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Turquie : les intellectuels dans l'espace public
/ 26-01-2016
/ Canal-u.fr
GOLE Nilüfer
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Nilüfer
Göle est sociologue, directrice d'études à l'EHESS. Ses recherches
portent sur l'espace public, et plus particulièrement sur les
controverses liées à la visibilité de l'Islam dans l'espace public
européen (alimentation halal, port du voile, rapport au sacré, etc.). De
2009 à 2013, elle a conduit l'étude EUROPUBLICISLAM autour des dynamiques d'européanisation de l'Islam.
Actuellement,
elle axe ses recherches sur la démocratie de l'espace public avec
l'émergence d'une nouvelle forme de protestation comme les mouvements de
Gezi Park (Turquie) et Maïdan (Ukraine). Elle développe la notion de citoyenneté performative.
Pour en savoir plus :
Nilüfer Göle, Musulmans au Quotidien. Une enquête européenne sur les controverses autour de l’islam, La Découverte, Paris, 2015.
Nilüfer Göle, Musulmanes et modernes : voile et civilisation en Turquie, Paris, la Découverte, 2003. Mot(s) clés libre(s) : liberté d'expression, globalisation, nationalisme, médias, intellectuels (activité politique), répression politique, espace public
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TABLE RONDE : La participation à la prise de décision
/ Direction de l'Image et de l'Audiovisuel de l'EHESS
/ 15-06-2015
/ Canal-u.fr
CLOUTIER Edith, PABOUTY Sylvain, PEDERSEN Geir Tommy, LUX DE COTI Otilia, GUYON Stéphanie, TREPIED Benoit
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PARTICIPATION IN DECISION MAKING
PARTICIPACION A LA TOMA DE DECISIONES
Sylvain Pabouty, élu kanak, DUS, Province Sud, Nouvelle-Calédonie
Edith Cloutier, leader anishnabe, Centres d’Amitiés autochtones au Québec
Otilia Lux de Coti, ancienne députée Maya k´iche´, Guatemala
Alexis Tiouka, élu municipal, kali’na, Awala Yalimapo, Guyane française
Geir Tommy Pedersen, Sami Council, Conseil Sami, Consejo Sami
Moderating/Moderadores : Stéphanie Guyon and Benoît Trépied Mot(s) clés libre(s) : droits, globalisation, peuples autochtones, normes internationales
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Savoirs, recherche, coopération
/ Direction de l'Image et de l'Audiovisuel de l'EHESS
/ 15-06-2015
/ Canal-u.fr
TREPIED Benoit, CAMERO DA CUNHA Manuela, CLOUD Leslie, GLOWCZEWSKI Barbara
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KNOWLEDGE, RESEARCH, COOPERATION
SABERES, INVESTIGACION, COOPERACION
Présidence - discussion avec ; discussion with / discusión con :
Barbara Glowczewski, LAS-CNRS/ Collège de France/EHESS, anthropologue
Manuela Carneiro da Cunha, Université de São Paulo et Université de Chicago, anthropologue
Qui produit de la diversité ?
Who produces diversity ?
Quien produce la diversidad ?
Leslie Cloud, SOGIP, EHESS, juriste
Bilan de la judiciarisation des droits des peuples autochtones en Argentine et au Chili : les défis d’un dialogue interculturel
The judicialisation of indigenous peoples rights in Chile and Argentina : the challenges of intercultural dialogue
Balance de la judicialización de los derechos de los pueblos
indígenas en Argentina y Chile : los desafíos de un diálogo
intercultural
Benoit Trépied, SOGIP, IRIS-CNRS/EHESS, anthropologue
Les enjeux de la justice coutumière en Nouvelle-Calédonie
The challenges of customary justice in New- Caledonia
Los desafíos de la justicia consuetudinaria en Nueva Caledonia Mot(s) clés libre(s) : droits, globalisation, peuples autochtones, normes internationales
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Politique Agricole Commune et territoire : enjeux et perspectives à différentes échelles
/ Université Rennes 2
/ 17-04-2008
/ Canal-u.fr
LE CARO Yvon
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Yvon Le Caro, maître de conférence en géographie et aménagement des espaces ruraux à l’Université Rennes 2, nous parle dans cette conférence de la PAC, des projets de réforme de la PAC et des rapports entre la PAC et les territoires.
Pour en savoir plus retrouver cette vidéo sur l'aire d'U, la plateforme de diffusion multimédia de l'Université Rennes 2.
http://www.lairedu.fr/patrimoine-et-identite-politique-agricole-commune-et-territoire/ Mot(s) clés libre(s) : société, politique, nations, multicultiralisme, régions, cultures, patrimoine, Bretagne, diversité, globalisation, identité, mondialisation, histoire, reforme
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Patrimoine et identité : politique agricole commune et territoire
/ 17-04-2008
/ Canal-u.fr
Le caro Yvon
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Yvon Le Caro, maître de conférence en géographie et aménagement des espaces ruraux à l’Université Rennes 2, nous parle dans cette conférence de la PAC, des projets de réforme de la PAC et des rapports entre la PAC et les territoires.
Pour en savoir plus retrouver cette vidéo sur l'Aire d'U, la plateforme de diffusion multimédia de l'université Rennes 2.
http://www.lairedu.fr/patrimoine-et-identite-politique-agricole-commune-et-territoire/ Mot(s) clés libre(s) : histoire, nations, cultures, patrimoine, Bretagne, diversité, globalisation, multiculturalisme, identité, mondialisation, politique
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Les philosophies de la mondialisation
/ UTLS - la suite
/ 07-07-2003
/ Canal-U - OAI Archive
TOSEL André
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La philosophie française en sa grande majorité demeure silencieuse sur la mondialisation alors que les sciences humaines et sociales connaissent un déluge d'études spécialisées .Elle l'aborde de deux manières : soit sur le mode oblique de questions juridico-politiques en se concentrant sur les relations entre souveraineté politique et cosmopolisme - soit de manière métaphorique par des considérations sur la technique planétaire à l'époque de la post-modernité, que celle-ci soit comprise comme le joyeux avènement d'une pensée faible, ou comme le tragique oubli de l'être propre à la pensée occidentale. Pour remédier à cette stratégie de fuite hors des problèmes effectifs de la contemporanéité la philosophie est affrontée à la tâche de définir ne serait-ce que de manière préalable le concept de la mondialisation. Il sera proposé une définition post-marxienne, non pas anti-marxienne. La mondialisation serait la généralisation inachevée du mode de production capitaliste à l'orbe du globe. Elle ne se réduit pas à sa dimension économique, puisque le réseau transnational des grandes firmes fondé sur la troisième révolution technologique (industries de la communication) et sur l'autonomisation du capital financier prend simultanément forme dans le système d'une économie monde d'Etats inégaux, caractérisé par son centre et ses périphéries, dominé par une puissance impériale, les Etats-Unis, perpétuellement confrontés de leur côté à la formation de pôles concurrents. Cette forme est indissolublement culturelle puisque la marchandise-argent devient le faux universel symbolique hégémonique, intégrant contradictoirement des formes de vie où les individus insécurisés cherchent refuge dans des communautés imaginaires. Une violence inédite intransitive répond à la violence du capital qui joue son avenir en immergeant la production dans la consommation. La philosophie doit se demander ce qu'il en est de la liberté des individus en cette affaire. On examinera quelques attitudes significatives de philosophes contemporains étalées sur un spectre qui va du pôle mondialophobe au pôle mondialophile. Mot(s) clés libre(s) : globalisation, mondialisation, philosophie
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La mondialisation du droit : vers une communauté de valeurs (Mirelille Delmas-Marty)
/ Ensmédi@ / ENS de Lyon, Grand Lyon, ENS-LSH, Conseil de Développement du Grand Lyon
/ 24-01-2008
/ Canal-u.fr
DELMAS-MARTY Mireille, WORMSER Gérard
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La mondialisation du droit renvoie-t-elle uniquement à la globalisation économique ou à l’universalisation des Droits de l’Homme, et donc à une communauté mondiale de valeurs ?
Si la réponse n’appartient pas aux seuls juristes, les pratiques juridiques ont une place nécessaire pour consolider les choix de valeurs, voire pour anticiper et former des valeurs. La notion de « crime contre l’humanité » (Nuremberg) a créé une interdiction pénale à vocation universelle, alors même que l’« humanité » n’était pas conçue et définie comme une valeur à protéger. Si logiquement, l’éthique précède le droit, le chemin se parcourt parfois du droit à l’éthique. Mot(s) clés libre(s) : droit, Mireille Delmas-Marty, libertés, globalisation économique, forces imaginantes, droits de l’homme, Les conférences du Grand Lyon 2006-2007, Gérard Wormser, ENS Lyon, humanité, mondialisation, liberté, éthique, sureté
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La mondialisation centrifuge (Saskia Sassen)
/ Ensmédi@ / ENS de Lyon, Grand Lyon, Conseil de Développement du Grand Lyon, ENS-LSH
/ 15-01-2009
/ Canal-u.fr
SASSEN Saskia, WORMSER Gérard
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L'opposition du global et du local est trop simple. Une troisième sphère est plus difficile à théoriser que les grandes organisations mondiales. Nous manquons de mots pour parler des petites transformations qui introduisent de réelles innovations politiques. Deux institutions sont proprement « mondiales » : la Cour internationale de Justice (encore à peine fonctionnelle) et les règles de la propriété intellectuelle de l'OMC. La Cour pénale internationale peut être saisie par les citoyens de n'importe quel Etat, et l'OMC s'applique directement aux firmes sans passer par des transpositions juridiques. Des lois globales peuvent parfois être transposées localement sans passer par le niveau national. L'action politique contemporaine s'appuie sur ces changements de niveau juridique, autant que les firmes s'en inspirent pour déployer leur intérêt.... Mot(s) clés libre(s) : territoire, globalisation, droit international, local, ville, global
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L'impact de la mondialisation sur l'entreprise
/ Mission 2000 en France
/ 21-05-2000
/ Canal-U - OAI Archive
DUCHESNE Yann
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"Face à la mondialisation qui s'accélère, les "" actifs immatériels "" constituent une source clé d'avantage concurrentiel. Dans une économie mondialisée où les opportunités de marché sont quasi-pléthoriques, où les capitaux sont de moins en moins une ressource rare, où les technologies sont de plus en plus accessibles et où le coût des interactions baisse de façon vertigineuse, les entreprises doivent s'assurer le contrôle d'avantages compétitifs immatériels. Ce sont les savoir-faire spécifiques et exemplaires, la marque (réputation), les réseaux de relations privilégiées, qui constituent les nouveaux avantages comparatifs. L'importance des ressources immatérielles n'est certes pas nouvelle. Mais elle est intensifiée par la mondialisation : l'ouverture des marchés, dont celui des capitaux, rend moins durables les avantages comparatifs liés à la possession d'actifs physiques ou à l'existence de barrières d'entrée. L'exploitation de ces atouts immatériels dépend de la mise en oeuvre de l'intelligence et de la créativité humaines, donc, plus que jamais, de la qualité des individus que les entreprises sont capables d'attirer. Cela explique la guerre des "" talents "" managériaux engagée par les grandes entreprises : leur aptitude à anticiper et à exploiter les opportunités de la mondialisation, mais aussi à en déjouer les risques, repose largement sur leur capacité à attirer et développer ces talents. Ainsi, parce qu'ils permettent d'exploiter au mieux les actifs matériels, ces avantages comparatifs immatériels constituent les accélérateurs de la performance économique et boursière de l'entreprise. Les investisseurs attendent d'un "" entrepreneur "" qu'il utilise ses atouts dans tous les pays et dans tous les métiers où ils apportent de la valeur. D'où aussi le phénomène de ""course à la taille"" boursière en cours à l'échelle planétaire." Mot(s) clés libre(s) : bourse, entreprise, fusion entreprisen globalisation, internet, mondialisation, privatisation
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L'éradication des maladies, remède à la mondialisation ?
/ UTLS - la suite
/ 17-07-2003
/ Canal-U - OAI Archive
MOULIN Anne-Marie
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L'éradication des maladies infectieuses est-elle une réponse logique et réaliste à la globalisation des épidémies, entamée lors de la découverte du Nouveau Monde et illustrée au cours des siècles par la peste, le choléra, et enfin le Sida ? Le recul spectaculaire des maladies infectieuses est en partie responsable de l'explosion démographique du 20ème siècle. Après avoir défini et affirmé avec force le droit à la santé en 1949, l'OMS a médité et mis au point un programme d'éradication systématique des maladies infectieuses étendu aux pays les plus pauvres qui n'avaient pas encore bénéficié pleinement des progrès de la santé publique. Le succès remporté sur la variole dont l'éradication a été proclamée en 1979, reposait sur plusieurs siècles de "traque" de la maladie, avec des procédés divers de prévention, anticipant les connaissances virologiques et immunologiques sur la maladie. Il n'en a pas moins été considéré comme le modèle à suivre pour une série d'actions analogues, visant en premier lieu la tuberculose, le paludisme, la poliomyélite et la rougeole... Cette idée d'éradication n'était en fait pas nouvelle, elle remonte au moins à la fin du 19ème siècle, où elle s'était quasiment imposée à tous, professionnels et profanes, avec l'essor de la bactériologie. L'assurance d'avoir sous la main au laboratoire des germes disponibles, cause principale des maladies, avait engendré l'idée messianique de se débarrasser, par des manipulations appropriées, de tous les microbes pathogènes. La formule prêtée à Paul Bert: une maladie, un germe, un vaccin, était devenue un credo commun. Cette idée, endossée par des personnalités comme Pasteur, répercutée par les journalistes et largement répandue dans le public, a perduré malgré un nombre important de déconvenues et a été relancée dans le contexte d'apocalypse et de résurrection de la fin de la seconde guerre mondiale. Si la science l'a réorientée selon ses fins propres, l'idée même d'éradication comporte une analogie évidente avec la délivrance du mal, présente dans les religions de salut. Par exemple, la rénovation de l'hôpital a suscité, à la période des Lumières, une efflorescence d'utopies architecturales visant, à l'aide d'un dispositif spatial, à une meilleure visibilité et une mise à plat radicale des différentes formes de maladies. Ma conférence retracera les grandes étapes du plan d'éradication des maladies infectieuses, les difficultés rencontrées dans la réalisation d'un modèle variole qui avait en fait ses particularités et qui était de ce chef difficile à reproduire. Les déceptions nées d'obstacles imprévus dans l'accomplissement du plan, ont amené à retarder les échéances, à en abandonner certaines, comme pour le paludisme, et à se replier sur de nouveaux mots-clé comme l'"élimination", moins radical, ou plus modeste encore, le "contrôle", entendant par là l'abaissement de la prévalence d'une maladie au-dessous d'un certain seuil jugé tolérable. Pasteur lui-même, et surtout après lui Charles Nicolle, avaient mis en garde contre des espérances excessives. Ils avaient prédit, en même temps que la disparition des épidémies de peste et de choléra, l'apparition de maladies nouvelles, favorisées notamment par les guerres civiles et étrangères, mais ils restaient confiants que les outils scientifiques forgés au laboratoire garderaient leur efficacité. Ces dernières décennies ont été marquées par une meilleure compréhension de la génétique des germes, notamment des virus, et de l'écologie des maladies infectieuses, et la découverte des capacités des germes à muter et réorganiser leur génome face à une pression sélective dans le milieu. L'émergence de souches résistantes aux chimiothérapies disponibles a alimenté une vague de pessimisme, cependant que des maladies nouvelles dites émergentes se manifestaient, dont certaines provoquées par des modifications profondes du milieu et l'irruption de l'homme dans des écosystèmes jusqu'alors protégés. Les infections nosocomiales à germes ultra résistants, maladies graves survenant dans l'environnement hospitalier, illustrent aussi la perte de confiance et l'inquiétude devant ce démenti flagrant aux espérances hyperboliques dans la "santé parfaite"(Lucien Sfez), l'utopie de notre temps. Une telle utopie est peut-être néanmoins indispensable pour embraser les efforts des hommes. Quelles sont aujourd'hui les possibilités de se rallier à une idéologie de rechange qui concilie la nécessité d'un pari clair et rassembleur pour l'avenir et la prise en compte réaliste de notre insertion dans un monde biologique vivant complexe et en perpétuelle évolution ? A l'heure de l'angoisse montante d'un bioterrorisme se superposant aux formes dés longtemps répertoriées du mal et du malheur, quelles propositions pour demain ? Mot(s) clés libre(s) : filaire, globalisation, paludisme, trachome, virus
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