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"Sans négliger d'entrer dans le débat (pluridisciplinaire) de la ""perte des repères"", quelles catégories de la pensée peuvent aujourd'hui être avancées pour répondre aux défis posés à la fois par les changements d'échelle et la révolution technique de l'information et de la communication ? Entre lieux/territoires d'appartenance et espaces de projection/réseaux d'affiliation, entre catégories fixes établies (locale, nationale, régionale) ou en devenir (Europe, monde), et processus d'intermédiation qui les traversent et les dynamisent (tout ce qu'introduisent les préfixes ""inter"", ""trans"", ""multi"", ""pluri"") se situent repères de soi et savoirs du monde. C'est aussi l'occasion de discuter des mythes séducteurs (métissage, cosmopolitisme) ou réducteurs (""village planétaire""), d'argumenter contre celui (autrement dangereux) du monoscalaire, ou mal de l'extrémisme de droite dans certains pays d'Europe, et pour de meilleures appréciations de la distance/distanciation critique à l'égard des horizons européen et mondial. Conscience de soi, de pair avec celle de l'autre et celle du monde, l'individu-sujet, citoyen à échelles multiples, a un vaste chantier conceptuel (et pédagogique) devant lui."
Mot(s) clés libre(s) : géographie sociale, identité, individu et société, mythe, perte des repères, pluriappartenance, territorialité humaine, Umberto Eco