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Le mur et la peur
/ 07-03-2016
/ Canal-u.fr
TURINE Gaël, RACINE Jean-Luc
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A partir de 1993, l’Inde a érigé à
sa frontière avec le Bangladesh un mur de séparation de 3200 km, le plus
long du monde. Et le plus dangereux : depuis dix ans, une personne y
meurt tous les cinq jours du fait d’une répression violente,
principalement des Bangladais qui tentent le passage pour commercer,
retrouver leur famille, ou fuir l’un des pays les plus pauvres du monde.
Le photojournaliste Gaël Turine a travaillé deux ans de chaque côté
du mur ; son reportage fait l’objet d’une exposition au printemps 2016 à
la Bibliothèque universitaire du Havre, « Le mur et la peur ».
L’Université populaire s’associe une nouvelle fois à ces rendez-vous
autour du photojournalisme et propose une rencontre avec Gaël Turine et
l’universitaire Jean-Luc Racine, éminent spécialiste de l’Inde. Mot(s) clés libre(s) : art et sciences, géopolitique, photographie (20e-21e siècles)
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La Banque Mondiale
/ AUNEGE, IAE Lyon, Université Jean-Moulin Lyon 3
/ 04-01-2016
/ Canal-u.fr
SERDON Nicolas
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Au départ, la Banque Mondiale n’avait
seulement que le rôle de « préteur de la reconstruction », mais durant les décennies suivantes, cette
institution n’a jamais cessé d’évoluer, au rythme des préoccupations mondiales.
Aujourd’hui, la Banque Mondiale, à l’image de l’accroissement de ses
responsabilités, s'est élargie pour passer d'une seule institution (la BIRD) à
un groupe composé de cinq organismes étroitement liés entre eux. Mot(s) clés libre(s) : environnement, croissance économique, géopolitique, humanitaire, bird, préteur de la reconstruction
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La géographie des conflits / Yves Lacoste
/ Jean JIMENEZ, Nathalie MICHAUD, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 30-03-2011
/ Canal-U - OAI Archive
LACOSTE Yves
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La géographie des conflits / Yves Lacoste. Conférence organisée par les Cafés géographiques et le Conseil Scientifique de l'Université Toulouse II-Le Mirail dans le cadre des Mercredis de la connaissance. Université Toulouse II-Le Mirail, 30 mars 2011. [Thème au programme des concours externes CAPES et Agrégation 2011-2012]. Yves Lacoste : « Il faut distinguer différents types de conflits à la surface du globe, en fonction de leur ampleur, de leur contexte politique, des caractéristiques des adversaires : ainsi après le gigantesque conflit que fut la Seconde Guerre mondiale, les luttes pour l’indépendance de la 2° moitié du XX° siècle, et les confrontations entre « monde libre » et « monde communiste » elles aussi de la 2° moitié du XX°, n’existent plus aujourd’hui. Les conflits qui viennent d’éclater au sein de différents pays arabes ne sont pas au premier chef géopolitiques (leurs enjeux sont surtout sociaux, et non pas territoriaux), mais leurs contre - coups seront sans doute géopolitiques. Il est utile de prendre un cas précis pour montrer le grand intérêt du raisonnement géographique dans l’analyse des conflits. Le problème israélo-palestinien (appelé d’abord israélo-arabe) est assurément le conflit le plus ancien (il date de 1948, mais remonte en fait aux années trente) qui apparaît aujourd’hui, comme pouvant devenir encore plus dangereux au plan international, bien qu’il porte seulement sur 35.000 Km2 (au sens large, Israël 26.000 Km2) soit l’équivalent de la surface de la Bretagne. Une donnée éco-géographique première est presque toujours ignorée de toutes les analyses des origines de ce conflit : le fait que l’étroite plaine littorale (200 km x 25-40) qui correspond à la partie aujourd’hui la plus peuplée du territoire israélien, était extrêmement peu peuplée (sauf le cordon littoral) au milieu du XIX° siècle, à cause de la présence de nombreux marais et de ce fait du paludisme. Sans cela, les immigrants sionistes n’auraient pas pu y acheter des terres à des notables arabes et commencer à s’implanter en Palestine, avec l’accord de l’empire ottoman ». [source : Cafés géographiques]. Mot(s) clés libre(s) : conflit israélo-arabe, conflits internationaux, géographie historique, géographie politique, géopolitique, Guerre des Six Jours (1967), questions territoriales
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Géographie, pouvoir et géopolitique
/ UTLS - la suite, Mission 2000 en France
/ 01-06-2000
/ Canal-U - OAI Archive
KLEINSCHMAGER Richard
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"La question du contrôle des territoires par les États est au fondement de la géographie politique dont Friedrich Ratzel à la fin du XIXe siècle a jeté les bases dans sa " Politische Geographie ". Si la géopolitique qui en est l'une des héritières a pu faire figure de science instrumentalisée par les intérêts contingents des pouvoirs, et singulièrement ceux du IIIe Reich nazi, l'une et l'autre posent la question fondamentale de l'appropriation étatique du territoire. Aujourd'hui où des phénomènes majeurs englobés sous le terme générique de globalisation ou de mondialisation viennent cisailler les modalités traditionnelles d'appropriation des territoires par les divers pouvoirs étatiques, il n'est pas inintéressant de s'interroger sur les transformations des ces modalités traditionnelles. Il s'impose de revisiter des concepts fondateurs de la géographie politique comme ceux de position ou de frontières qui sont reconfigurés par les effets de diverses révolutions économiques et technologiques en particulier celles de l'agriculture, des transports et de la communication. " Mot(s) clés libre(s) : état, frontières, géographie politique, géopolitique, globalisation, mondialisation, territoire national
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Pourquoi la Méditerranée
/ Yves LACOSTE, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 20-05-2008
/ Canal-U - OAI Archive
DUGOT Philippe, LE CORRE Sébastien
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La Méditerranée peut être considérée de différents points de vues. Les arguments pour une unicité de cet espace sont nombreux mais ils font bien souvent l’objet de contestations.Malgré cela, la volonté de créer un espace et des projets autour de cette mer illustre bien les enjeux économiques et géopolitiques dont elle fait l’objet. Mot(s) clés libre(s) : aménagement du littoral, attractivité (géographie), géopolitique, Méditerranée (région), polarisation (économie politique), projets d’urbanisme
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Kenya, conflits et territoires
/ Yves LACOSTE, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 04-04-2008
/ Canal-U - OAI Archive
CHARLERY DE LA MASSELIÈRE Bernard, VIDAL Franck
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En janvier 2008, après la réélection contestée du président Kibaki de violents affrontements secouent Nairobi, la capitale du Kenya. Si les médias ont bien souvent résumé ces violences à des oppositions interethniques, le point de vue du géographe, spécialiste de l’Afrique de l’Est replace le conflit dans un contexte beaucoup plus large : c’est à travers la géographie du Kenya - terre de contraste et de diversité, mais aussi à travers tous les processus de définition des territoires mis en place par la colonisation anglaise et enfin, à travers les phénomènes de mondialisation économique qu’il est nécessaire d’analyser les événements actuels au Kenya. Mot(s) clés libre(s) : affrontements ethniques, géographie économique, géopolitique, guerre, histoire, kenya, mondialisation, politique et gouvernement, postcolonialisme
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IP3S session I - Présentation de l'UNF3S - Conférences invitées
/ CERIMES, SPI-EAO, Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport
/ 02-11-2008
/ Canal-U - OAI Archive
BENHAMOU Albert-Claude, TRICHA Latifa, BRAICHET Jean-Marc, BENNANI Abdelfdil, LEMOINE Bernard
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Aspects géopolitiques du projet santé de l’Union pour la Méditerranée
par Albert Claude BENHAMOU,
Directeur de l’UMVF
Vers un « Espace Numérique Ouvert pour la Méditerranée » par Abdelfdil BENNANI,
Président de l’Université Ibn Zohr, Agadir et Président du Campus Virtuel du Maroc
Participation de l’AMIP pour le développement de l’enseignement numérique dans les facultés des sciences de la santé au Maroc par Ali SEDRATI (Casablanca),
Président de l’AMIP, Maroc
Accès au Numérique pour tous : enseignants et étudiants du Nord et du Sud par Latifa TRICHA,
Secrétaire Générale du Ministère de l’Enseignement Supérieur, Rabat Mot(s) clés libre(s) : AMIP, Espace Numérique Ouvert pour la Méditerranée, géopolitique, Internet et Pédagogie des Sciences de la Santé et du Sport de l'UMVF et UNF3S, IP3S, pédagogie, technologies de l'information et de la communication dans l'enseignement, union pour la Médit
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Forum Nîmois - Charles GIDE - BEFFA 05 janvier 2015
/ 05-01-2016
/ Canal-u.fr
BEFFA Jean-Louis
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L’activité de notre association Charles Gide reprend, pour son cycle de conférences "le forum Nîmois Charle GIDE" Jean MATOUK président de l'assosiation et professeur des universités recoit, le 5 janvier 2016, au Lycée Alphonse DAUDET de Nimes Jean-Louis BEFFA
Est-il encore utile de présenter Jean Louis Beffa,
aujourd’hui Président d’honneur d’une des plus anciennes, elle a été créée en
1665, et plus grande, entreprise
française : Saint-Gobain. Après Polytechnique et l’Ecole des mines, il y
est entré, sauf erreur, en 1974, après sept ans au Ministère de l’industrie
dans les carburants. Très vite il progresse et devient président de la filiale
Pont à mousson, en même temps que directeur des canalisations et de la
mécanique du groupe Saint-Gobain. Il aura dans cette fonction à gérer le
difficile problème de l’amiante dont on découvre alors la nocivité sournoise,
et qui, malheureusement, est incluse dans de nombreuses constructions.
Il devient directeur général du groupe en 1982, puis
président directeur général en 1986
Ce n’est pas qu’un grand ingénieur et grand dirigeant. Il est
aussi un collègue économiste éminent puisqu’il fonde avec le prix Nobel Robert
Solow, le centre Saint-Gobain pour la recherche en économie en 2002.
Il a été président de Saint-Gobain jusqu’en 2007.
En tant qu’ancien haut fonctionnaire, et contre le vent
dominant du libéralisme à tout crin, il rédige à la demande de Jacques Chirac, un
rapport prônant une nouvelle politique industrielle, dans laquelle l’Etat doit
jouer une rôle moteur ou central, à lui de nous le dire. Puis il fonde l’outil
d’une telle relance de l’industrie sous forme de l’Agence de l’innovation
industrielle
Il récidive en quelque sorte en 2012, avec un livre
intitulé : « La France doit choisir », toujours dans le sens
d’une vraie stratégie industrielle menée par l’Etat, pour résorber un déficit
commercial récurrent qu’il attribue, comme nous tous, à la lente
désindustrialisation qui se poursuit toujours. Et il recommande de revenir sur
les orientations trop libérales des
dernières décennies.
Toujours dans le même sens, il a publié au Seuil en 2015
« Les clés de la puissance ». Situant son analyse dans le cadre
géopolitique d’un duopole sino-américain dominant le monde, il propose ces
quatre « clés » qui sont l’industrie exportatrice, les nouvelles
technologies, l’énergie et les capacités militaires.
Je dois dire que je partage assez bien ses vues, mais je lui
propose ce soir, et soumets à sa critique, une analyse différenciée. Je combats
la vision faussement marxiste d’un capitalisme qui aurait commencé avec
l’industrialisation à la fin du XVIIIème siècle en Grande Bretagne, laquelle a
dominé le monde économique après l’effondrement français suite à la guerre de Sept
ans et la défaite militaire napoléonienne. Le capitalisme est bien plus ancien,
à mon sens.
En fait dès que les serfs ont commencé à sortir des domaines
seigneuriaux, à partir du XII-XIIIème siècle, pour vendre dans les villes les
surplus qui leur restaient après les prélèvements des seigneurs, il y a eu
capitalisme car chacun d’entre eux cherchaient à accumuler leurs bénéfices sur
leur tête, caput, capitis, capitalisme. Certains quittèrent les domaines et
s’installèrent à demeure dans les bourgs, formant les premiers bourgeois. Le
capitalisme est donc un phénomène naturel dès le début, et des centaines de milliers
de petites entreprises en sont la base. Qu’ensuite avec, effectivement
l’industrialisation, les entreprises aient grossi, soient devenues, dans
certains cas, des bagnes pour les ouvriers, et même leurs enfants, aucun
doute ! Mais le principe d’accumulation pour investir, lui, a toujours
existé. Marx le décrit d’ailleurs fort bien et fort justement, mais ceux qui
ont prétendu faire doctrine politique à partir de ses analyses, et faire
disparaître le profit, ont échoué et échoueront toujours. Il n’y a pas de
croissance économique donc d’emploi sans entreprises privées qui investissent
et embauchent, ce pour quoi elles doivent faire des profits, accumuler.
La structure de l’économie est toujours la même. A la base
des millions de très petites entreprises, avec moins de 10 salariés, puis en
France du moins, environ 165.000 PME, dont certains deviennent, selon la
classification moderne de l’INSEE, des Entreprises de taille intermédiaires (250
à 5.000 salariés et jusqu’à un milliard de chiffre d’affaires), enfin une
centaine de grandes et très grandes entreprises, dont les fameuses 40
d’Euronext, qui en fait structurent plus ou moins sous elles, le tissu
industriel.
Différence France-Allemagne. Nous n’avons, selon les chiffres
de notre ami Patrick Artus, environ 5.000 ETI en France contre 25.000 en Allemagne.
Or, ce sont elles qui sont au cœur de l’exportation. C’est l’explication de
notre déficit commercial récurrent, alors, notons le bien, que la facture
pétrolière française est bien plus faible que celle de l’Allemagne.
Les raisons de ce faible nombre d’ETI en France, toujours
selon Artus ? 1). Ayant, comme toutes nos entreprises, de trop faibles
fonds propres, elle sont vite absorbés par les grands groupes, qui savent mal
gérer d’en haut ces entreprises normalement familiales.2) Il y a en France des
obstacles évidents à l’accumulation, donc à l’investissement et l’emploi, que
l’actuel gouvernement tente de lever aujourd’hui, 3) enfin, la faiblesse des
fonds propres entraîne des difficultés de financement. J’ajoute, et j’en
termine, un facteur anthropologique. Nous sommes un pays, sauf en Alsace,
Bretagne, Pays Basque, de familles nucléaires égalitaires, alors que
l’Allemagne est un pays de famille souche. Chez nos voisins il y a toujours un
enfant pour reprendre l’entreprise, comme autrefois les terres. L’horizon du
chef d’entreprise est donc plus long qu’en France, ou dans un grand nombre de
cas, les enfants préfèrent la finance, les professions libérales. Horizon plus
long égale plus d’investissements plus lourds, et plus d’emplois !
On comprend donc bien qu’effectivement l’Etat doit pallier
ces défauts fondamentaux et jouer un rôle central dans le pilotage de
l’industrie. Mais, pour innover, rien de vaut la petite structure. Qui,
malheureusement, chez nous, ne trouve pas de fonds propres. Notre épargne est
moins entrepreneuriale, plus foncière, immobilière, boursière ! Comment ce pilotage étatique peut-il faire
éclore et fleurir, plus grossir, les « startup » qui devraient
devenir les géants de l’informatique et du net, qu’elles sont devenues aux
Etats-Unis ? C’est par cette question Jean Louis Beffa que je vous passe
avec beaucoup d’intérêt, la parole. Mot(s) clés libre(s) : entreprises, géopolitique, start-up
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Science et diplomatie : les enjeux scientifiques dans la géopolitique mondiale
/ Canal-u.fr
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Au croisement du monde de la science et de la politique étrangère, la
diplomatie scientifique prend place aujourd’hui dans les stratégies
d’influence d’un nombre croissant de pays. De nombreuses questions
naissent de cette rencontre entre l’action des chercheurs et celle des
diplomates. La science peut-elle influencer la politique
internationale ? La coopération scientifique est-elle un facteur de
paix ? Les chercheurs sont-ils de bons ambassadeurs de leur pays ? Le
rayonnement scientifique est-il une forme particulière de l’influence
culturelle sur la scène mondiale ? Les diplomates entendent-ils vraiment
ce que disent les experts lorsqu’ils négocient sur l’avenir de la
planète ? La diplomatie scientifique menace-t-elle l’indépendance du
chercheur ? C’est à ces questions que tente de répondre cette
conférence, à l’aide de nombreux exemples pris dans l’histoire et dans
l’actualité des relations internationales. Mot(s) clés libre(s) : géopolitique, Diplomatie
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La géopolitique des conflits contemporains : quelles chances pour la paix ?
/ Canal-u.fr
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Conférence organisée le 13 octobre 2014, par le Collège Méditerranéen des Libertés et l'Université de Toulon à l'UFR de Droit.Animée par Monsieur Joseph Maïla, Professeur de sociologie politique et de relations internationales.Professeur,
directeur de programme au sein de l'ESSEC IRENE( Institut de
recherche et d'enseignement sur la négociation) où il anime les
projets liés à la médiation internationale. De 2010 à 2012,
directeur de la prospective du ministère des Affaires Etrangères.
Nombreuses missions pour l'OIF( Organisation Internationale de la
Francophonie). Membre de la Commission du Livre Blanc sur la
politique étrangère et européenne de la France ( 2008). Membre de
la commission du Livre Blanc de la défense et de la sécurité
nationale( septembre 2012 - Janvier 2013). Mot(s) clés libre(s) : géopolitique
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