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Dürer, Schiller, Heidegger : l'œuvre d'art, la chose, le mondeLa semaine dernière, après avoir envisagé dans son contexte (l’œuvre de Ernst Jünger : La mobilisation totale, Le travailleur), puis amorcé l’étude de quelques termes directeurs de la réflexion heideggérienne consacrée à « l’essence de la technique » : la Machenschaft comme l’empire du faire et de l’efficience, le Ge-stell, comme dispositif général de mise à disposition et d’exploitation de tout ce qui est, nous étudierons lors de la séance du mardi 11 février une autre entente et une autre accentuation de la tekhnè, au titre de l’art et de l’œuvre d’art.Sur cet autre version de la pro-duction (Hervor-bringen) et de la monstration (« épiphanie »), nous suivrons, à partir d’un séminaire (1936-1937) pour étudiants débutants consacré à Schiller (Les lettres sur l’éducation du genre humain), le statut ontologique de l’œuvre d’art, comme ouverture au monde et possible reconquête des choses appréhendées dans leur singularité et leur heccéité (haecceitas).
Mot(s) clés libre(s) : ontologie, Friedrich von Schiller, heccéité, haecceitas, tekhnè, épiphanie, Albrecht Dürer, oeuvre d'art, phénoménologie, Martin Heidegger, art pictural