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La représentation du vivant : du cerveau au comportement
/ ENS-LSH/SCAM
/ 14-11-2002
/ Canal-U - OAI Archive
TOURAINE Jean-Louis
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Ce colloque vise à prendre la mesure de l’avancée des connaissances sur l’identité humaine. Il réunit les chercheurs impliqués dans les approches contemporaines de la conscience, du cerveau, des affects et de la mémoire ; ceux qui interrogent la nature et le statut du vivant ; et ceux qui traitent des représentations historiques et sociales de la connaissance. Il s’agit de croiser les diverses notions liées au vivant au travers d’un ensemble de séminaires interdisciplinaires entre biologistes, philosophes et médecins. Cette approche transversale des principaux domaines de connaissance concerne la recherche fondamentale, les réflexions philosophiques ainsi que la recherche et la pratique cliniques. Elle examine les « contextes décisionnels » qui justifient les hypothèses dominantes au sein des champs de connaissance concernés par ce programme. Les travaux et les échanges qui forment le coeur de ce projet visent à expliciter les présupposés dominants de la pratique des disciplines considérées. Il s'agit ainsi d'étayer ou de discuter certaines approches, certains partis-pris ou certains jugements dont les critères peuvent être rendus fragiles en raison de nouvelles connaissances et de réflexions approfondies sur les normes.L'immersion du chercheur dans la société Après avoir présenté l'objet et les enjeux du colloque dans son ensemble, Jean-Louis Touraine se demande quelle doit être l'immersion du chercheur dans la société du 21° siècle. L'époque où les chercheurs exerçaient leur métier dans une tour d'ivoire est révolue : le chercheur inscrit désormais son activité dans la société qui définit les règles éthiques que le chercheur doit respecter. Jean-Louis Touraine développe ensuite une réflexion sur la définition des règles éthiques : ces dernières doivent être pensées et appliquées de façon globale, à la fois géographiquement (partout dans le monde) et sectoriellement (secteurs public et privé).L'implicite des représentations scientifiques / sous la présidence de François DagognetL'apparence et l'identitéFinalité et biologieLa représentation du cerveau par les neurosciences / sous la présidence de Jean-Michel RoySciences cognitives et modèles de la penséeNeurosciences et mémoireReprésentation de soi, représentation de l'autreSpécificité du développement du cortex du primateLe déferlement des techniques contemporaines : remarques sur la mobilisation générale des organismesPensée et identité / sous la présidence d'Olivier FaureLe cerveau, âme matérielleActualité de l'animal-machineL'animal, comment en parler ?Trouble de la pensée et identitéLes limites du vivant / sous présidence de Gabriel GachelinDe la biologie comme science historiqueLe vivant programmé par le génome ?Les limites de l'expérience du vivant : l'enfant, son cancer, ses parents, ses soignantsLa croissance de l'enfant : l'éthique de notre action entre la pression normative psychosociale et le progrès de la recherche médicaleClinique et droit / sous la présidence de Michel DemazurePensée humaine, évolution des espèces et éthiqueLa dignité de l'homme et la bioéthiqueEthique de la recherche et responsabilité publique en biologie et en médecine : une perspective américaineLe proche et le tiers médiateurLa personne physique objet de soins et le physique de la personne source biologiqueEquipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia, Exploitation : Julien Lopez, Cadre:Mathias Chassagneux, Son: Xavier comméat, Montage-Encodage-Diffusion Web:Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : Chercheurs, Ethique médicale, Identité humaine, Recherche -- Aspect social, Théories du vivant, Vie (philosophie)
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Actualité de l'animal-machine
/ ENS-LSH/SCAM
/ 15-11-2002
/ Canal-U - OAI Archive
LARRERE Catherine, LARRERE Raphael
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Colloque La représentation du vivant : du cerveau au comportementSession Pensée et identité / sous la présidence d'Olivier FaureOn a pu croire que la théorie cartésienne de l’animal-machine avait perdu toute vertu heuristique, et que l’animal était, depuis lors, considéré comme un être sensible doté d’états mentaux. Or, on assiste avec le développement des techno-sciences, à une nouvelle réification de l’animal.Déjà la zootechnie moderne considère l'animal comme une «machine vivante à aptitude multiple». Certes, il ne s'agit plus de l'automate cartésien : l'animal de la zootechnie est une machine thermodynamique dotée de mécanismes d'autorégulation, un engin cybernétique. On tente d'en améliorer le rendement énergétique, on tend à maximiser l'efficacité de toutes ses fonctions (nutrition, croissance, reproduction).En décomposant ses besoins (glucides, lipides, protides) en éléments simples, appelant des rations alimentaires elles aussi décomposées en éléments simples, on a obtenu une augmentation considérable de productivité … et l’on a recyclé des prions. Si les vaches peuvent devenir «folles» c’est peut-être que ce ne sont pas que des machines thermodynamiques.La génétique contemporaine travaille sur une autre analogie : l’animal n’est plus une machine thermodynamique, mais un programme d’ordinateur, que l’on peut à loisir enrichir d’informations nouvelles. Les biotechnologies prétendent ainsi «fabriquer» des animaux «programmés» pour développer des caractéristiques intéressantes, soit pour la recherche médicale, soit pour la production. L’espoir est même de parvenir à cloner ces animaux transgéniques, et donc de pouvoir les dupliquer à volonté. Pourtant, jusqu’à maintenant, ces «constructions génétiques» sont des bricolages mal maîtrisés, dont on ignore encore largement les effets sur la physiologie et le comportement de l’animal. Combien d’échecs et d’embryons non viables pour un résultat spectaculaire ? S’il y a tant de casse, c’est peut-être que les animaux (comme les végétaux d’ailleurs) ne sont pas réductibles à leur «programme génétique».Enfin, l’animal est en première ligne du programme de naturalisation de l’esprit. L’analogie du cerveau et de l’ordinateur invite à analyser le comportement des animaux comme le traitement, plus ou moins complexe, des informations stockées dans certains lobes de leur cerveau, et de celles qui leur parviennent du contexte dans lequel ils se trouvent. D’une part, ces recherches tendent à établir une continuité entre le fonctionnement du cerveau des mammifères et des hommes – et en ce sens brouillent les frontières entre humain et non-humain. D’autre part, elles ont aidé la robotique à «fabriquer» des automates se comportant comme des animaux domestiques, et brouillent les frontières entre l’animal et la machine.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia, Exploitation : Julien Lopez, Cadre:Mathias Chassagneux, Son: Xavier comméat, Montage-Encodage-Diffusion Web:Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : Amélioration génétique, Animal-machine, Animalité (philosophie), Biologie -- Philosophie, Biotechnologies, Génétique animale, Homme -- Animalité, Identité humaine, Théories du vivant, Zootechnie
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