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Chronologie chrononymies et autres figures du temps (2) : autour d'Henri Zerner
/ Serge BLERALD
/ 03-06-2016
/ Canal-u.fr
Zerner Henri, Bayard Marc, Thiébaut Philippe, Ramos Julie
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Autour de Henri Zerner, la question de l’appréhension sensible du temps, avec ses échelles diverses où se heurtent les modes de périodisation, avec ses représentations et ses matérialités, confronte l’histoire des différents arts, avec un accent particulier sur les arts du décor et du costume, où le slow made (concept créé par Marc Bayard) se confronte à l’éphémère des usages. Mot(s) clés libre(s) : enseignement de l'histoire des arts dans le secondaire, périodisation, Henri Zerner
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Le Saint Sérapion de Zurbarán
/ Marie Dessaillen
/ 04-06-2016
/ Canal-u.fr
Vincent-Cassy Cécile
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Appelé le « peintre de la vie monastique », Francisco de Zurbarán (1598-1664) occupe une place à part dans le panorama artistique du Siècle d’Or espagnol. En 1628, il exécuta le tableau Saint Sérapion pour le couvent de l’ordre de la Merci chaussée de Séville. Cécile Vincent-Cassy mène une réflexion sur le sens de cette image religieuse dans son contexte, et plus généralement sur ce que ce chef-d’œuvre permet de saisir de l’art de Zurbarán. Mot(s) clés libre(s) : histoire de l'art, Siècle d'or espagnol, saint, Art espagnol, Zurbaran
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Tourisme et culture surgelée
/ UTLS - la suite
/ 14-01-2006
/ Canal-U - OAI Archive
TILROE Anna
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L'art et la culture deviennent de plus en plus des produits comme les autres, et les stratégies de marketing commencent à égaler celles du commerce. Le monde de l'art, par exemple, se manifeste aujourd'hui comme festival permanent avec, à tous moments, des biennales partout sur le globe. En même temps le rôle de l'artiste change rapidement en celui d'un amuseur. Pourtant il y a conscience générale de la qualité de l'art et la culture, en tant qu'expression d'expériences, de sentiments et de manières de pensée individuelles et collectives, ainsi que de leur capacité de former une mémoire commune. Cela se voit en particulier quand une nation, une ville ou une communauté s'en servent pour se construire une identité. A l'industrie de tourisme une telle construction d'identité culturelle au niveau locale ou nationale, est fortement favorable. Elle la pousse même jusqu'à un cliché aisément reconnu par les masses: le cliché d'un monde paradisiaque. Par conséquent la mémoire collective est aplatie, l'expérience personnelle nivelée et les développements culturels et artistiques dérobés de leurs acuités et ambiguïtés. Mais cette culture surgelée, est-elle bien capable de chasser le Grand Ennui ? Mot(s) clés libre(s) : commerce de l'art, culture et mondialisation, économie de la culture, histoire de l'art, industrie culturelle, instrumentalisation de la culture, marketing de la culture, sociologie de la culture, sociologie des loisirs, tourisme culturel
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La table du Tsar [19ème s.]
/ Serge STEYER, Université Paul Verlaine - Metz (UPV-M), Les Films de l'Observatoire
/ 30-06-1999
/ Canal-U - OAI Archive
STEYER Serge
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Ce film présente “Flore de Lorraine”, table énigmatique à la marqueterie représentant un paysage allégorique de la Lorraine, commandée en automne 1893 à Emile Gallé et offerte au Tsar Alexandre III à l’occasion de la signature de l’alliance franco-russe.La table du Tsar raconte, en compagnie de conservateurs et restaurateurs du musée de l’Ermitage, d’historiens lorrains, de botanistes et biographes de Gallé, l’histoire de cet exceptionnel objet d’art conçu et fabriqué dans l’urgence par le célèbre artiste de l’Art Nouveau, ses collaborateurs et artisans, en seulement trois semaines. Mot(s) clés libre(s) : 1891, 1893, Alexandre III, Allemagne, alliance franco-russe, alliance germano-austro-italienne, annexion allemande, Art Nouveau, botanique, ébénisterie d’art, Ecole de Nancy, Emile Gallé, esthétique, flore, France, Guillaume II, histoire de l’art, image d
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Qu’est-ce-qu’une oeuvre d’art ? - Yves Michaud
/ UTLS au lycée
/ 23-02-2009
/ Canal-U - OAI Archive
MICHAUD Yves
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Une production artistique devient une œuvre d’art lorsqu'elle est acceptée comme telle par un milieu déterminé compétent. La qualification d’œuvre d’art n’est attribuée que sous certaines conditions d’acceptation du groupe social. L’œuvre d’art se définit donc différemment selon les époques et les lieux. Philosophe et spécialiste de l'art, Yves Michaud revient sur ces évolutions aux cours des siècles et des mouvements artistiques.Une conférence de l'UTLS au Lycée avec Yves Michaud (philosophe). Partenariat Région Auvergne Mot(s) clés libre(s) : art, chefs-d’œuvre, esthétique, histoire de l'art, philosophie de l'art
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Paysages d’après photographie
/ 08-11-2011
/ Canal-u.fr
Ehrmann Sabine, Besse Jean-Marc
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En regard de quelques images, il s’agit de se demander ce que la
photographie a fait au paysage. Sous cette question se love l’hypothèse
que la photographie aurait fait époque pour le paysage ; une époque
moderne. Qu’on pense à la photographie comme à un des outils désormais
familier des paysagistes, comme à un référent visuel qui aura su faire
entrer sous le référent « paysage » des espaces en marge des canons
traditionnels de reconnaissance (zone industrielle, friche urbaine,
espace infrastructurel, etc.) ou que l’on considère le cortège
sémantique (le banal, le fragment, la révélation, etc.), abondamment
réactivé par nos manières actuelles de voir, de dire et peut-être aussi
de faire des paysages ; l’hypothèse est que la photographie aura, si ce
n’est déterminé, du moins imprégné profondément la définition du
paysage moderne. Elle aurait, a minima, fait cela au paysage : le tenir
pour un moment d’espace. Il convient de mesurer les conséquences de
cette proposition qui formule paradoxalement le paysage dans l’ordre des
événements plus que dans celui des images. Mot(s) clés libre(s) : histoire de l'art, architecture
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Chronologies, chrononymies et autres figures du temps (1) : Alain Corbin
/ Serge BLERALD
/ 03-06-2016
/ Canal-u.fr
CORBIN Alain
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Dans 1515, Alain Corbin, le père de l’histoire des sensibilités, invitait de grands historiens à revisiter « les grades dates de l’histoire de France », constatant chez les élèves et les étudiants « un dépérissement du sens de la profondeur historique ». Chronologies, chrononymies par quelles figures du temps construire les repères sans lesquels l'inappétence l'emportera sur la curiosité ? Mot(s) clés libre(s) : enseignement de l'histoire, histoire de France, enseignement de l'histoire des arts dans le secondaire, Marignan
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Art, histoire de l’art et médias : je t’aime moi non plus
/ Serge BLERALD
/ 04-06-2016
/ Canal-u.fr
Benhamou-Huet Judith, Schlesser Thomas
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La place de l’art et de l’histoire de l’art dans les médias, qu’on les qualifie de « traditionnels » ou « nouveaux », qu’ils relèvent de la presse écrite ou de l’audiovisuel, est un enjeu majeur pour l’inscription de la discipline dans la société. Entre ces deux domaines, la complicité apparente se double souvent d’une grande méfiance : écueils de la vulgarisation à outrance et du conflit d’intérêt, par exemple. Pourtant une dynamique vertueuse est possible : élargissement de la diffusion scientifique, création de débats, émulation… Mot(s) clés libre(s) : histoire de l'art, médias
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L'histoire de l'art au tournant
/ UTLS - la suite, Mission 2000 en France
/ 07-04-2000
/ Canal-U - OAI Archive
BELTING Hans
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"L'histoire de l'art en tant que discipline entra dans sa phase active de science humaine à peu près au moment où furent fondés les musées. Elle adopta d'emblée elle-même une orientation muséale, ce qui s'explique facilement par le fait que son sujet était constitué des oeuvres anciennes qui étaient présentées dans les musées. Pour être en mesure de classer ces oeuvres, il fallait disposer des noms exacts et de données historiques adéquates. La simple étiquette qu'on apposait à un tableau exposé dans le musée exigeait des informations sur le maître qui en était l'auteur, ainsi que sur la place occupée dans la production artistique d'ensemble par une oeuvre qu'on pouvait rencontrer dans le musée.Toutefois, de simples dates ne nous apprennent pas grand chose lorsqu'on ne les replace pas dans un développement personnel ou général, dont elles tirent tout leur sens. De même, les biographies d'artistes ne prirent sens qu'à partir du moment où on fut en mesure de les intégrer à une histoire générale, par exemple à l'histoire de l'"école" à laquelle appartenait tel artiste. Dans le cas des collections du Louvre, l'"école française" joua bien entendu un rôle essentiel. Lorsqu'on pensait en termes de catégories nationales, les "écoles" faisaient office pour l'art de concepts généraux. Cependant, leur rayonnement ne coïncidait pas avec les frontières des nations modernes. Sans quoi il n'aurait pu exister d'école vénitienne ou florentine, lesquelles nous indiquent justement qu'à cette époque l'Italie n'en était encore qu'à ses premiers pas de nation. Les premiers catalogues du Louvre s'efforcent de s'éloigner encore un peu plus de l'artiste et de l'école, pour représenter la marche des arts à travers le temps sous la forme d'un événement universel. Le "progrès" régi par des lois devenait par là le moteur d'une "histoire de l'art" qui était pourtant parvenue, dans l'Antiquité comme pendant la Renaissance, à un achèvement dont le classicisme tendait précisément à remettre en question le progrès. Ainsi s'opposèrent d'emblée deux paradigmes, dont la contradiction se révéla difficile à résoudre." Mot(s) clés libre(s) : art, histoire de l'art
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Interpréter l'art : entre voir et savoirs
/ UTLS - la suite
/ 12-07-2001
/ Canal-U - OAI Archive
ARASSE Daniel
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Pour deux raisons au moins, la présence de l'histoire de l'art dans un cycle consacré aux renouvellements de l'observation dans les sciences a de quoi surprendre. La première tient au statut scientifique de l'histoire de l'art : même si elle veut souvent se donner l'aspect d'une discipline scientifique en reprenant les protocoles d'énoncé des sciences dites exactes, l'histoire de l'art n'est pas la science de l'art (traduction imparfaite de l'allemand Kunstwissenschaft) et, si on doit la compter au nombre des sciences humaines (ce que ne fait pas Lévi-Strauss), elle est la science des comportements artistiques humains , une science des pratiques artistiques dont les critères de scientificité sont loin d'être établis. Par ailleurs, le terme d'observation n'est jamais employé par les historiens de l'art pour qualifier leur relation avec les oeuvres : ils parlent d'étude, d'analyse, ils regardent les oeuvres plus qu'ils ne les observent, et la relation du regardant à l'oeuvre est traditionnellement considérée comme une relation de contemplation - et non d'observation. Parler d'observation de l'oeuvre d'art par son historien revient donc à opérer un glissement sémantique significatif. Malgré les réserves qu'il ne manquerait pas de susciter chez les spécialises attachés à préserver l'aura de l'oeuvre d'art, ce glissement est légitime : il enregistre et met en lumière une transformation effective de notre relation de regard avec les oeuvres d'art. L'historien se doit d'en être conscient et le spectateur non professionnel la subit à son insu. Cette transformation est liée au renouvellement des conditions de perception des oeuvres d'art : mise au point de techniques et de dispositifs spécifiques pour l'étude scientifique des oeuvres comme objets matériels ; conditions dans lesquelles les oeuvres sont présentées au regard - exposition muséale et reproduction technique sous forme, entre autres, photographique, radiographie, photographie à l'infrarouge ou l'ultraviolet, microprélèvement de pigments, etc., ces dispositifs et instruments techniques apportent à l'historien, depuis de nombreuses décennies, des informations parfois décisives sur l'histoire matérielle des oeuvres, sur leur authenticité ou leur genèse, dissimulée dans l'oeuvre finale. On abordera rapidement cet aspect du renouvellement de l'observation de l'art pour s'attarder davantage sur les transformations que connaît la perception normale des oeuvres du fait des conditions de présentation qui sont désormais les leurs. Après avoir évoqué le caractère anachronique de ces conditions de présentation par rapport aux modes initiaux, historiques, de réception des oeuvres, après avoir aussi rappelé comment l'historien se doit de percevoir cet anachronisme pour éviter les effets pervers, on insistera, à l'aide de plusieurs exemples, sur les nouvelles problématiques proprement historiques, que ce même anachronisme suscite en confrontant le voir renouvelé de l'historien à ses savoirs établis. Conditions muséales d'exposition et reproduction photographique permettent en particulier d'observer les oeuvres de la distance à laquelle elles ont été réalisées et de percevoir des éléments qui n'ont pas été peints pour être vus, peints pour ne pas être vus. Parmi les enjeux scientifiques de ce renouvellement de l'observation, on insistera en particulier sur la mise au point de nouveaux modèles théoriques permettant de constituer une microhistoire de l'art - dont un des principes pourrait être, précisément, la confrontation dialectique du voir et des savoirs. Tout en suggérant l'existence de modes de diffusion et de connaissance des images dont on ne peut trouver trace ailleurs, cette microhistoire ouvrirait, entre autres, la possibilité d'une histoire de la relation intime de l'artiste à son travail et de ses modes d'expression dans l'oeuvre, relation au travers de laquelle se préfigure et se configure le sujet classique. Mot(s) clés libre(s) : art, art et sciences, art et technologie, critique d'art, expositions artistiques, histoire de l'art
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