un de ces mythes relate l’histoire du petit chasseur pygmée qui vit en pur état sauvage au milieu de la forêt.
Dans l’imaginaire collectif, le Pygmée est l’homme primitif par excellence, resté dans un passé lointain de l’humanité. En 2008, plus que jamais, cela est-il valable ?
Quel est le conte que la forêt raconte aujourd’hui sur ce peuple des fables? Au Cameroun, dans la forêt atlantique du sud-ouest, habitent les Bagyeli, une ethnie Pygmée de 5 000 individus dispersés en petits groupes. Il paraît que les Bagyeli ont gagné leur habitat actuel vers la fin du 18e siècle. Selon la légende, ils suivaient, en tant qu’éclaireurs, les déplacements des Kwassio, un groupe ethnique appartenant à la famille linguistique des Bantous. Contrairement aux Bantous, ils menaient une vie nomade dans la brousse, basée sur la chasse et la cueillette.
La forêt leur fournissait la base pour leur subsistance : de l’eau, du gibier, des plantes sauvages, des écorces pour fabriquer des médicaments. Afin de compléter leurs besoins en aliments agricoles et en outils de fer, ils faisaient du troc avec leurs voisins Bantous.
En raison de leur taille et de leur mode de vie plus sauvage, les villageois Bantous considéraient toujours les Pygmées comme des sous-hommes, dépendants de leur civilisation supérieure.
Depuis environ un demi-siècle, des changements profonds bouleversent le mode de vie des Bagyeli. L’accroissement des populations villageoises dans la région, au début du 20e siècle, a suscité une déforestation continue et une réduction du gibier disponible.
Les Bagyeli ont été amenés à chercher d’autres moyens de subsistance. Ayant appris comment pratiquer l’agriculture en travaillant dans les plantations des Bantous, ils ont commencé à cultiver leurs propres champs.
L’adoption de l’agriculture a exigé la sédentarisation. De nouveaux enjeux se présentent désormais pour les Bagyeli. Ils doivent trouver un équilibre entre leur culture traditionnelle et la modernité… Nous sommes au village de Mashuer-Mashuer. Perché sur la montagne de Ngovayang, à 2 heures de marche de la piste, c’est l’un des villages les plus éloignés des Bagyeli. Les petites rivières qui coulent à proximité lui prêtent son nom qui veut dire « beaucoup de cascades ». Au milieu d’une clairière dans la forêt, une douzaine d’habitations hébergent trois familles étendues. La population, de 50 personnes environ, n’est jamais constante.
Les va-et-vient entre les villages de Bagyeli sont fréquents.
On ne devrait pas être étonné : les Bagyeli ont la mobilité dans leur sang…
Une partie du village est occupée par la famille de Guini-Marcel, le guérisseur traditionnel. Guini-Marcel a 50 ans. Il est un des plus anciens du village, l’espérance de vie des Bagyeli étant 40 ans. Il habite avec sa femme, Buona-Marie, et leurs deux filles, Angwade-Merci et Eugénie. Dans la case d’à côté, vivent ses deux neveux, Ndiko et Mabali-Bienvenüe. Mabali, l’aîné, est un grand chasseur, un vrai enfant de la forêt. Sa femme, Dolose, et son fils, Mvia-Timothé. Tôt le matin, dans la cuisine, les femmes allument le foyer. On le maintient allumé toute la journée, afin de satisfaire les différents besoins de la famille. Au-dessus du feu il y a un banc sur lequel on fait fumer les aliments à conserver: la viande, les noix de palmier… Dans ce milieu humide, la chaleur du feu est une arme indispensable.
La fumée fait sécher les filets de chasse, ainsi que le feuillage de la case. Les Pygmées sont parmi les derniers représentants au monde d’une culture de chasse et de cueillette. Cette activité ancestrale constitue traditionnellement le cœur de leur mode de vie. Elle forme l’essence de ce peuple ; son identité culturelle. Les premiers chercheurs qui ont observé la vie des Pygmées avaient relaté de grandes expéditions de chasse qui duraient des semaines, voire des mois. Le campement entier se déplaçait afin de gagner de nouveaux territoires plus riches en gibier. La chasse était une activité collective dans laquelle tout le groupe participait. La chasse au filet pouvait apporter de grands animaux, comme des éléphants ou des gorilles, alors en abondance dans la région. L’adoption de l’agriculture a largement modifié la base de leur économie. La sédentarisation progressive a vu le temps d’absence du campement diminuer. La chasse est devenue individuelle. Désormais, on se contente à de courtes expéditions, d’un à deux jours, autour du campement. Le gibier, plus rare qu’avant, consiste en animaux de petite ou moyenne taille tels que des antilopes, des rats sauvages, des oiseaux ou des singes. On utilise encore des armes traditionnelles comme la sagaie ou l’arbalète. Le chien est un compagnon précieux pour la chasse. Il va chercher le gibier tué, attraper des rats dans leur trou, aider à abattre un animal chassé. Parfois, les Bantous prêtent des fusils aux Bagyeli afin qu’ils chassent pour eux. Vu la dépendance des Bagyeli envers leurs voisins de grande taille, les termes de cet accord ne sont pas équitables. Ayant passé plusieurs jours et nuits dans la forêt pour chasser, les Bagyeli sont obligés d’apporter tous les gibiers attrapés aux Bantous, en échange d’un peu de tabac, de cannabis ou de vin de palme. La méthode de chasse la plus courante aujourd’hui est la pose de pièges. Chaque chasseur installe dans la forêt ses propres pièges. Ils sont éparpillés dans une étendue de plusieurs kilomètres, perdus dans la végétation dense.
Il faut vérifier les pièges tous les deux à trois jours, afin d’éviter qu’un animal attrapé commence à pourrir. Mabali-Bienvenüe visite ses pièges aujourd’hui pour voir s’il a attrapé quelque chose. La machette et l’arme toujours sur l’épaule, afin d’ouvrir le passage et tuer des gibiers éventuels, il fonce dans la forêt… Cohabitant depuis toujours avec les animaux dans la même forêt, les Bagyeli ont appris à observer et à distinguer leurs particularités et leurs habitudes. Ils savent où chaque animal fait son nid, quand et comment il chasse ou il se repose, ils reconnaissent sa voix et peuvent l’imiter pour l’attirer. La recherche de nourriture dans la forêt est toujours un mystère pour les Bagyeli. Ils ont appris à vivre avec l’imprévu constant en faisant confiance à la providence de la nature. Ils prennent ce que chaque jour a à les offrir. Aujourd’hui, Nzambe, le Grand Esprit de la forêt, envoie à Mabali une petite tortue… Sur le chemin du retour, on croise la femme de Mabali au bord d’un ruisseau. Elle va chercher des crabes et de petits poissons dans l’eau de la rivière. Les enfants sont là pour s’amuser et apprendre. Comme dans plusieurs sociétés traditionnelles, la force physique détermine le rôle économique de chaque sexe. Tandis que les hommes pratiquent la chasse, les femmes Bagyeli s’occupent de la cueillette dans la forêt : des tubercules sauvages, des fruits, des champignons, des escargots, des chenilles, des crabes… tout entre dans le panier. De mère en fille, les femmes Bagyeli connaissent le rythme éternel de la nature, comment la vie naît, meurt et se régénère. Leur cœur bat selon une horloge intérieure, quasi-instinctive, qui suit les vibrations de la forêt. Elles savent en quelle saison pousse chaque plante. Elles peuvent reconnaître les champignons non vénéneux parmi des dizaines. Quand les pluies arrivent, elles savent que c’est le moment pour aller chercher les chenilles qui tombent des grands arbres pour former leur chrysalide dans le sol. Elles ont les clés de toutes les maisons des petits crabes qui se cachent dans la boue… La vie des Bagyeli change, et ce réservoir de connaissances, cet héritage culturel de toute l’humanité est menacé… Jusqu’à quand les enfants Bagyeli vont accompagner leurs mères dans ce mystique voyage d’apprentissage au cœur de la forêt ?
De retour au village, le soir s’approche et les femmes sont en train de préparer le dîner. La cuisine des Bagyeli est rudimentaire. Des bananes plantains et des tubercules bouillis, comme l’igname, le macabo ou le manioc, forment la base du repas. On l’accompagne avec un plat de viande ou de poissons, selon le rendement du jour. Une sauce faite de feuilles de plantes ou de fruits sert de salade…
Les hommes finissent la journée en fumant du cannabis…
La nuit tombe. Faute d’électricité, la vie dans le village est obligée de s’éteindre. La dernière lumière d’une lampe de pétrole, et puis…la forêt, sombre et mystérieuse, recouvre ce petit monde… Le matin, on prend un bon repas avant de partir pour le travail. Ça donne la force pour toute la journée jusqu’au dîner du soir. Aujourd’hui, on trouve, dans le menu, du chat sauvage, des fruits de l’arbre à pain et du ndolé, une sauce faite d’herbes. C’est le jour de l’agriculture. La famille de Mabali se prépare pour aller à son champ. Chacun aiguise ses propres outils, Mabali, sa machette et sa hache pour le défrichement ; sa femme, la pelle pour semer. Un arrêt pour s’approvisionner en eau dans la rivière. Mabali appelle son frère pour venir l’aider à abattre des arbres. L’agriculture chez les Bagielli se fait sur des parcelles de terre éclaircies dans la forêt. On travaille un champ pendant deux-trois ans et puis on le laisse en jachère. On cultive des bananes plantains, du macabo, de l’igname, du manioc, de l’arachide. La grande saison sèche, de décembre à mars, c’est la période du défrichement et des semailles. Puis, les pluies font pousser les boutures et lors de la prochaine saison sèche on revient pour faire la récolte de l’année. Le travail est réparti entre l’homme et la femme. Les hommes défrichent le champ et abattent les arbres, tandis que les femmes sèment la terre. Dans quelques décennies, l’agriculture est devenue une composante importante de l’économie des Bagyeli.
Désormais, les récoltes de leurs propres cultures leur permettent de compléter les besoins en produits agricoles pour lesquels ils recouraient aux Bantous dans le passé. Cette autonomie économique s’impose comme la voie principale pour acquérir plus d’indépendance vis-à-vis de leurs voisins.
Elle demande, au retour, des changements profonds de la part des Bagyeli. L’adaptation à la sédentarité et à la planification à long terme se heurte à leur entier système de pensée. Le mauvais entretien des champs et les défrichements non réguliers témoignent des difficultés de la reconversion à la vie agricole. Les Bagyeli doivent renforcer leurs capacités dans cette activité, faire preuve de leur détermination et lutter pour leurs droits, afin d’établir leur statut de cultivateur et assurer leurs terres. Selon le régime foncier au Cameroun, toutes les terres appartiennent à l’Etat. Celui qui met en valeur une terre, en cultivant ou en construisant une habitation, peut établir un titre foncier et ainsi devenir propriétaire. Les titres fonciers sont attribués au premier lieu par le conseil de chaque village Bantou.
Or, les Bagyeli sont confrontés à la réticence des Bantous de reconnaître des droits aux Pygmées et de leur céder les terres qui leur correspondent.
Après une dure journée de travail, les rythmes s’apaisent dans le village.
Le temps passe inaperçu, s’efface presque.
C’est l’heure de la détente, de l’amusement, des petits moments où toute la famille se rassemble. Guini-Marcel déniche quelques pages abîmés d’un vieux magazine français, tombé à ses mains Dieu sait comment.
Des extraits d’une réalité lointaine, étrange, imperceptible. Qui est-ce cette femme blanche souriante ? Et cet homme qui danse, deux bâtons dans les mains, sur une grande étendue de blanc ? Les sirènes de la mondialisation ont su atteindre ce petit bout du monde. Que vont-ils faire les Bagyeli en face d’elles, boucher leurs oreilles et s’attacher à leur mat, ou se laisser séduire par les chants magnétisants de la modernité ?
Aujourd’hui, Mvia-Timothée est malade. Exposé à toute sorte de parasite qui vient des insectes ou de l’eau non-potable, un enfant qui habite dans ce milieu forestier est très vulnérable. Sa mère lui prépare un remède pour les vers intestinaux, en faisant bouillir des écorces d’arbre.
Peuple de la forêt, les Bagyeli ont instinctivement appréhendé la base de la médecine, le pouvoir guérisseur de la nature.
Leur renommée pharmacopée traditionnelle est basée sur des produits extraits de la forêt. Ils utilisent des écorces, des feuilles et des racines, dont ils connaissent les vertus thérapeutiques.
Chaque arbre, chaque plante a ses propres qualités, qui peuvent guérir différentes maladies, ou au moins les soulager. L’art du guérisseur repose dans les mains d’une seule personne dans le village, qui lui-même l’a hérité de son père ou de sa mère. La réputation des Bagyeli comme de grands thérapeutes leur vaut des visites par des Bantous qui viennent se faire traiter ou juste réclamer…un peu de magie pour résoudre leurs problèmes. La pharmacopée traditionnelle des Bagyeli a depuis la nuit des temps assuré leur survie dans cet environnement hostile.
Mais est-ce que ce précieux savoir ancestral suffit pour les protéger de toutes les maladies qui les frappent ? L’adoption de nouveaux comportements sanitaires se présente comme une des retombées les plus positives de la modernisation.
Les Bagyeli commencent à comprendre la nécessité d’aller à l’hôpital pour se faire traiter ou pour accoucher et apprennent à se protéger contre certaines maladies comme le paludisme ou le SIDA. Plus on connaît les Bagyeli, moins on arrive à cerner qui ils sont vraiment.
Quelle est, enfin, l’identité de ce Bagyeli pris dans le tourbillon d’une modernité de plus en plus présente ?
Que voient-ils dans le miroir de leur existence ?
Traditionnellement, l’identité d’un Bagyeli, c’est son ethnie, son village, sa famille, ses propres exploits et ses vertus. C’est tous ces éléments qui lui donnent la reconnaissance auprès de ses frères. Qu’en est-il pour le Bagyeli qui s’est ouvert au monde et à un autre mode de vie ? On dit aujourd’hui aux Bagyeli « Il faut acquérir une carte d’identité pour être reconnu citoyen à part entière. »
Mais, depuis quand un Bagyeli exerce une profession? Ce papier officiel est encore une preuve de leur mutation culturelle ou leur passeport pour une nouvelle meilleure vie ?
Il semble que les Bagyeli sont confrontés à une réalité incontournable.
S’ils ne peuvent pas l’éviter, il faut au moins être préparés pour l’affronter.
La clé pour leur survie dans un nouveau monde, c’est l’éducation.
Avec cette conviction en tête, on se rend à Bipindi, un petit bourg à quelques kilomètres de Mashuer Mashuer.
Là, se trouve le FONDAF, un centre d’hébergement et d’éducation d’enfants Bagyeli.
Savoir est pouvoir. L’éducation donnera aux Bagyeli les armes pour s’émanciper et améliorer les conditions de leur vie.
Elle leur permet de prendre conscience de leur situation et des enjeux qui les concernent. Ainsi, ils pourront faire de meilleurs choix pour leur propre avenir. Une éducation moderne, conforme aux normes de tous les citoyens camerounais, va-t-elle de pair avec un abandon des connaissances traditionnelles ?
Là aussi, un pari se pose pour les Bagyeli : trouver la voie moyenne qui leur permettra d’avancer, tout en maintenant l’essentiel de leur spécificité culturelle. Emportés par le courant de la modernisation, en pleine transformation culturelle, les Bagyeli sont devant le plus grand dilemme de leur existence : To be or not to be Bagyeli ? Mot(s) clés libre(s) : Vie quotidienne, guérissage, Afrique centrale, chasse, gibier, cueillette, rivière, sédentarisation, bagyeli, eau, bantou, relation inter-ethnique, tradition/modernité, thérapie, Mashuer Mashuer, Ngovayang, guérisseur, toilette, film ethnographique, pygmées, plante, feu, pêche, forêt, agriculture, alimentation, mondialisation, mythe, déforestation, animal, vidéo, Cameroun, reconversion, foyer, cascade
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Chronique des Pygmées Bakoya 2006 : Mbélé, la chasse aux oiseaux
/ 11-04-2006
/ Canal-u.fr
SOENGAS Beatriz
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Mbélé, la chasse aux oiseaux, Bakoya, Imbong, Gabon, 2006
"Mbélé" est le nom donné au latex extrait d'une liane. Les enfants le font chauffer et le mélangent avec de la cendre. La colle ainsi obtenue est mise sur des tiges qui seront fichées dans les rivières à faible débit, proche des endroits repérés comme étant ceux utilisés par les oiseaux pour se laver. Ces derniers, se posent sur les tiges et se retrouvent englués et pris au piège. Cette « chasse aux oiseaux » est uniquement pratiquée par les garçons.
En brousse, une fois l’emplacement choisi, ils installent un feu auprès duquel ils se réchauffent en attendant la fin de l’après-midi, moment où ils iront parcourir la rivière pour planter les bâtonnets de colle. Ils en profitent pour réchauffer le mbélé, raconter des histoires et chanter : « Damasambe apulimapúba » ce qui signifie : « Damasambe ne connaît pas trop se laver à l’eau, ou plonger dans l’eau ». Damasambe est le nom donné au martin-pêcheur (Alcedo leucogaster).
Ce jour là ils n’ont rien attrapé… Mot(s) clés libre(s) : afrique, Imbong, chasse, brousse, rivière, latex, liane, piège, colle, eau, pygmée, Bakoya, ethnobotanique, plante, feu, forêt, alimentation, vidéo, Gabon, cendre, oiseau, film ethnographique, Mbélé
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La Moselle ensauvagée - UVED
/ Alain CHRETIEN, Fabienne GRANERO-GERARD, Université de Lorraine, Université Virtuelle Environnement et Développement durable
/ 13-09-2013
/ Canal-u.fr
SCHNITZLER Annik, SCHMITT Laurent, THIEBAUT Gabrielle, GOBAT Jean-Michel, ARNOLD Claire
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La Moselle ensauvagée - De l’eau et des forêts dans la vallée de la Moselle ou le retour d’une dynamique naturelle est une ressource pédagogique en écologie proposée par Annik Schnitzler (Université de Lorraine), Laurent Schmitt (Université de Strasbourg), Gabrielle Thiébaut (Université de Rennes 1), Jean-Michel Gobat (Université de Neuchâtel) et Claire Arnold (Université de Neuchâtel et de Lausanne).
Cette ressource a
reçu le prix Medea Awards 2016 pour la meilleure utilisation des
médias dans l'enseignement supérieur.
Sur une dizaine de kilomètres, la vallée de la Moselle en amont de Nancy fait partie des quelques très rares vallées alluviales françaises qui bénéficie d’inondations. Pour cette raison, elle bénéficie de plusieurs titres de protection (Natura 2000, Réserve Naturelle Régionale) Une forêt alluviale se développe spontanément le long de la rivière depuis quelques décennies. Sur la base d’interviews de chercheurs spécialisés, ce film développe quelques aspects de la fonctionnalité géomorphologique et écologique de la vallée, en insistant sur 3 points essentiels : 1. les liens entre rivière et biodiversité ; 2. les services écologiques ; 3. les conséquences négatives de certaines activités anthropiques.
Cette ressource est sous-titrée en anglais et est accessible pour les personnes atteintes de handicaps visuels et auditifs.
Une coproduction Université de Lorraine / Université Virtuelle Environnement et Développement durable.
Soutiens financiers : Conseil Régional de Lorraine / Agence de l’Eau Rhin-Meuse / Réseau Hubert Curien - CSTI Lorraine / Conseil Général de Meurthe-et-Moselle / Conseil Général des Vosges. Mot(s) clés libre(s) : protection, géomorphologie, dynamique fluviale, service écologique, forêts alluviales
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La Moselle ensauvagée (version intégrale)
/ Alain CHRETIEN, Fabienne GRANERO-GERARD, Université de Lorraine, Université Virtuelle Environnement et Développement durable
/ 13-09-2013
/ Canal-u.fr
SCHNITZLER Annik, SCHMITT Laurent, THIEBAUT Gabrielle, GOBAT Jean-Michel, ARNOLD Claire
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La Moselle ensauvagée - De l’eau et des forêts dans la vallée de la Moselle ou le retour d’une dynamique naturelle est une ressource pédagogique en écologie proposée par Annik Schnitzler (Université de Lorraine), Laurent Schmitt (Université de Strasbourg), Gabrielle Thiébaut (Université de Rennes 1), Jean-Michel Gobat (Université de Neuchâtel) et Claire Arnold (Université de Neuchâtel et de Lausanne).
Sur une dizaine de kilomètres, la vallée de la Moselle en amont de Nancy fait partie des quelques très rares vallées alluviales françaises qui bénéficie d’inondations. Pour cette raison, elle bénéficie de plusieurs titres de protection (Natura 2000, Réserve Naturelle Régionale) Une forêt alluviale se développe spontanément le long de la rivière depuis quelques décennies. Sur la base d’interviews de chercheurs spécialisés, ce film développe quelques aspects de la fonctionnalité géomorphologique et écologique de la vallée, en insistant sur 3 points essentiels : 1. les liens entre rivière et biodiversité ; 2. les services écologiques ; 3. les conséquences négatives de certaines activités anthropiques.
Cette ressource a reçu le prix européen Medea Awards 2016 pour la meilleure utilisation des médias dans l'enseignement supérieur.
Elle est sous-titrée en anglais et est accessible pour les personnes atteintes de handicaps visuels et auditifs.
Une coproduction Université de Lorraine / Université Virtuelle Environnement et Développement durable.
Soutiens financiers : Conseil Régional de Lorraine / Agence de l’Eau Rhin-Meuse / Réseau Hubert Curien - CSTI Lorraine / Conseil Général de Meurthe-et-Moselle / Conseil Général des Vosges. Mot(s) clés libre(s) : protection, géomorphologie, dynamique fluviale, service écologique, forêts alluviales
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La Moselle ensauvagée (3/10) - La forêt alluviale
/ Alain CHRETIEN, Fabienne GRANERO-GERARD, Université de Lorraine, Université Virtuelle Environnement et Développement durable
/ 13-09-2013
/ Canal-u.fr
SCHNITZLER Annik, SCHMITT Laurent, THIEBAUT Gabrielle, GOBAT Jean-Michel, ARNOLD Claire
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Troisième partie de la ressource La Moselle ensauvagée - De l’eau et des forêts dans la vallée de la Moselle ou le retour d’une dynamique naturelle.
La vallée de la Moselle sauvage est peu boisée. Par exemple, 20% de la surface dans la zone Natura est boisé. Ces forêts sont spontanées car issues de la déprise agricole. Deux grands types de formations végétales coexistent : les forêts à bois tendre (saules), pionnières qui colonisent les bords de la rivière, et les forêts à bois dur composées de trois formations, toutes situées plus en arrière du lit mineur. La distribution de ces différentes formations végétales dépend de la dynamique alluviale, les plus humides évoluant dans les cuvettes et les bras morts, et les moins humides sur les terrasses.
La formation la plus complexe et la plus riche en espèces ligneuse, la forêt à chêne, frêne, orme, et grandes lianes, a disparu de la vallée. On peut encore l’étudier le long du Rhin, dans la réserve naturelle de Rhinau. L’absence de certaines espèces arborescentes comme le hêtre et le charme explique la richesse en espèces dans les strates hautes, et la complexité architecturale.
Il y a 7000 ans, la vallée est totalement boisée, ainsi que les collines avoisinantes, ce qui réduisait considérablement les apports sédimentaires grossiers. Le fonctionnement hydrologique et écologique de la vallée dépendait davantage de la formation des embâcles, qui occupaient une grande partie du lit mineur et des annexes hydrauliques.
Cette ressource a reçu le prix européen Medea Awards 2016 pour la meilleure utilisation des médias dans l'enseignement supérieur.
Elle est sous-titrée en anglais. Mot(s) clés libre(s) : forêt, bois tendre, bois dur, Moselle, Rhin
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Cafés des Sciences Nancy 2009 - Nos forêts sont-elles menacées ?
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport
/ 10-03-2009
/ Canal-U - OAI Archive
ROMAN AMAT Bernard, DUPOUEY Jean-Luc, HUSSON Jean-Pierre
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Résumé : Intempéries, pollution, gestion du territoire...Quelle place réserve-t-on en France à nos forêts? A quoi servent-elles et sont-elles en bon état? Intervenants : Jean-Pierre Husson, Professeur au CERPA (Nancy-Université)Bernard Roman-Amat, directeur d'AgroParisTech-ENGREFJean-Luc Dupouey, directeur de recherches au centre INRA de NancySCD Médecine. Mot(s) clés libre(s) : Cafés des Sciences Nancy Université, écologie, effet de serre, environnement, forêts, préservation, réchauffement climatique
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Les cépages disparus et oubliés / Robert Plageoles
/ Jean JIMENEZ, Nathalie MICHAUD, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Université Toulouse II-Le Mirail
/ 21-04-2013
/ Canal-u.fr
PLAGEOLES Robert
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Les cépages disparus et oubliés / Robert Plageoles, in colloque « Les arts et les métiers de la vigne et
du vin : révolution des savoirs et des savoir-faire » organisé dans le cadre du projet "Vins, Vignes et vignerons : passages, messages et métissages" par le groupe de recherche "In Vino Varietas" du Centre d’Etude et de Recherche Travail, Organisation, Pouvoir (CERTOP) et par le Département de Géographie de l'Université de Toulouse II-Le Mirail, Albi, 19-21 avril 2013.Vigneron près
de Gaillac, Robert Plageoles n’a eu de cesse de ressusciter des cépages historiques
du vignoble Gaillacois, disparus pour la plupart au XIXe siècle. Ses recherches
ampélographiques, notamment auprès du conservatoire de Vassal de l’INRA (près de Montpellier), lui ont permis de
sauver plusieurs cépages oubliés, notamment le Mauzac, l’Ondenc, le Verdanel,
le Duras, le Prunelart et le Loin de l’œil. Mot(s) clés libre(s) : vigne, cépages, Gaillac (Tarn), viticulture, forêt de la Grésigne (Tarn), phylloxera de la vigne
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Le bois
/ Mission 2000 en France
/ 10-10-2000
/ Canal-U - OAI Archive
MORLIER Pierre
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Des évolutions récentes (contraintes environnementales, amélioration de la sylviculture, organisation de l'espace rural) conduiront vraisemblablement à une augmentation de l'offre de produits forestiers sur le marché des matériaux. Cette offre se caractérise par une grande diversité qui sera décrite et analysée en détail : - diversité des essences, - variabilité intra-arbre, - variabilité inter-arbres. Elle se caractérise également par l'hygroscopie du matériau, l'anisotropie de ses propriétés, leur évolution dans le temps, trois caractères qui seront explicités et rapprochés de la structure du bois. Selon les choix techniques et économiques adoptés pour la chaîne qui relie la production forestière au secteur final d'utilisation (le Bâtiment, l'Ameublement, l'Emballage), la diversité pourra permettre, ou interdire, au bois d'être le matériau de base pour le XXIe siècle. Mot(s) clés libre(s) : biomatériau, bois, cellulose, forêt, génie civil, génie des matériaux, matériau de construction, plan ligneux, propriétés mécaniques
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