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Les fonctions rituelles de la justice
/ Mission 2000 en France
/ 20-02-2000
/ Canal-U - OAI Archive
GARAPON Antoine
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Conférence du 20 février 2000 par Antoine Garapon. Les formes rituelles de la justice ont-elles un avenir ? Ne sont-elles pas que le vestige de l'enfance du droit ? Ce n'est pas ce que semble indiquer les trois tendances actuelles. Les formes du procès ordinaire sont délaissées au profit des modes alternatifs de règlement des conflits comme la médiation ou la conciliation qui ne sont pas sans sécréter leurs propres formes symboliques. Celles-ci ne s'apparentent plus au rituel mais à la cérémonie dans le sens où elles ne prennent plus en charge la reproduction de l'ordre du monde. Mais, dans le même temps, on voit réapparaître une demande sociale forte pour mettre en scène de "grands procès " lors de catastrophes collectives (comme celle du sang contaminé). C'est moins la faute qui y est mise en scène pour y être réprouvée qu'une responsabilité objective. Ces procès prennent en charge la part tragique de la condition humaine mais en en chassant toute transcendance. Notre époque a vu, enfin, cinquante ans après le procès de Nüremberg, revivre l'idée d'une justice internationale pour témoigner sa réprobation du crime contre l'humanité ? La scène de la justice anticipe une communauté politique et morale entre les nations, qui peut-être n'existe pas encore. N'assiste-t-on pas ainsi à la naissance d'un ""théologico-juridique"", tant au niveau intime qu'au niveau interne ou international, qui aurait en charge d'administrer la transcendance d'un monde commun dans notre ère individualiste ?
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Les fonctions rituelles de la justice
/ Mission 2000 en France
/ 20-02-2000
/ Canal-U - OAI Archive
GARAPON Antoine
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Conférence du 20 février 2000 par Antoine Garapon. Les formes rituelles de la justice ont-elles un avenir ? Ne sont-elles pas que le vestige de l'enfance du droit ? Ce n'est pas ce que semble indiquer les trois tendances actuelles. Les formes du procès ordinaire sont délaissées au profit des modes alternatifs de règlement des conflits comme la médiation ou la conciliation qui ne sont pas sans sécréter leurs propres formes symboliques. Celles-ci ne s'apparentent plus au rituel mais à la cérémonie dans le sens où elles ne prennent plus en charge la reproduction de l'ordre du monde. Mais, dans le même temps, on voit réapparaître une demande sociale forte pour mettre en scène de "grands procès " lors de catastrophes collectives (comme celle du sang contaminé). C'est moins la faute qui y est mise en scène pour y être réprouvée qu'une responsabilité objective. Ces procès prennent en charge la part tragique de la condition humaine mais en en chassant toute transcendance. Notre époque a vu, enfin, cinquante ans après le procès de Nüremberg, revivre l'idée d'une justice internationale pour témoigner sa réprobation du crime contre l'humanité ? La scène de la justice anticipe une communauté politique et morale entre les nations, qui peut-être n'existe pas encore. N'assiste-t-on pas ainsi à la naissance d'un ""théologico-juridique"", tant au niveau intime qu'au niveau interne ou international, qui aurait en charge d'administrer la transcendance d'un monde commun dans notre ère individualiste ?
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Agir et juger
/ ENS-LSH/SCAM
/ 15-11-2009
/ Canal-U - OAI Archive
GARAPON Antoine
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Les discours du politique : Ecole thématique Violence, consensus, sécuritéMu par une insatisfaction née du constat d'une confusion croissante entre la politique et le droit, Antoine Garapon s'intéresse ici à la définition et au rapport des deux notions que sont l'agir et le juger, l'action politique et l'acte de juger : est-ce que l'acte de juger peut être assimilé à une action et notamment à une action politique ? Se trouvent opposés l'agir positif, politique et l'agir impartial, passif du juge. Le pouvoir du juge serait passif en ce que le juge n'est pas à l'initiative de sa propre action (il est saisi par un tiers) et en ce qu'il n'est que le support transparent au service d'une volonté autre à travers lequel s'exprime la loi, la constitution. On assisterait aujourd'hui à l'apparition d'une confusion en conséquence de laquelle l'action politique se résumerait à l'acte de juger : agir, intervenir dans le monde, c'est juger. La justice apparaît ainsi comme la seule réponse au terrorisme, par exemple. La conférence est suivie d'une discussion.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia Captation vidéo : Sebastien Boudin, Julien Lopez, Mathias Chassagneux, Son: Samuel Bazin, Montage-Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : action, impartialité, jugement, justice, politique
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