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La prostitution urbaine en Europe du Moyen Age à nos jours : conclusion / Lola Gonzalez-Quijano
/ Franck DELPECH, SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 19-11-2014
/ Canal-u.fr
GONZALEZ-QUIJANO Lola
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La prostitution urbaine en Europe du Moyen Age à nos jours : conclusion / Lola Gonzalez-Quijano. In journée d'étude organisée par le laboratoire France Méridionale et Espagne (FRAMESPA) à l'Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, 19 novembre 2014.Considérée comme un problème sociétal, la prostitution est
périodiquement remise au cœur de l’actualité médiatique et législative.
Les recherches en sciences sociales autour de ces questions se sont
développées à partir des années 1970. Ces années ont vu les
mobilisations de prostitué.es avec l’occupation de l’église Saint-Nizier
en 1975 mais aussi la parution d’un livre majeur pour l’histoire de la
prostitution en France : Les Filles de noce d’Alain Corbin. Si
les publications sur les prostitutions vont sans cesse croissant, ce
n’est qu’à partir des années 2000 que de jeunes historiens et
historiennes, sensibles à l’histoire des femmes et du genre, se sont
emparés de la question et en ont considérablement renouvelé l’approche. "Prostituée" vient du latin prostituere
qui signifie « mettre devant, exposer au public » et son usage en
français est attesté depuis le XVIe siècle. L’invariant du terme de
prostituée ne doit pas cacher le parcours historique d’une notion qui,
entre le XVIe siècle et aujourd’hui, s’est considérablement modifiée. De
même, qu’il ne doit pas faire penser qu’il ait fallu attendre le XVIe
siècle pour que « le plus vieux métier du monde » se développe en
France. Couvrant une période qui va du Moyen Âge à nos jours, cette
journée d’étude est l’occasion de mettre en lumière
l’historicité de l’activité prostitutionnelle en abordant les
différentes étapes par lesquelles les prostitutions et leurs gestions
sont passées au fil des siècles en Europe. Mot(s) clés libre(s) : prostitution
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Journée d'études - Table ronde
Sujets déviants, sujets pervers
Pathologie mentale, sexualité et expérience de l'autre
/ FMSH Production
/ 17-11-2015
/ Canal-u.fr
De Eugenio Guillermo, González Quijano Lola, Paz Rodríguez Diéguez Mari, Mazaleigue-Labaste Julie, Malivin Amandine, Yampolsky Eva, SCARFONE Marianna, GIARD Agnès
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Journée d'étude organisée par Guillermo de Eugenio Pérez et Marianna Scarfone
Cette journée entend
développer une réflexion critique par rapport à la problématique du
processus de formation des subjectivités divergentes. Le but est de
rassembler un groupe de chercheur.e.s à caractère interdisciplinaire
pour discuter des recherches en cours à partir de trois perspectives
différentes : celle de l'expérience de l'autre (l'anormal, le pervers,
le déviant) correspondant à la construction d'un type de subjectivité,
celle de la sexualité comme élément fondamental pour la constitution de
l'identité contemporaine, et celle du champ épistémologique des sciences
psy.
Les sujets déviants ou
pervers sont ceux qui, par leur conduite ou leur apparence, ne
s'adaptent pas à ce que la société dans laquelle ils évoluent considère
comme normal, comme adéquat. Ils sont donc des « anormaux », des «
autres ». Par l'expérience qu'ils ont de leur propre subjectivité, de
leur désir, de leur corps, de leur vie, ce sont des sujets; mais ils
sont souvent aussi l'objet d'un savoir scientifique et d'un processus de
pathologisation mis en œuvre par ce même savoir scientifique.
Cependant, les sujets ne peuvent être considérés exclusivement comme des
objets passifs. On retrouve partout, de la part des individus, des
formes d'action qui modifient les contextes où ils subissent la
normalisation : des pratiques de résistance, provocation, négociation,
adaptation ou assimilation. Nous partons de la prémisse selon laquelle
la déviation morale et la perversion mentale ne sont pas des catégories
anhistoriques, mais des objets contingents dont il est possible et même
nécessaire d'examiner les itinéraires.
Cette activité est
organisée dans le cadre de l'EHESS, avec la collaboration de la
Fondation Maison des Sciences de l'Homme et du Centre Alexandre Koyré.
Programme :
MARDI 17 NOVEMBRE
190-198 Avenue de France (salle 318)
9:30-10:00 ACCUEIL DES PARTICIPANT.E.S
10:00-10:30
Ouverture
Antonella Romano, directrice du Centre Alexandre Koyré (CAK- EHESS-CNRS)
Introduction
Guillermo de Eugenio et Marianna Scarfone (CAK- Braudel-IFER- FMSH)
10:30-11:45
Julie Mazaleigue-Labaste (Univ. de Picardie Jules Verne, CHSSC)
Les limites de l’acceptable : petites et grandes « perversions »
Amandine Malivin (Univ. Paris 7, ICT)
Le nécrophile, pervers insaisissable (France, XIXe siècle)
12:00-13:15
Guillermo de Eugenio Pérez (CAK- Braudel-IFER-FMSH)
Le parcours du masochiste: de la Perversion à la Transgression
Mari Paz Rodríguez Diéguez (Univ. Paris 8 - Hôpital Ville-Evrard)
La psychanalyse, est-elle homophobe?
15:00-16:15
Marianna Scarfone (CAK- Braudel-IFER-FMSH)
L’incorporation de l’ordre colonial : lois raciales, psychiatrie, sexualité
Agnès Giard (Sophiapol EA3932)
La fille en boîte : naissance d’une perversion au Japon
17:00-18:15
Lola González Quijano (EHESS-CRH-LaDéHis-GENRE)
Performer un mauvais genre : la demi-mondaine au XIXe siècle
Eva Yampolsky (CAK - Univ. Lausanne IUHMSP)
Le suicide, entre perversion de l’instinct et perversion morale
18:15-19:00
Table Ronde Remarques finales Mot(s) clés libre(s) : homosexualité, psychologie, perversion (psychanalyse), sexualité et genre
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