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Les illusions de la famille
/ UTLS - la suite
/ 06-01-2005
/ Canal-U - OAI Archive
IACUB Marcela
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L'histoire de la famille des dernières décennies se raconte comme celle d'une épopée ayant libéré femmes et enfants du joug du mariage napoléonien. Egalité entre les époux et entre les enfants, banalisation du concubinage, reconnaissance des couples homosexuels, explosion des familles recomposées et des nouvelles techniques médicales de procréation ; bref, tout un monde débarrassé des injustices et des rigueurs anciennes, permettant à chacun d'organiser son existence selon son désir et ses sentiments. C'est sur ce ton triomphant que l'on vient de fêter le bicentenaire du Code civil, sorte de carcan dans lequel on avait enfermé l'amour, la liberté et l'égalité. Pourtant, lorsqu'on examine ces transformations on s'aperçoit qu'elles sont moins évidentes qu'elles apparaissent sous les dehors de ces discours apologétiques. Les inégalités et les injustices loin de disparaître, n'ont fait que se déplacer. Aux écarts entre les enfants légitimes et naturels se sont substitués ceux qui séparent les enfants biologiques des adoptifs, aux contraintes posés par le mariage, celles qui posent les rigueurs infranchissables de la nature. Les inégalités entre les hommes et les femmes ont changé de contenu créant toujours les conditions pour que ce soient les dernières qui prennent en charge la reproduction au détriment de leur investissement dans les activités productives. Mot(s) clés libre(s) : famille, inégalités hommes-femmes, maternité, paternité, sexualité
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La propriété de son corps et la prostitution
/ UTLS - la suite
/ 14-10-2006
/ Canal-U - OAI Archive
HENNETTE-VAUCHEZ Stéphanie, IACUB, MARCELA/HENNETTE-VAUCHEZ, STéPHANIE -, IACUB Marcela
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Intervention de Marcela Iacub On aurait pu croire qu'avec la révolution sexuelle tous les stigmates frappant la sexualité multiple et hors mariage des femmes disparaissant, la prostituée aurait connu la même promotion morale que la « fille mère », que son activité serait reconnue comme un véritable métier, ni plus honorable ni plus infamant que celui de postière ou d'écrivain. N'est ce pas une conséquence logique du principe selon lequel en matière sexuelle c'est le consentement qui départage les actes admis des actes réprouvés ? Et la prostitution n'est elle pas une activité sexuelle où le consentement éclairé s'exerce à son état le plus pur ? Si éclairé qu'on négocie les tarifs, qu'on choisit ses clients, qu'on fixe d'avance ce qu'on fera ensemble, toutes choses que les gens éperdus de passion amoureuse ne sauraient faire. Pourtant rien de cela n'arriva en France, tout comme dans bien d'autres pays occidentaux. Au contraire, la société française condamne de nos jours la prostitution plus que jamais en faisant appel à des arguments anciens et modernes. Les ligues de vertu considèrent les prostituées comme des dégénérées qui affichent leur commerce devant des passants innocents et pudiques et les courants féministes majoritaires comme des victimes de la misogynie, de la domination masculine, de la mondialisation et du capitalisme. Je vais examiner ce deuxième groupe d'arguments afin de montrer leur faiblesse et leur incohérence tout en essayant de comprendre le type de morale sexuelle implicite qu'ils véhiculent. Le pari de cet exercice étant que l'analyse des arguments avancés à l'encontre de cette question marginale de la prostitution nous aidera à dégager les véritables principes moraux qui structurent aujourd'hui les comportements sexuels. Intervention de Stéphanie Hennette Vauchez non disponoble pour le moment Mot(s) clés libre(s) : morale sexuelle, prostitution
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