|
"Langage et professions", semi-plénière avec la participation de Jean-François Orianne, Thierry Guilbert, Aurélie Fillod-Chabaud et Hélène Steinmetz
/ 30-06-2015
/ Canal-u.fr
ORIANNE Jean-François, GUILBERT Thierry, FILLOD-CHABAUD Aurélie, STEINMETZ Hélène
Voir le résumé
Voir le résumé
Langage et professions
Coordination : Marc Glady (Paris-Dauphine, IRISSO) et Laurent Willemez (Printemps,UVSQ/CNRS)
Intervenants :
- Jean-François Orianne, Université de Louvain, sociologue des professions et de l'emploi, spécialiste du travail des conseillers-emploi
- Thierry Guilbert, Université d'Amiens, linguiste et spécialiste des représentations économiques dans le discours de presse
- Aurélie Fillod-Chabaud (IREDU) et Hélène Steinmetz (UMR Idées-Le Havre) du collectif Onze
Certains mondes professionnels (la presse, l'enseignement, le conseil, le travail social, etc.) présentent cette particularité que l'activité y est largement langagière et qu'elle vise à agir par le discours sur le destinataire du service de manière à produire sur lui une transformation de ses représentations. Si pour certains de ces mondes ces discours ont des objectifs de maintien de la croyance dans l’ordre social et dans la nécessité de sa conservation, il en est d’autres qui se veulent émancipatoires et ont en particulier pour objectif de dénaturaliser l’ordre social en vigueur, vu comme des formes de domination contre lesquels l’activité professionnelle, en l’occurrence langagière, permet de lutter.
À travers l’analyse de cas de groupes professionnels dont une fraction des membres se considère comme porteur de cette mission de dénaturalisation par le discours, nous reviendrons sur les formes du discours de dénaturalisation, en particulier autour de quatre points :
- les structures et les contextes (contraintes et opportunités) qui ont fait qu’ils ont adopté cette conception de leur métier ;
- le travail langagier concret autour du vocabulaire et des pratiques discursives qui accompagnent cette dénaturalisation, qui passe par l’analyse et le dévoilement ;
- la mesure de l’effet sur les destinataires du service, en particulier concernant l’image qu’en ont les professionnels ;
- les normes qui, en retour, accompagnent ce travail et sont susceptibles de produire de nouvelles formes de domination ou d’acceptation d’un ordre social. Mot(s) clés libre(s) : sociologie, langage, discours, professions, travail
|
Accéder à la ressource
|