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La géographie
/ UTLS - la suite, Mission 2000 en France
/ 06-04-2000
/ Canal-U - OAI Archive
RONCAYOLO Marcel
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Le paradigme de la géographie paraît évoluer entre deux termes depuis l'institutionnalisation de la discipline, à la fin du XIXè siècle. Enracinée dans la tradition, confortée par l'éclat des théories biologiques, la géographie privilégie, avec nuance et refus d'un déterminisme mécanique, la nature comme fixant les conditions de l'activité humaine. A la suite non d'une rupture mais d'un débat complexe, les espaces sont plutôt considérés comme des constructions humaines, sociales, même si on doit tenir compte des mécanismes individuels. Toute une série de changements se dessinent, se chevauchant les uns les autres : par exemple, les paysages agraires sont rapportés d'abord au milieu naturel, puis aux traditions ethniques, enfin à une évolution historique de plus en plus précise qui conduit de l'économie domaniale à l'individualisme agraire. En même temps que la géographie devient historicité, elle fait une place aux rythmes sociaux, aux mouvements, au temps. La géographie se place ainsi comme instance de réflexion par rapport aux changements techniques qui peuvent la dissoudre, mondialisation, individualisme et surtout, plus humblement, distance et temps, proche et lointain, vieilles contraintes rassurantes. Elle s'interroge sur ce que devient la territorialité, quand la mobilité des hommes et celle de l'information se conjuguent, vers les processus de construction des espaces (mémoire et projet) et sur l'ampleur des risques dans une société vulnérable, y compris dans son environnement naturel. Mot(s) clés libre(s) : géographie (histoire), géographie (philosophie), territoire
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Paysage & horizon
/ Canal-u.fr
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Plutôt que d’envisager le paysage par ses représentations, je propose
ici de l’aborder comme expérience vivante. Celle-ci conduit à l’associer
à l’horizon et à le considérer comme un ensemble d’interrelations du
sous-sol à l’atmosphère, incluant les artefacts, le construit et la
pollution, la faune et la flore. Réciproquement, cet ensemble invite à
penser l’horizon comme un contact, un échange et une épaisseur : plus
comme une dynamique que comme une ligne qui délimiterait deux zones.
Paysage et horizon sont des éléments primordiaux liés à notre condition
de terriens, à notre station debout et à nos déplacements, à notre état
de corps et d’esprit ainsi qu’à nos intentions de projet. Ma visée
concerne l’étude du paysage ou le paysage comme champ de recherche en
sciences humaines et sociales qui, à mon sens, doit envisager avec
attention, voire avec précaution, le fait que le paysage est
indissociable du devenir : il y a paysage parce que nous marchons, ou
autrement dit, parce que nous ne sommes pas interdits de séjour.C. G. Mot(s) clés libre(s) : géographie (philosophie), architecture
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Faire / Voir le paysage
/ Canal-u.fr
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Il s’agira, dans cet exposé, de proposer une réflexion sur les
différentes directions qui ont été prises par la théorie du paysage dans
les vingt dernières années. Cette conjoncture intellectuelle a été
marquée, en particulier, par un déplacement des perspectives. Si une
approche dans les termes de la visualisation et de la représentation est
toujours effective, d’autres approches se sont également développées,
qui, d’une part, cherchent à mettre en relief les dimensions non
représentationnelles dans les expériences du paysage, et d’autre part,
dirigent leur attention sur l’univers des gestes et des pratiques à
l’œuvre dans la fabrication des paysages. On s’efforcera dans cet exposé
de présenter un aperçu de ces nouvelles directions de recherche.J.-M. B. Mot(s) clés libre(s) : paysage, géographie (philosophie), architecture
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