Cette communication propose d’exposer les aspects méthodologiques qui ont guidé mon analyse ethnographique du spectacle théâtral intitulé Samah Kardeşlik Töreni (‘Samah’: le Rituel de la Fraternité) réalisé par le groupe de théâtre amateur Ankara Deneme Sahnesi (Ankara Scène Expérimentale). Créé à Ankara au début des années 1980 il propose une transposition sur la scène de certains matériaux chorégraphiques recueillis par un groupe de chercheurs affilié au département des Etudes Théâtrales de l’Université d’Ankara. Le spectacle raconte en effet le rituel Ayın-i Cem des Alevi, une importante et peu connue composante ethnico-religieuse de la Turquie contemporaine.  Sinibaldo De Rosa est anthropologue et s’intéresse à l’expérimentation et à la pédagogie dans les arts de la performance, aux traditions kinesthésiques et aux études multidisciplinaires et collaboratives des rituels. Après avoir obtenu un Master - recherche in Asian and Middle Eastern Studies à l’Université de Leiden, il étudie le système de notation Laban au CNSMDP depuis 2013.  COLLOQUE INTERNATIONAL La recherche en danse entre France et Italie : approches, méthodes et objets Nice, 2-4 avril 2014          Torino, 5-6 aprile 2014 
Mot(s) clés libre(s) : danse, méthodologie, Turquie, ethnographie, Fraternité

Représentation de l'amitié masculine fraternelle dans les récits de vie des soldats à la fin de l'Ancien Régime / Naoko Seriu. In "Frères et sœurs du Moyen Âge à nos jours", colloque international organisé par le laboratoire France Méridionale et Espagne: histoire des sociétés, du Moyen Âge à l'époque contemporaine (Framespa) de l'Université Toulouse II-Le Mirail et par le Centre de recherches historiques de l'Ouest (Cerhio) de l'Université Rennes 2. Toulouse : Université Toulouse II-Le Mirail, 22-23 mars 2012. Session 4 : "Fratrie/fraternité, le lien rêvé", 23 mars 2012. [Ce colloque de Toulouse constitue la seconde partie d'un double colloque international dont la première partie s'est tenue à Rennes, les 1er et 2 décembre 2011].L'amitié masculine fraternelle est un enjeu primordial de la vie des hommes de troupes. Dans le contexte des réformes militaires de la fin de l'Ancien Régime, il est bien des officiers qui soulignenet la nécessité de promouvoir ce sentiment qui doit unir deux guerriers, "frères d'arme" amenés à combattre solidairement jusqu'à ce que la mort les sépare. Lorsque les officiers -hommes et militaires eux-mêmes- évoquent cette relation "tendre" et fusionnelle entre les soldats, comment la métaphore de la fraternité est-elle utilisée ? Dans quel sens s'agit-il d'une vertu profitable pour l'armée en situation extrême de guerre ? Comment le discours sur la fraternité d'armes a t-il pour effet de produire une dévalorisation du sentiment amoureux qu'un homme est capable de témoigner à l'égard d'une femme ? A travers ces questions, cette communication cherche à dessiner, tout d'abord, le contour de cette valeur d'amitié, à la fois "rêvée" et "enjointe" par la hiérarchie. Comment peut-on saisir l'expérience des liens fraternesl "vécue" par les hommes de troupe ? Afin d'apréhender sa signification et son importance, l'analyse porte sur deux rares et précieux récits de vie de soldats -Girard et Rossignol- ayant vécu tous deux la période des réformes de l'Ancien Régime...
Mot(s) clés libre(s) : France (époque moderne), relations entre soldats, amitié masculine, fraternité entre soldats