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La longitude, muse oubliée de l'astronomie classique
/ Marcel LECAUDEY, Loïc QUENTIN, Jean MOUETTE, CERIMES, Institut D'Astrophysique de Paris (IAP)
/ 14-06-2011
/ Canal-U - OAI Archive
GIRAUD-RUBY Alain
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Conférence donnée à l'IAP le 14 juin 2011, par par Alain Giraud-Ruby, scientifique et écrivain.On montre comment, à l'âge classique, les problèmes stratégiques liés à la mesure de la longitude, à l'origine notamment de la construction des premiers observatoires optiques, succèdent à ceux du calendrier et de l'astrologie comme principal moteur des progrès de l'observation astronomique. La cartographie terrestre, spécialité des astronomes et géodésiens de l'observatoire de Paris comme Picard et La Caille, utilisera pendant près de deux siècles la méthode des éclipses des satellites de Jupiter développée par Galilée et Cassini, tandis que le point en mer par la méthode des distances lunaires de Werner occupera plusieurs générations d'Astronomes Royaux à Greenwich, de Flamsteed à Maskelyne. Le perfectionnement des chronomètres de marine ne marquera pas la fin du rôle fondamental de la longitude comme muse de la science au dix-neuvième siècle : l'utilisation du télégraphe et de la radio inspirera à Poincaré, au Bureau des Longitudes, une nouvelle conception du temps à la base de la théorie de la relativité. Et ce n'est pas par hasard si les applications les plus répandues de cette théorie sont les systèmes de positionnement par satellite. Mot(s) clés libre(s) : astronomie ; longitude
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