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“History, Theory, and the Problem of the American Democratic State”
/ Jean-François THOMELIN, Fondation Singer-Polignac
/ Canal-u.fr
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William J. Novak, University of Michigan Mot(s) clés libre(s) : démocratie, gouvernement, sciences politiques, États-Unis
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Faire la ville en biens communs
/ Jacques DELAYE
/ Canal-u.fr
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Retransmission de la table ronde "Faire la ville en (biens) communs" du
10 octobre 2015 à l'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Lyon
(Vaulx-en-Velin), dans le cadre du festival 2015 "Le temps des communs"
et du laboratoire de recherche Laure-EVS.Une rencontre avec
Christian Laval - sociologue, Alberto Maganghi - architecte et
urbaniste, et Bruno Charles - élu à la Métropole de Lyon, afin de mieux
comprendre la notion de communs et d'aborder les alternatives que
sous‐tendent les expériences des communs en matière de gestion des
ressources et de gouvernance des territoires.La notion de «
communs » a connu ces dernières années un regain d'intérêt,
parallèlement au développent des initiatives visant à générer, gérer et
partager des ressources et à répondre aux aspirations de collectifs
souvent issus de l'économie collaborative, du numérique et de
l'écologie : jardins partagés, habitat participatif, cartographie et
semences libres, tiers lieux, fablab, monnaies locales, communautés de
défense du patrimoine, mobilités ou énergie partagées, sciences et
contenus éducatifs ouverts, échanges de savoirs…Les communs ont
jusqu'ici surtout été abordés sous des aspects économiques et
juridiques et commencent seulement à questionner la dimension
territoriale, notamment parce que les formes de citoyenneté qui
sous‐tendent l’action des collectifs autour des communs renouvellent
les fondements de la démocratie participative et le sens de la
référence au territoire.- présentation de la table ronde : - table-ronde - questions du public Mot(s) clés libre(s) : sociologie, citoyenneté, gouvernance, biens communs
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Conférence d'Alain Supiot : "La gouvernance par les nombres"
/ Dimitri BASTARD, Quentin ROQUES
/ Canal-u.fr
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Dans le cadre du cycle de conférence de la fondation Institut d’Études Avancées de Nantes, Alain Supiot, juriste en droit social et professeur au collège de France, a donné une conférence intitulée "La gouvernance par les nombres". Mot(s) clés libre(s) : gouvernance, Alain Supiot, nombres
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17 - Francesco Guicciardini (1483-1540), Dialogo del reggimento di Firenze (1521-1525) 3ème partie
/ ENS-LSH/SCAM, ENS-LSH / Canal Philo / Service Commun Audiovisuel et Multimédia
/ 05-03-2007
/ Canal-U - OAI Archive
ZANCARINI Jean-Claude
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L'art de gouverner à Florence (1494-1530)17 - Francesco Guicciardini (1483-1540), Dialogo del reggimento di Firenze (1521-1525); "Une république tempérée"Bernardo présente, dans le livre II, l’architecture des institutions à mettre en place et la meilleure façon de les faire vivre (et ici prend tout son sens le substantif de "vivere" comme forme de vie politique, régime en actes, incarnée dans une société déterminée). Ce socle est fondé sur quelques convictions : la libertà est ancrée à Florence ; le peuple ne peut gouverner car il ne sait pas ; le poids du gouvernement repose toujours sur les épaules d’un petit nombre de sages ("sempre si regge in su la virtù di pochi" dit Soderini) ; cela ne signifie pas qu’il faille instaurer un gouvernement aristocratique au sens classique du terme ; tous les gouvernements ont des qualités et des défauts et il ne s’agit donc pas de déterminer le meilleur d’entre eux mais "el manco cattivo" comme le déclare Piero Guicciardini, à savoir notamment le gouvernement qui assure la sicurtà à la cité. Bernardo va alors exposer les cadres principaux de ce gouvernement "manco cattivo" Le "fondement principal" et l’"âme" (p. 149) de ce gouvernement à la fois populaire et bien ordonnée sera le Grand Conseil.. Ce conseil permet d’incarner l’equalità à laquelle tiennent tant les Florentins - et qui représente le "primo fondamento di conservare la libertà" - sans entrer dans des débats infinis sur le domaine dans laquelle celle-ci doit se déployer. Mais ce n’est pas lui qui aura la charge d’élaborer les lois et d’en discuter (c’est la fonction des conseils restreints) : sa seule prérogative sera de les approuver. Une série de conseils restreints prendra garde notamment aux fonctions "régaliennes" majeures : le fisc, la justice, l’ordre public et la sécurité de l’Etat. A l’instar du doge vénitien, un gonfalonier à vie pourra représenter la république en tant que "proposto" ou "priore" sans "autorità" particulière. La vraie "autorità del governo" devrait revenir à un sénat dont les membres sont nommés à vie et qui choisiraient dans leurs rangs les membres du conseil des Dix députés à la guerre. La réflexion sur le sénat est décisive pour penser le nouveau groupe dirigeant, ses modalités de constitution et d’action. Le sénat accueille des hommes qui ont montré leur capacité par leur grado (c’est-à-dire pour l’essentiel leur naissance dans une des grandes familles) mais aussi par leur merito En définitive c’est un gouvernement "temperato" à la vénitienne qui est dessiné à grands traits par Bernardo.Equipe technique :Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Exploitation: Julien Lopez, Image: Sébastien Boudin, Son: Xavier comméat, Montage: Mathias Chassagneux, Multimédia: Patrick Sarselli, Design graphique: Antonello Marvulli Mot(s) clés libre(s) : art de gouverner, Florence, Guichardin, politique et gouvernement
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16 - Francesco Guicciardini (1483-1540), Dialogo del reggimento di Firenze (1521-1525) 2ème partie
/ ENS-LSH/SCAM, ENS-LSH / Canal Philo / Service Commun Audiovisuel et Multimédia
/ 26-02-2007
/ Canal-U - OAI Archive
ZANCARINI Jean-Claude
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L'art de gouverner à Florence (1494-1530)16 - Francesco Guicciardini (1483-1540), Dialogo del reggimento di Firenze (1521-1525) ; "La nature des choses en vérité"Bernardo del Nero analyse, dans le débat avec les trois autres interlocuteurs, ce que l’on peut et doit déceler derrière les mots. Dans cette perspective, il commence par le socle de l’histoire républicaine : “il nome della libertà” (p. 65-66) puis la question de l’equalità (p. 71 sqq.). La “liberté” ne sert parfois qu’à couvrir l’“ambition”, comme le montre bien l’histoire florentine, et dissimule la “nature des choses”. Elucider quelle est cette “nature des choses”, voilà le chemin que Bernardo entend parcourir dans le dialogue.Dans cette logique-là, le meilleur gouvernement est celui qui produit les « meilleurs effets » et peu importe son « espèce ». C’est une des raisons pour lesquelles, selon Bernardo, la liberté et l’égalité ne signifient pas que tout le monde puisse avoir accès au gouvernement ni qu’une redistribution des richesses puisse être entreprise. Un gouvernement libre doit seulement assurer l’égalité de chacun devant la loi et s’assurer qu’aucun citoyen ne puisse en opprimer un autre. D’où deux conclusions : d’une part, doivent avoir accès au gouvernement ceux qui le méritent, qui ont les compétences appropriées et qui retireront de leur activité de justes récompenses (premi) ; d’autre part, le discours de la réforme concerne le gouvernement pratique et les institutions mais pas l’organisation de la société ou l’économie des familles.Equipe technique :Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Exploitation: Julien Lopez, Image: Sébastien Boudin, Son: Xavier comméat, Montage: Mathias Chassagneux, Multimédia: Patrick Sarselli, Design graphique: Antonello Marvulli Mot(s) clés libre(s) : art de gouverner, Florence, Guichardin, politique et gouvernement
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15 - Francesco Guicciardini (1483-1540), Dialogo del reggimento di Firenze (1521-1525) 1ère partie
/ ENS-LSH/SCAM, ENS-LSH / Canal Philo / Service Commun Audiovisuel et Multimédia
/ 12-02-2007
/ Canal-U - OAI Archive
ZANCARINI Jean-Claude
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L'art de gouverner à Florence (1494-1530)15 - Francesco Guicciardini (1483-1540), Dialogo del reggimento di Firenze (1521-1525); temps de la fiction et temps de l'écritureLe temps de la fiction : le dialogue renvoie à la fin de l’année 1494 ; on ne peut réfléchir sur le meilleur des gouvernements pour la république florentine sans revenir au début du processus, en 1494. A partir de 1494 rien ne sera plus comme avant : la qualità de tempi change radicalement et les vieilles solutions de la politique oligarchique communale ne sont plus efficaces. Entre 1521 et 1525, quand Francesco Guicciardini écrit son dialogue, le retour au lointain hiver 1494-1495 désigne le retour nécessaire à un moment historique qui constitue le socle du présent.Le temps de la rédaction : le dialogue présente schématiquement trois états : un premier manuscrit autographe (désigné traditionnellement comme le manuscrit A), un manuscrit dicté à un secrétaire (mss B) portant lui-même des corrections de l’auteur (constituant la version C). Les trois versions du proemio renvoient probablement à ces trois étapes. Si la rédaction A du dialogue, nous l’avons dit, date de la seconde moitié de l’année 1521 (après la fin juillet, date à laquelle il est nommé commissaire général de l’armée, avant le 1er décembre date de la mort de Léon X), la rédaction B est probablement dictée, par l’auteur selon ses habitudes, entre mai 1524 (date de sa nomination comme gouverneur de Romagne) et janvier 1526 (date de son départ pour Rome où il va devenir un des plus proches conseillers du pape Clément VII), voire beaucoup plus tôt (Palmarocchi évoque juin 1525). Quant aux interventions de l’auteur constituant la rédaction C, la troisième rédaction du proemio semble montrer qu’elles ont eu lieu avant la chute des Médicis en mai 1527. Cette complexe construction du texte traduit le double enjeu de l’écriture : comment le dialogue réel (avec Machiavel et avec les autres réflexions sur la réforme des institutions républicaines) se “fictionnalise” et comment la fiction parvient à dire le réel. Bref, comment s’articulent la fonction politique de l’écriture et la littérarité de cette écriture politique.Equipe technique :Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Exploitation: Julien Lopez, Image: Sébastien Boudin, Son: Xavier comméat, Montage: Mathias Chassagneux, Multimédia: Patrick Sarselli, Design graphique: Antonello Marvulli Mot(s) clés libre(s) : art de gouverner, Florence, Guichardin, politique et gouvernement
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14 - Francesco Guicciardini (1483-1540) : éléments de biographie
/ ENS-LSH/SCAM, ENS-LSH / Canal Philo / Service Commun Audiovisuel et Multimédia
/ 05-02-2007
/ Canal-U - OAI Archive
ZANCARINI Jean-Claude
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L'art de gouverner à Florence (1494-1530)14 - Francesco Guicciardini (1483-1540) : éléments de biographieEquipe technique :Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Exploitation: Julien Lopez, Image: Sébastien Boudin, Son: Xavier comméat, Montage: Mathias Chassagneux, Multimédia: Patrick Sarselli, Design graphique: Antonello Marvulli Mot(s) clés libre(s) : art de gouverner, Florence, Guichardin, politique et gouvernement
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13 - Le rire politique de Machiavel, dans la Mandragore et le Prince
/ ENS-LSH/SCAM, ENS-LSH / Canal Philo / Service Commun Audiovisuel et Multimédia
/ 29-01-2007
/ Canal-U - OAI Archive
ZANCARINI Jean-Claude
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L'art de gouverner à Florence (1494-1530) 13 - Le rire politique de Machiavel, dans la Mandragore et le Prince Dans la Mandragola, les analyses politiques de Machiavel sont présentes et servent à provoquer le rire ; mais que dans les œuvres au sens strict politiques (que l’on qualifie même parfois de théoriques) il y ait une indubitable composante comique, il est moins fréquent de l’entendre affirmer. C’est cette double présence qui est mise en évidence ici, en un parcours où, de la Mandragola au Prince, se mêlent comique et sens tragique de l’histoire (on se souviendra que l’une des lettres adressées à Guicciardini, le 21 oct. 1525, est signée “Niccolò Machiavelli, historico, comico et tragico ”).La clé de lecture de ce nouage s’appuie sur un jugement éclairant de Francesco Guicciardini — dont l’amitié avec Machiavel remonte à la beffa qu’ils montèrent ensemble aux dépens des frères mineurs réunis en chapitre à Carpi en 1521. Alors que se prépare la guerre “ per la libertà d’Italia ” qui aboutira à la catastrophe du sac de Rome, Francesco Guicciardini écrit à Roberto Acciaiuoli : “ El Machiavello si truova qua : era venuto per riordinare questa militia, ma, veduta quanto la è corrotta, non confida haverne honoro. Starassi a ridere delli errori delli huomini, poi che non gli può correggere. [Ex castris. 18 Iulii 1526.] ” C’est là définir avec acuité le rire politique de Machiavel, façon de lire l’histoire en rendant compte des défaites.Equipe technique :Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Exploitation: Julien Lopez, Image: Sébastien Boudin, Son: Xavier comméat, Montage: Mathias Chassagneux, Multimédia: Patrick Sarselli, Design graphique: Antonello Marvulli Mot(s) clés libre(s) : art de gouverner, Florence, Machiavel, politique et gouvernement
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12 - Machiavel, politique et morale : l'historicisation du bien et du mal
/ ENS-LSH/SCAM, ENS-LSH / Canal Philo / Service Commun Audiovisuel et Multimédia
/ 22-01-2007
/ Canal-U - OAI Archive
ZANCARINI Jean-Claude
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L'art de gouverner à Florence (1494-1530) 12 - Machiavel, politique et morale : l'historicisation du bien et du mal L’acteur politique est celui qui, en fonction d’une “ qualité des temps ” qu’il est capable d’analyser définit les objectifs de la période, ses enjeux, et du coup, détermine ce qui est bon et ce qui est mauvais en fonction de ces objectifs. L’existence de la vertu humaine inscrit le rôle de l’acteur politique comme élément déterminant du déroulement de l’histoire. Elle se lit comme une éthique de l’action : il s’agit d’abord de “ faire ce que doit ” ; en termes machiavéliens : non si abbandonare mai [“ ne jamais se laisser aller ”].Le bien — ou plutôt l’agir bien — c’est donc, en se comportant en bon médecin, en bon architecte (deux métaphores récurrentes dans le texte du Prince), après avoir déterminé, en fonction de “ la qualité des temps ”, les enjeux et les qualités du moment, agir en conséquence. Mais, dès lors, n’importe qui — pourvu qu’il ait en lui la force de ce principe éthique — peut jouer ce rôle et définir enjeux et objectifs du moment. S’il les atteint, quels qu’ils soient et quels que soient les moyens utilisés, il joue — et il joue bien — le rôle qui lui est dévolu: le bien et le mal sont radicalement historicisés ; tout acteur politique s’inscrit dans cette réalité.C’est là le sens du dévoilement machiavélien : mettre en évidence le rôle de la force, des rapports de force, des conflits et de la guerre comme vérité des rapports entre Etats et à l’intérieur même des sociétés. Mais, paradoxalement, ce qui se joue dans ce rapport des temps et des hommes se nomme l'éthique. Ceci peut se lire dans l'exhortation finale du Prince à libérer l'Italie (chapitre XXVI), qui donne sens à tout l'ouvrage. Il y a un enjeu central : la rédemption de l'Italie ; un moyen nécessaire : la mise en place “ d’armes propres ” (la réflexion sur les armes est récurrente dans le texte) ; un sujet possible de cette rédemption : un prince nouveau et “ vertueux ”. il s'agit d'arrêter le cycle de la corruption, d'éviter, si faire se peut, la mainmise étrangère sur l'Italie. Plutôt un prince nouveau que la lente agonie de l'Italie !Equipe technique :Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Exploitation: Julien Lopez, Image: Sébastien Boudin, Son: Xavier comméat, Montage: Mathias Chassagneux, Multimédia: Patrick Sarselli, Design graphique: Antonello Marvulli Mot(s) clés libre(s) : art de gouverner, Florence, Machiavel, politique et gouvernement
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11 - Machiavel. Le Prince. Problématique générale
/ ENS-LSH/SCAM, ENS-LSH / Canal Philo / Service Commun Audiovisuel et Multimédia
/ 15-01-2007
/ Canal-U - OAI Archive
ZANCARINI Jean-Claude
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L'art de gouverner à Florence (1494-1530) 11 - Machiavel. Le Prince. Problématique générale Comprendre les enjeux de l’écriture du Prince implique d’avoir à l’esprit le moment des guerres d’Italie et les effets de ces guerres sur la cité de Machiavel. Les guerres d’Italie constituent une coupure fondamentale dont le sens n’échappe pas aux contemporains : tout a été bouleversé par l’arrivée des troupes françaises en Italie en 1494. Le cours présente les grands concepts qui donnent sens à l’écriture du Prince : l’analyse pragmatique des faits et de leurs effets (andare drieto alla verità effettuale della cosa ("suivre la vérité effective de la chose", chapitre XV, 3) ; l’analyse de la conjoncture (la qualità de’ tempi) ; la réflexion sur les liens entre virtù et fortuna (la virtù devenant ce qui permet de résister à la fortuna) ; la question de la guerre extérieure comme axe central de la réflexion du Prince.Equipe technique :Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Exploitation: Julien Lopez, Image: Sébastien Boudin, Son: Xavier comméat, Montage: Mathias Chassagneux, Multimédia: Patrick Sarselli, Design graphique: Antonello Marvulli Mot(s) clés libre(s) : art de gouverner, Florence, Machiavel, politique et gouvernement
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