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Naturalisation de l'erreur et art d'errer dans les "Essais" / Sylvia Giocanti
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Franck DELPECH, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 04-12-2014
/ Canal-u.fr
GIOCANTI Sylvia
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Naturalisation de l'erreur et art d'errer dans les "Essais" / Sylvia Giocanti, in "L'erreur chez Montaigne", colloque organisé par la Société internationale des amis de Montaigne avec la collaboration de l’Université Bordeaux Montaigne (Centre Montaigne-TELEM) et la Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine (MSHA), Bordeaux, 3-5 décembre 2014. Thématique 5 : Fécondité de l'erreur.Les
Essais de Montaigne apparaissent à bien des égards comme un inventaire
des erreurs en tout genre : erreurs des sens ou « de fantasie »,
« erreurs médicinales », juridiques, philosophiques, religieuses,
politiques, voire naturelles, le tout encore fondé sur une pensée de la Chute
qui fait de la Créature une errans mus. Cette perspective descriptive,
spectatrice, se double d’une perspective critique, qui s’emploie, avant le
cartésianisme, à réfléchir sur le statut de l’erreur, mais également son
usage : erreur volontaire ou involontaire, « particulière » ou
« populaires », rapport à la représentation, au simulacre, au
mensonge, mais également gestion de l’erreur par l’institution ou le sujet,
avec éventuellement à la clé la reconnaissance, la réparation, la correction.Quel
rôle joue l’erreur dans le fonctionnement même du texte des Essais, et
dans l’éthique singulière qu’il élabore et pratique. Le procès incessant des
leurres du savoir et du pouvoir informe ainsi le mouvement de cette
« chasse de connaissance » inédite, et l’image du sujet écrivant et
pensant qu’elle doit refléter. Dans un esprit naturellement pluridisciplinaire,
ce colloque entend mieux cerner, à partir de l’enquête sur l’erreur, l’œuvre
complexe de l’écrivain bordelais. Mot(s) clés libre(s) : Michel de Montaigne (1533-1592), vérité (épistémologie), scepticisme (philosophie), entendement (philosophie), raison (philosophie)
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La coutume : déformation ou formation de l'homme... / Sylvia Giocanti
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 28-11-2008
/ Canal-U - OAI Archive
GIOCANTI Sylvia
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La culture est le résultat d’un travail exercé sur la nature qui peut à la fois être compris comme dénaturation et comme formation acquise par la coutume. "Le Discours de la servitude volontaire" d’Étienne de La Boétie engage à penser cette ambiguïté. D’un côté, il présente la coutume comme la première raison de la servitude, et stigmatise cette dernière comme cause de la dénaturation ; d’un autre côté, il pose que la nature de l’homme est telle qu’il tient le pli que la coutume lui donne, ce qui remet en cause la pertinence même du concept de nature, qui n’est pas plus tôt posé dans sa normativité qu’il est supprimé dans le fait de la culture. La perplexité de La Boétie face à l’acceptation de la servitude, servitude issue du dressage par la coutume, nous invite ainsi à penser la coutume comme force de formation autant que de déformation, et trace les lignes essentielles de réflexion de Montaigne, Pascal, et Descartes.Communication donnée dans le cadre des 4e Rencontres internationales La Boétie de Sarlat organisées par la Société des amis de La Boétie au Centre culturel de Sarlat, du 26 au 28 novembre 2008, colloque "La coutume : formes, représentations et enjeux ".Voir les autres vidéos du colloque Mot(s) clés libre(s) : anthropologie philosophique, coutume (droit), droit coutumier, droit et littérature, Étienne de la Boétie (1530-1563), habitude (philosophie), humanisme de la Renaissance
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