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La géographie des conflits / Yves Lacoste
/ Jean JIMENEZ, Nathalie MICHAUD, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 30-03-2011
/ Canal-U - OAI Archive
LACOSTE Yves
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La géographie des conflits / Yves Lacoste. Conférence organisée par les Cafés géographiques et le Conseil Scientifique de l'Université Toulouse II-Le Mirail dans le cadre des Mercredis de la connaissance. Université Toulouse II-Le Mirail, 30 mars 2011. [Thème au programme des concours externes CAPES et Agrégation 2011-2012]. Yves Lacoste : « Il faut distinguer différents types de conflits à la surface du globe, en fonction de leur ampleur, de leur contexte politique, des caractéristiques des adversaires : ainsi après le gigantesque conflit que fut la Seconde Guerre mondiale, les luttes pour l’indépendance de la 2° moitié du XX° siècle, et les confrontations entre « monde libre » et « monde communiste » elles aussi de la 2° moitié du XX°, n’existent plus aujourd’hui. Les conflits qui viennent d’éclater au sein de différents pays arabes ne sont pas au premier chef géopolitiques (leurs enjeux sont surtout sociaux, et non pas territoriaux), mais leurs contre - coups seront sans doute géopolitiques. Il est utile de prendre un cas précis pour montrer le grand intérêt du raisonnement géographique dans l’analyse des conflits. Le problème israélo-palestinien (appelé d’abord israélo-arabe) est assurément le conflit le plus ancien (il date de 1948, mais remonte en fait aux années trente) qui apparaît aujourd’hui, comme pouvant devenir encore plus dangereux au plan international, bien qu’il porte seulement sur 35.000 Km2 (au sens large, Israël 26.000 Km2) soit l’équivalent de la surface de la Bretagne. Une donnée éco-géographique première est presque toujours ignorée de toutes les analyses des origines de ce conflit : le fait que l’étroite plaine littorale (200 km x 25-40) qui correspond à la partie aujourd’hui la plus peuplée du territoire israélien, était extrêmement peu peuplée (sauf le cordon littoral) au milieu du XIX° siècle, à cause de la présence de nombreux marais et de ce fait du paludisme. Sans cela, les immigrants sionistes n’auraient pas pu y acheter des terres à des notables arabes et commencer à s’implanter en Palestine, avec l’accord de l’empire ottoman ». [source : Cafés géographiques]. Mot(s) clés libre(s) : conflit israélo-arabe, conflits internationaux, géographie historique, géographie politique, géopolitique, Guerre des Six Jours (1967), questions territoriales
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Géographie, pouvoir et géopolitique
/ UTLS - la suite, Mission 2000 en France
/ 01-06-2000
/ Canal-U - OAI Archive
KLEINSCHMAGER Richard
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"La question du contrôle des territoires par les États est au fondement de la géographie politique dont Friedrich Ratzel à la fin du XIXe siècle a jeté les bases dans sa " Politische Geographie ". Si la géopolitique qui en est l'une des héritières a pu faire figure de science instrumentalisée par les intérêts contingents des pouvoirs, et singulièrement ceux du IIIe Reich nazi, l'une et l'autre posent la question fondamentale de l'appropriation étatique du territoire. Aujourd'hui où des phénomènes majeurs englobés sous le terme générique de globalisation ou de mondialisation viennent cisailler les modalités traditionnelles d'appropriation des territoires par les divers pouvoirs étatiques, il n'est pas inintéressant de s'interroger sur les transformations des ces modalités traditionnelles. Il s'impose de revisiter des concepts fondateurs de la géographie politique comme ceux de position ou de frontières qui sont reconfigurés par les effets de diverses révolutions économiques et technologiques en particulier celles de l'agriculture, des transports et de la communication. " Mot(s) clés libre(s) : état, frontières, géographie politique, géopolitique, globalisation, mondialisation, territoire national
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La France de 2012 a-t-elle encore une identité géographique ? / Armand Frémont
/ Nathalie MICHAUD, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 25-01-2012
/ Canal-U - OAI Archive
FRÉMONT Armand
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Texte de présentation de la conférenceL’identité de la France est un objet obscur. Le territoire national avait trouvé son aboutissement à la frontière physique. Aujourd’hui la solidarité, la socialité et l’être ensemble ne se définissent plus uniquement par référence à une étendue spatiale continue sur laquelle s’exerce la souveraineté de l’État-national. Les frontières qui se dessinent à travers les réseaux sociaux ou la conscience partagée d’enjeux devenus planétaires sont à géométrie variable.De façon assez paradoxale, Paul Vidal de la Blache, le fondateur de l’École française de Géographie, voyait dans la carte de la répartition, sur le territoire français, des masses minérales qui constituaient la diversité des identités régionales, « une grande figure d’harmonie, une individualité maîtresse, mais dans laquelle s’inscrivent des individualités secondaires, des régions étendues de physionomies diverses […] une heureuse combinaison qui a facilité chez nous la fusion des races, qui a présidé à l’unité de notre histoire ». Le ou les territoires de cette « heureuse combinaison » sont aujourd’hui à réinventer.Certes, l’identité géographique de la France est solidement fixée au moins depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, en fait depuis la Troisième République : le territoire de l’hexagone national est reconstitué (cas de l’Alsace et de la Lorraine réglé), la centralisation en tous domaines intégrée, la parcellisation communale intangible, les paysages constitutifs d’une image géographique unifiée assimilés, par l’école notamment.Ces figures expriment une certaine permanence des champs de référence du débat sur la république nationale. De façon très incertaine, la République s’est imaginée et imposée, dans un esprit à la fois moderniste et nationaliste, à partir en particulier de trois lobbies : agricole, colonial et laïc. L’identité nationale a été travaillée en profondeur par ce qui, dans la violence souvent, a pris le statut de mythes, au sens anthropologique du terme. Il n’est donc pas étonnant de les retrouver -tels quels ou leurs avatars- réactivés dans le débat actuel sur l’identité de la France, au moment où la nation doutant à nouveau d’elle-même a du mal à se projeter dans une vision cohérente de son devenir.On peut s’interroger sur la pérennité des formes de cette identité : l’Europe, la mondialisation, la mobilité de la population, internet…mais aussi les mouvements régionaux, la régionalisation, l’outre-mer, l’émigration et le passé colonial, l’école elle-même, modifient la donne initiale. Vers une autre France, plus ouverte sur le monde, ou bien vers un repli identitaire ? Le grand débat en cours comprend incontestablement une forte composante géographique.La France de 2012 a-t-elle encore une identité géographique ? / Armand Frémont. Conférence-débat organisée dans le cadre des Mercredis de la connaissance et les Cafés géographiques à Toulouse, présentée par Bernard Charlery de la Masselière et animée par Robert Marconis, Université Toulouse- II-Le Mirail, 27 avril 2012. Mot(s) clés libre(s) : écologie humaine, géographie humaine, géographie politique (France), identité collective (France), questions territoriales (France), territorialité humaine (France)
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