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Développement et évolution du système nerveux
/ Mission 2000 en France
/ 24-01-2000
/ Canal-U - OAI Archive
PROCHIANTZ Alain
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Conférence du 24 janvier 2000 par Alain Prochiantz. On découvrit dans les années 1970, chez une mouche, la Drosophile, des mutations conduisant au remplacement de tout ou partie d'un organe par un autre organe. On observa, par exemple, des transformations de type antenne-patte, aile-balancier, ou aile-oeil. Ces mutations ont été dites homéotiques, l'organe d'un segment étant remplacé par l'organe homologue d'un autre segment. Les gènes homéotiques codent pour des facteurs de transcription qui, en se fixant sur des séquences promotrices, régulent l'expression d'autres gènes. Ces observations ont conduit à découvrir, dans tous les embranchements du règne animal, la présence de gènes présentant de fortes homologies de structure avec les gènes homéotiques de la Drosophile et de conclure que ces gènes régulent le développement morphologique des vertébrés. Par ailleurs, ces homologies entre gènes de vertébrés et d'arthropodes doublées de similitudes dans leur organisation chromosomique "démontrent" l'existence d'un ancêtre commun aux vertébrés et aux arthropodes qui aurait vécu il y a environ 600 millions d'années. Tout en traçant notre lien de parenté avec les arthropodes, cette conférence montre aussi à quel point nous sommes différents de ces cousins dont nous nous sommes séparés il y a environ 600 millions d'années. On voit donc apparaître ici deux stratégies d'adaptation. Chez les invertébrés, la forme adulte de l'organisme et ses comportements sont presque présents dans la structure génétique. Chez les vertébrés, les stratégies de développement, tout en définissant un plan contraignant, laissent une grande liberté aux détails de la construction cérébrale dont des aspects importants de la structure se modifient tout au long de l'existence. De ce fait, chez les vertébrés et au plus haut point chez l'homme, c'est l'histoire même des individus qui s'inscrit dans la structure cérébrale par un processus ininterrompu d'individuation. Mot(s) clés libre(s) : adaptation, embryologie, épigénétique, évolution des espèces, génétique du développement, neurobiologie, neurogenèse, neurone, neuroscience, oeuf, réseaux neuronaux, système nerveux, système sensoriel
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Petit retour aux sources de la connaissance
/ 05-02-2016
/ Canal-u.fr
LÉCUYER Roger
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On a longtemps cru que la représentation des connaissances supposait le langage et ne commençait donc que vers la fin de la seconde année. On a ensuite cru que la représentation commençait à partir du moment où un objet disparu était recherché, vers la fin de la première année. On sait maintenant que des propriétés physiques d’un objet disparu peuvent être prises en compte avant trois mois.
Si des savoirs peuvent ainsi exister à un âge aussi précoce, il faut trouver une explication à leur origine : quelques connaissances de base, sur lesquelles les autres peuvent se fonder, font-elle parties du patrimoine génétique, ou bien les bébés peuvent- ils appendre aussi tôt et aussi vite ? Si oui, comment ?
La conférence de Roger Lécuyer opposera ces deux hypothèses contradictoires. Mot(s) clés libre(s) : développement de l'enfant, patrimoine génétique, développement de la connaissance
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