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Le travail des praticiens de la mémoire publique - 2ème Partie: Usages publics de la mémoire
/ Michel KIMMEL
/ 08-10-2015
/ Canal-u.fr
ZIVIE David, BOUDHAR Yasmina, HEIMBERG Charles, ROUSSEAU Frédéric, DE COCK Laurence
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2ème Partie: Usages publics de la mémoire
La table ronde intitulée « Le travail des praticiens de la mémoire publique : l’impact des contraintes matérielles et de la prise en compte du public-cible » s’est tenue le 8 octobre 2015 dans le cadre du colloque interdisciplinaire La Fabrique des mémoires publiques (Université Paul-Valéry, Montpellier, 7-9 octobre 2015). Par « mémoire publique », il faut entendre un mode de rappel d’objets du passé (personnages, événements, œuvres, etc.) où le souvenir est exposé à autrui hors du cadre interindividuel ou familial. Ce partage du souvenir fonde des communautés dans lesquelles chacun est censé s’inscrire. Il y a donc, dans une société, une pluralité de mémoires publiques, dont les rapports avec la mémoire officielle sont complexes.
C’est plus précisément l’impact des impulsions institutionnelles sur la construction de mémoires publiques qui est examiné dans la table-ronde. La réflexion proposée s'appuie sur un dialogue entre diverses disciplines de SHS, mais aussi entre enseignants-chercheurs et professionnels de différents métiers.
La table ronde réunit acteurs et observateurs des acteurs de la mémoire publique : Yasmina Boudhar, muséographe, David Zivie, ancien directeur général adjoint de la mission du centenaire de la Première Guerre Mondiale, les historiens Christian Amalvi (ancien archiviste et conservateur), Laurence de Cock (membre du Comité de Vigilance face aux usages publics de l’histoire), Charles Heimberg (concepteur d’un plan d’études en Histoire pour l’enseignement secondaire en Suisse) et Frédéric Rousseau (expert scientifique pour plusieurs musées ; auteur de travaux sur la muséologie).
La table ronde s’est efforcée de conserver une approche très concrète des pratiques, en s’appuyant sur diverses études de cas (notamment, mais pas seulement : commémoration de la guerre de 14-18, Mons Memorial Museum, enseignement de la Guerre d’Algérie, production d’ouvrages scientifiques sur la mémoire).
Modératrice : Isabelle David (MCF, Université Paul-Valéry Montpellier 3) Mot(s) clés libre(s) : guerre d'algérie, musées, Première Guerre Mondiale, historien, Mons Memorial Museum, commémoration, histoire, mémoire collective, mémoire officielle
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La France et l'Algérie : 130 ans d'aveuglement
/ UTLS - la suite
/ 07-02-2002
/ Canal-U - OAI Archive
WINOCK Michel
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La guerre d'Algérie a durée de 1830 à 1962. Un raccourci provocateur si l'on considère qu'entre la conquête d'Alger en 1830 et les accords d'Evian en 1962, il y eut des périodes de paix et de stabilité. Mais on peut employer une telle formule dans le but de mettre en évidence la durée du conflit. Un conflit qu'il ne faut pas réduire aux dernières années. Il a fallu une longue période à la France pour coloniser la totalité de l'Algérie. Une longue guerre inexpiable et très violente de part et d'autres. Violence fondatrice des rapports entre les deux communautés. Il faut aussi évoquer la violence de la confiscation des terres, la France voulant faire de l'Algérie une colonie de peuplement. Il en est résulté une paupérisation importante de la population musulmane. A cause de ces violences l'Algérie n'a jamais trouvé son statut, « pendant 130 ans d'aveuglement »
Mot(s) clés libre(s) : algérie (1954-1962), algérie 1830-1871 (Conquête française), colonies françaises, guerre d'algérie, guerre d'indépendance, relations france-algérie
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Les Pieds noirs
/ UTLS - la suite
/ 28-02-2002
/ Canal-U - OAI Archive
VERDES-LEROUX Jeannine
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L'histoire des « pieds noirs » a souvent été déformée car totalement méconnue, remplacée par une histoire coloniale qui manipule des catégories mais ne considère pas les vivants, les rapports qu'ils entretenaient et leur vie quotidienne en Algérie. Ces français sont oubliés et souvent caricaturés 40 ans après un exode dramatique. Sont-ils difficile à comprendre ? Ils sont certes différents, tous n'étaient pas colons au sens strict. Nombreux étaient ouvriers, enseignants, chefs d'entreprise, commerçants. L'ensemble des français représentait l'infrastructure économique du pays. Il ne s'agissait pas de riches propriétaires comme certains clichés le laissent penser. Il existe une histoire réelle, importante, entre français et algériens, faite d'échanges, de fraternité, parfois de tendresse. Il faut désormais souhaiter que les historiens repensent, réévaluent le passé des « humilier de l'histoire ». Mot(s) clés libre(s) : algérie (1954-1962), colonies françaises, guerre d'algérie, harkis, pieds-noirs (histoire), rapatriement forcé, relations france-algérie
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Guerre et diplomatie : victoire militaire, défaite diplomatique ?
/ UTLS - la suite
/ 14-02-2002
/ Canal-U - OAI Archive
VAISSE Maurice
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Victoire militaire, défaite diplomatique. 0n peut y voir un constat objectif au regard des résultats positifs de l'armée française et de l'issue négative du conflit pour la France. Mais comment ne pas déceler dans cette opposition des termes une intention polémique. Aux yeux d'une partie de l'armée, des pieds noirs, la victoire fut manquée parce que le chef de l'état n'en a pas voulu ainsi. La guerre gagnée sur le terrain fut mise à mal par une politique ambiguë poussant les Algériens à se rallier au FLN et à préférer l'indépendance au maintien de la France en Algérie.Il y a effectivement un paradoxe, comment une victoire militaire s'est-elle transformée en défaite diplomatique ? Mais d'abord, y-a-t-il eu victoire militaire et dans quelle mesure peut-on parler de défaite diplomatique ? Pour y voir plus clair, il convient d'analyser la guerre d'Algérie, non pas comme une guerre classique, mais bien comme une guerre de décolonisation. Hors dans un tel conflit, c'est la hantise d'une défaite qui a plané au-dessus de la France après l'Indochine et Dien Bien Phu, après le retrait de la Tunisie et du Maroc. Mot(s) clés libre(s) : algérie (1954-1962), armée française, colonies françaises, FLN, front de libération nationale (algérie), guerre d'algérie, guerre d'indépendance, harkis, relations france-algérie, torture
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La guerre d'Algérie dans la mémoire des Français
/ UTLS - la suite
/ 21-03-2002
/ Canal-U - OAI Archive
ROUSSO Henri
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La mémoire de l'événement, l'étude de la postérité dans l'imaginaire collectif est un thème aujourd'hui classique dans l'historiographie. Qu'elles sont les évolutions successives depuis la fin de la guerre d'Algérie des représentations que cet événement a suscité ? Le sujet reste extrêmement vif dans les mémoires. Est-il possible de comparer, même de façons lointaines, la mémoire de la guerre d'Algérie et de la seconde guerre mondiale ? Il existe une constante chez les historiens qui considèrent que les événements traumatisant du XXème siècle ne finissent pas, un passé qui ne passe pas. Nous vivons encore aujourd'hui dans l'écho de cette guerre qui n'a pas fini de poser des questions, des problèmes, de soulever des polémiques. L'historien a donc une tache un peu différente de celle qui consiste à analyser l'événement, il doit se pencher sur la mémoire de l'événement. Comment la guerre d'Algérie s'est perpétuée dans la conscience collective ? Mot(s) clés libre(s) : algérie (1954-1962), algérie 1830-1871 (Conquête française), colonies françaises, guerre d'algérie, guerre d'indépendance, relations france-algérie
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Terrorisme et guérilla : de la Toussaint rouge à la tragédie des Harkis
/ UTLS - la suite
/ 21-02-2002
/ Canal-U - OAI Archive
PERVILLE Guy
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La compréhension et l'analyse de la guerre d'Algérie sont complexes et bien souvent faussées car ces événements sont considérés de manière unilatérale. Il convient au contraire d'analyser l'interaction et l'interdépendance des deux camps ainsi que l'engrenage de la violence qui en est résulté. Qui a commencé ? Incontestablement le FLN par son insurrection du 1er novembre 1954 et ses chefs ont clairement revendiqué la responsabilité de leur initiative. Mais il faut aussi noter qu'ils la voyaient comme une riposte nécessaire à la violence et à l'injustice du régime colonial établi par la force depuis 1830. Une riposte face à l'impossibilité démontrée d'une émancipation pacifique par la voie légale. Mais la recherche du premier responsable, de la première violence est vaine. Il appartient aux historiens de tenir compte de toutes les victimes et d'expliquer leur sort tragique. Mot(s) clés libre(s) : colonisation, guerre d'Algérie
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033 - Pourquoi le 1er novembre 1954 ? par Gilbert Meynier
/ ENS-LSH/SCAM
/ 21-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
MEYNIER Gilbert
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De la construction d’une identité nationale à la guerre d’indépendance algérienne (1)Résistances anticoloniales et nationalisme : l’avant 1954 : session thématique (prés. Omar Carlier)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne En reprenant la classique gradation en histoire des causes lointaines aux plus immédiates, cette contribution entend situer le déclenchement de la Guerre d’indépendance le 1er novembre 1954 à la rencontre de plusieurs séries factuelles et de plusieurs échelles temporelles. Le récit ainsi constitué renvoie l’événement que les journalistes français nommèrent la « Toussaint rouge » : À la colonisation de l’Algérie par la France, depuis la conquête entamée en 1830, à son caractère violent, aux spoliations et aux traumatismes qui l’ont accompagnée. Au dépérissement culturel qu’a engendré la colonisation. À la discrimination et au racisme et aux corollaires politico-culturels de cet état de fait. À la naissance de l’idée indépendantiste/nationale, apparue en exil, constituée en 1926, en « Étoile Nord-Africaine »puis en Parti du peuple algérien - PPA (1937) et après la Seconde Guerre mondiale, en Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques - MTLD (1946). Au dépit de non-possession des élites rurales, le plus souvent mises sur la touche par la colonisation. De ce fait, on a pu dire que le peuple algérien fut à ce moment un « peuple-classe » et que la lutte des classes fut donc presque toujours, en même temps, une lutte anticoloniale, contrairement à ce qui a pu exister en d’autres aires du Tiers-monde. Aux blocages coloniaux et à l’incapacité du système colonial à se réformer. À des détonateurs précurseurs qui, de la grande insurrection à vecteurs confrériques de 1871 aux soubresauts du Constantinois de mai 1945 et à la répression consécutive, pérennisèrent dans la masse algérienne le non-dit de la reprise des armes pour chasser les envahisseurs. À la crise du parti indépendantiste MTLD à l’été 1953, où la figure de Messali Hadj fut remise en cause, ouvrant la voie à des militants activistes qui décidèrent d’une rupture par les armes pour sortir du désarroi et de l’impasse.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : ahmed messali hadj (1898-1974), algérie (1830-1962), algérie (1954-1962 - guerre d'Algérie), autonomie et mouvements indépendantistes, colonisation, étoile nord-africaine, guerre d’indépendance, histoire, mouvement pour le triomphe des libertés démocratiq
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Bilan d'une guerre d'indépendance
/ UTLS - la suite
/ 14-03-2002
/ Canal-U - OAI Archive
HARBI Mohamed
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La résistance algérienne à la colonisation et le régime auquel elle a donné naissance sont restés longtemps dans la controverse et les polémiques entre idéologues. Cette période, sacralisée par les uns, dévalorisée par les autres, a surtout créé des mythes qui se transmettent de générations en générations. Depuis les années 80 plusieurs écrits en France et en Algérie ont conditionné de nouveaux regards sur cette résistance. L'analyse se limitera ici aux systèmes politiques. Il faut constater que l'aventure coloniale a finalement été restreinte dans ses transformations même si l'héritage est important. La société algérienne aurait eu de meilleures chances de réussite si la France, à son avantage immédiat et au bénéfice futur de sa colonie, avait fait le pénible travail de destruction des structures traditionnelles et le douloureux accouchement d'individus autonomes. Un argument qui était d'ailleurs utilisé pour justifier la colonisation et c'est également ce qu'ont demandé en vain les libéraux algériens des années 30. Tous les problèmes qu'ils avaient posés, celui de la sécularisation, celui de l'égalité des sexes, celui de la culture, ont été oubliés simplement au profit de la souveraineté et se posent aujourd'hui après un long et chaotique détour. Mot(s) clés libre(s) : algérie (1954-1962), autonomie et mouvements indépendantistes, colonies, colonisation, FLN, france, front de libération nationale (algérie), guerre d'algérie, guerre d’indépendance, histoire, nationalisme, politique et gouvernement
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081 - Conclusion du colloque Pour une histoire critique et citoyenne
/ ENS-LSH/SCAM
/ 22-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ENS-LSH/SCAM
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le cas de l'histoire franco-algériennepar Pierre Sorlin Séance de clôture à l'Institut d'Etudes Politiques de Lyon.Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1954-1962 - guerre d'algérie), autonomie et mouvements indépendantistes, colonies (administration), colonisation, guerre d'indépendance, histoire, politique et gouvernement (algérie), relations france-algérie
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080 - Enseigner la guerre d'Algérie à l'école : dépasser les enjeux de mémoires
/ ENS-LSH/SCAM
/ 22-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ENS-LSH/SCAM
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Migrations, cultures et représentations : la pérennité des liensQuels savoirs transmettre ? session thématique (prés. Benoït Falaise)par Gilles Boyer (Institut universitaire de formation des maîtres, Lyon), Véronique Stachetti (Lycée Brossolette, Villeurbanne)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Si l’étude de la guerre d’Algérie est présente dans les programmes d’histoire de l’enseignement secondaire depuis une vingtaine d’années, il convient dans un premier temps de présenter la place qu’elle y occupe aussi bien au collège qu’au lycée. Dans quelle partie des programmes de troisième et de terminale est-elle située et combien de temps peut lui être consacré dans une progression sur l’année scolaire. Nous évoquerons aussi son introduction à l’école primaire avec la mise en place de nouveaux programmes d’histoire en 2000.Dans un deuxième temps, nous présenterons le travail d’enquête effectué pour l’Institut national de recherche pédagogique dans l’Académie de Lyon en 2000, 2001 et 2002. Quinze enseignants de collège et de lycée situés en banlieue, en centre-ville et en milieu rural ont répondu au cours d’entretiens à un questionnaire sur leur pratique d’enseignement et les difficultés auxquelles ils pouvaient être confrontés. Nous prendrons aussi appui sur les bilans de deux stages de formation continue organisés en 2004 et 2005 sur le thème « Enseigner la guerre d’Algérie entre Histoire et mémoire ». Ils ont regroupé à chaque fois une quarantaine d’enseignants pendant quatre demi-journées dont une consacrée à un échange de pratiques. La synthèse et l’analyse des résultats d’enquêtes et des bilans de stages permettent de mettre en évidence une série de thèmes : Quels choix d’enseignement ? Problématiques envisagées, références factuelles, acteurs cités et documents utilisés.La question correspond-elle à une demande sociale spécifique que traduiraient les élèves, les parents ou les diverses associations ? Quelles limites rencontrées ? Les enjeux sémantiques (comment nommer les différentes populations de l’Algérie coloniale). Les enjeux de mémoires (des réactions parfois vives d’élèves à l’énoncé de certains mots, l’émergence parfois vive de réactions mémorielles par mimétisme familial qui peuvent rester difficiles à stabiliser pour l’enseignant selon le niveau et le lieu auxquels il enseigne). Un thème d’enseignement qui, dans la problématique plus générale de la colonisation, suscite un large intérêt aussi bien de la part des élèves que des enseignants ou comment la perception aiguë des enjeux de mémoires conduit à une demande d’Histoire.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie, algérie (1954-1962 - guerre d'algérie), histoire (aspect social), histoire (étude et enseignement), manuels d'enseignement
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