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Territoires mentaux, adolescents et interprétation du "Passeur" de Lowry / M. Burgos, M. Hebert
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 22-10-2008
/ Canal-U - OAI Archive
BURGOS Martine, HEBERT Manon
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Perspectives croisées Québec-France-Burkina Faso: observation des « territoires mentaux » convoqués par différents types d’adolescents dans l’interprétation du roman Le passeur de Loïs Lowry / Martine Burgos et Manon Hebert. L’objectif de ces deux études a été d’analyser et de comparer les réactions d’élèves adolescents à la lecture de l’œuvre de Loïs Lowry, "Le passeur". Dans ces études menées en parallèle et à dix ans d’intervalle (1897/2007), ont été examinés des lecteurs d’âges variés (de 11 à 18 ans), provenant de contrées fort éloignées (Québec, France et Burkina Faso), et dans des conditions méthodologiques différentes (entretiens, cercles de lecture). S'inscrivant ainsi dans le premier axe du colloque, nous essaierons de dégager : à quelles sources (psychiques, culturelles et sociales) s’alimente l’activité fictionalisante et interprétative de ces jeunes lecteurs (québécois, français et africain); puis quels sont les territoires mentaux ici convoqués (affects, expériences, conditionnements, savoirs sur le monde, la littérature) et qui contribuent aux reconfigurations de cette contre-utopie que propose le roman de Lowry. Une attention toute particulière sera apportée aux conditions de possibilité de la fonction identificatoire chez des lecteurs qui appartiennent à des sociétés qui pensent selon des modalités fort différentes la place de l’individu au sein des divers groupes d’appartenance. Selon les similitudes et différences observées dans nos corpus, méthodologies et résultats respectifs, nous nous demanderons jusqu’à quel point le texte du lecteur s’élabore ou non comme une interprétation singulière du texte-partition de l’œuvre, intégrant retour sur soi et réflexion sur le monde.Intervention faite dans le cadre du colloque international "Le texte du lecteur" organisé par l'equipe de recherche "Lettres, Langages et Arts (LLA). Université de Toulouse-Le Mirail, 22-24 octobre 2008. > > Une liste de références documentaires est accessible (format pdf) dans l'onglet "A télécharger" du programme d'ouverture du colloque. > Accéder au site dédié au colloque. Mot(s) clés libre(s) : adolescents (livres et lecture), ethnolinguistique, imaginaire, lecture (aspect psychologique), lecture (pédagogie), lecture (subjectivité), littérature (appréciation), Loïs Lowry (1937-....), réception des oeuvres
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Projet Jean Rouch ? J5.1 : Introduction (version française)
/ Marcel LECAUDEY, Loïc QUENTIN, CERIMES, Comité du Film Ethnographique
/ 20-11-2009
/ Canal-U - OAI Archive
PAUWELS Eric
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LE PROJET JEAN ROUCH ? : VERS UNE CONNAISSANCE HORS TEXTE, CROISER LES REGARDS, PARTAGER LES INTERROGATIONS. 14 – 20 novembre 2009 Évènement organisé par le Comité du film ethnographique en collaboration avec la Bibliothèque nationale de France, le Centre national du cinéma - Archives françaises du film et le Centre national de la recherche scientifique.Vendredi 20 novembre : L'imaginaire est réel, la fiction dit le monde- Introduction (10h-10h15) :Éric Pauwels (Belgique), professeur, écrivain, cinéaste. Mot(s) clés libre(s) : anthropologie, anthropologie audio-visuelle, anthropologie hors-texte, anthropologie visuelle, cinéma, ethnofiction, ethnographie, films ethnographiques, imaginaire, Jean Rouch, réel
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Nouveaux regards sur les mammouths
/ Momoko SETO
/ 01-06-2015
/ Canal-u.fr
COHEN Claudine
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Entretien avec avec Claudine Cohen
Pourquoi les mammouths ont-ils une place
privilégiée dans l'histoire de la science ? Et que pouvons-nous
comprendre de leur extinction ? Mot(s) clés libre(s) : imaginaire, mammouth, mythe des origines, Georges Cuvier
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Les stratégies de réalisation documentaire (Penser le cinéma documentaire : leçon 7)
/ Pascal CESARO
/ 01-10-2010
/ Canal-U - OAI Archive
GHEERBRANT Denis
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Cette leçon est une invitation à découvrir l’œuvre de Denis Gheerbrant et à s'interroger sur notre rapport au réel :Pourquoi a t-il choisi le Cinéma Documentaire ? Est-ce pour se confronter à l'imaginaire du monde ? Qu’est-ce qui se répète d’un film à l’autre : L'expérience de la parole ?Comment perçoit -il les évolutions d’une œuvre à l'autre ?Quelle est sa manière d'organiser le champ sonore dans ses films (le réalisateur n’ajoute pas de commentaire à ses films, utilise que des sons directs...) ? Quels sont les moyens d’expression cinématographique qu'il a choisi pour raconter la « réalité » : Le rapport Filmeur - Filmé Quels sont les notions du cinéma qu'il utilise principalement : la voix off, le montage, le plan séquence, le hors champ...Comment conçoit-il une écriture documentaire singulière sur chaque film (scénario, tournage et montage)DENIS GHEERBRANT: « Le cinéaste en situation documentaire agit comme le bricoleur, il a un projet avec une forme et souvent des couleurs dans la tête. Pour moi le projet, en ce sens, n’est pas tant un sujet qu’une question, une question à l’œuvre tout au long du processus d’un film, des repérages au mixage, je pourrais même dire jusque dans son achèvement par le spectateur. Ce qui me permet d’articuler le déroulement d’un film, qui vient travailler cette question, c’est une parole dans un corps qui émerge comme dans une première fois d’abord pour celui qui l’énonce. C’est cela que je cherche à provoquer, cette émotion de la pensée qui affleure, là, devant nous. C’est dans cette émotion que je peux construire une ligne d’image, comme on dit une ligne mélodique, souvent des paysages, des fragments de l’espace urbain, comme de haïkus. » « La rencontre du cinéma direct, c’est justement quand les scénarios du réel rencontrent nos scénarios imaginaires. L’imaginaire des gens qu’on filme rencontre notre propre imaginaire et ils se construisent un scénario. » « Le problème n’est pas d’être discret, ni d’être derrière la porte mais d’être encore plus là. Notre problème, c’est de filmer par rapport à quelqu’un d’autre, le grand absent de cette histoire : le spectateur. Nous sommes en train de faire quelque chose pour quelqu’un d’autre, qui est signifié par la caméra. » « Quand je filme seul, ce qui m’intéresse, c’est de casser le flux du vécu : on est dans une relation, on interrompt la relation, et on entre dans un film. Mon regard ne soutient plus la relation. C’est le fait de filmer qui est la relation. C’est violent, c’est beau et c’est fort, et là on fait un film pour les autres qui n’est jamais l’enregistrement d’une relation. » Mot(s) clés libre(s) : cinéma, documentaire, gheerbrant, imaginaire, montage documentaire, réalité, réel, scénario documentaire
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Les rythmes urbains de la ville à la non-ville
/ Mission 2000 en France
/ 19-04-2000
/ Canal-U - OAI Archive
MONGIN Olivier
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Ce thème est une invitation à spécifier certains caractères propres à la ville et à mettre en scène des évolutions qui donnent lieu à l'hypothèse de la fin de la ville. S'interroger sur les rythmes urbains permet de mieux saisir la nature de la ville et de prendre en considération les rythmes inédits du monde post-urbain qui est en train de se dessiner. Comment se présente dans ce contexte le discours relatif à l'ordre urbain et à la ville traditionnellement liée à la notion d'urbanité ? Un premier discours renvoie à un savoir global, celui de l'urbaniste, de l'ingénieur, alors qu'un second discours évoque plutôt des fictions, une poétique. Ou bien l'on valorise une approche macroscopique, celle qui associe l'urbain à un plan et à une maquette, celle qui valorise le dessin et le sens de la vue et l'art de l'ingénieur. Ou bien l'on met en avant un imaginaire de la ville, celui des passants, des vagabonds, des passages, un imaginaire qui se confond avec la posture du créateur, du poète et de l'artiste. Ces deux approches, la première marquée par le développement technologique et économique est perçue comme progressiste, la seconde renvoyant à une poétique de caractère nostalgique, ont sous-tendu la grande exposition de Beaubourg de 1994 sur la Ville (Art et Architecture en Europe, 1870- 1993) au sein de laquelle coexistaient, les artistes (écrivains, photographes, cinéastes), les architectes, les ingénieurs et les urbanistes. La ville des artistes et la ville des ingénieurs- urbanistes ? Y a t-il là une opposition insurmontable entre celui qui sent la ville à travers la déambulation subjective qu'elle permet et celui qui réduit la ville à une maquette qu'il dessine objectivement en se mettant à distance. L'un s'aventure dans la ville de l'intérieur, l'autre l'imagine de l'extérieur. Mot(s) clés libre(s) : géographie urbaine, lieux imaginaires, maquettes (architecture), projets d’urbanisme, urbanisme, villes
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Les masques du héros : écrire les origines du lignage des Guzman au XVIe / Araceli Guillaume Alonso
/ Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 22-03-2010
/ Canal-U - OAI Archive
GUILLAUME-ALONSO Araceli
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Les masques du héros : écrire les origines du lignage des Guzman au XVIe siècle. Araceli GUILLAUME- ALONSO. In Dire, taire, masquer les origines dans la péninsule ibérique, du Moyen Age au Siècle d'Or, colloque international organisé par l'Équipe de recherche "Littérature Espagnole Médiévale et du Siècle d'Or" (LEMSO) du laboratoire France méridionale et Espagne : histoire des sociétés du moyen age à l'époque contemporaine (FRAMESPA) en collaboration avec le département d'études hispaniques et hispano-américaines. Toulouse : Université Toulouse II-Le Mirail (UTM), Médiathèque José Cabanis, 22-24 mars 2010. Thème 1 : Origine des mots, origine des noms (22 mars 2010). Le lignage des Guzman est l’un des plus illustres de l’Espagne médiévale et moderne. Le titulaire de cette famille, qui domine de larges territoires en Andalousie Occidentale, porte le titre le plus ancien de la noblesse espagnole, celui de comte de Niebla (1368), auquel vient s’ajouter au XVe siècle -en 1445- celui de duc de Medina Sidonia, premier titre ducal accordé par un monarque castillan. Les Guzman, qui confirment leur puissance avec l’arrivée au pouvoir des Trastamare, appartiennent néanmoins à l’un des rares lignages de l’ancienne noblesse qui a survécu au changement de dynastie. Le fondateur, Alonso Pérez de Guzmán El Bueno est l’archétype du héros de la Reconquête : grand guerrier fidèle à son roi, chevalier chrétien matamoros, défenseur par excellence de la frontière et du détroit de Gibraltar. Cette image du héros légendaire de la défense de Tarifa, diffusée par les chroniques castillanes médiévales à partir de celle de Sanche IV, a été abondamment célébrée et glosée par la littérature dans des récits épiques, en prose et en vers, et dans le romancero. Cependant, c’est autour de 1540 que le sixième duc de Medina Sidonia, Juan Alonso de Guzman, après avoir résolu une situation familiale assez scabreuse, décide de redorer la réputation du nom, malmenée par les affaires récentes, en faisant écrire l’histoire du lignage par Pedro Barrantes Maldonado, spécialiste en généalogies. Barrantes écrit les "Ilustraciones de la Casa de Niebla", qu’il finit en 1541, en accordant une attention particulière à l’écriture des origines du lignage. Les hypothèses qu’il développe sur les ancêtres du héros de Tarifa et sur l’origine du patronyme Guzman, aussi bien que la biographie fantastique d’Alonso Pérez de Guzmán ou celle de son épouse María Coronel, avant même l’épisode de Tarifa, sont autant de masques destinés à occulter les origines douteuses et obscures du couple originel d’une part et, d’autre part, à exalter la fondation mythique du lignage et à affirmer sa prééminence sur les autres grandes familles de la noblesse espagnole. Cette démarche d’exaltation des origines s’inscrit bien dans la «fièvre pour les généalogies» (Redondo) que connaît le XVIe siècle. Cependant, les jeux de masques du héros que nous proposons d’analyser et leur utilisation littéraire dans le récit de Barrantes, fait des "Ilustraciones de Niebla", en même temps, un texte fondateur de l’histoire guzmana et un modèle du genre. Mot(s) clés libre(s) : Alonso Pérez de Guzmán (1550-1619), duc de Medina Sidonia, Espagne (16e siècle), généalogie imaginaire, noblesse espagnole (généalogie), Pedro Barrantes Maldonado (biographe)
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Les chevaliers de la Table Ronde : anthropologie d’une société imaginaire
/ 21-09-2015
/ Canal-u.fr
PASTOUREAU Michel
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Michel Pastoureau, historien du Moyen-Âge, Ecole pratique des hautes étudesToute littérature est le reflet et le modèle de la société qui la produit. Les romans de la Table Ronde, écrits et lus dans toute l’Europe des XIIe et XIIIe siècles, n’échappent pas à cette règle. En racontant les aventures merveilleuses du roi Arthur et de ses chevaliers, ils mettent en scène une société imaginaire qui est à la fois un miroir - déformé mais grossissant - de la société féodale alors en train de se réorganiser, et un idéal propre à influencer les comportements de leur public jusque fort avant dans le Moyen Âge finissant. Transposant dans l’univers littéraire les codes et les usages de l’aristocratie, ils les modifient et proposent en retour, à une large partie de la société, de nouveaux systèmes de valeurs et de nouveaux modes de sensibilité.Retrouvez toutes les Conférences Campus Condorcet Mot(s) clés libre(s) : Moyen Age, Féodalité, Chevaliers de la Table ronde, société imaginaire
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La notion d'imaginaire dans le cadre de la médiatisation scientifique
/ 11-06-2014
/ Canal-u.fr
CHARAUDEAU Patrick
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La notion d'imaginaire peut être comprise de nombreuses manières.
Il importe de clarifier les différentes conceptions qui ont existé dans
l'histoire et qui coexistent encore aujourd'hui. Elle nous intéresse
ici parce que chaque intervenant d'une controverse conçoit l'objet de
celle-ci au travers d'un certain imaginaire. Mot(s) clés libre(s) : communication, imaginaire, argumentation, médiatisation, controverse
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La condition urbaine (Olivier Mongin)
/ Ensmédi@ / ENS de Lyon, Grand Lyon, Économie et Humanisme, ENS-LSH, Conseil de Développement du Grand Lyon
/ 10-05-2007
/ Canal-u.fr
MONGIN Olivier, WORMSER Gérard
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La question de la relation au territoire est aujourd’hui centrale. La mondialisation technologique et économique a des effets immédiats sur le territoire. Alors que les philosophes grecs ont pensé un espace d’agglomération (y compris des savoirs) et que la ville médiévale se vivait comme un espace de contacts très fort, en quelques siècles, nous sommes passés à un espace de proximité : un territoire de flux et de mobilité totale. Cet espace urbain conjoint un territoire et un imaginaire, sans quoi il ne serait pas habitable. Mot(s) clés libre(s) : territoire, Olivier Mongin, mobilité totale, espace d’agglomération, espace de proximité, condition urbaine, Les conférences du Grand Lyon 2006-2007, Gérard Wormser, ENS Lyon, imaginaire, ville, espace urbain, mondialisation, territoire de flux
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I take good things from wherever I can find them... Abundantly and shamelessly.
/ Maison de la Recherche en Sciences Humaines - Université de Caen Basse-Normandie
/ Canal-u.fr
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Amruta Patil talks about her work
Voix
originale et cosmopolite de la création artistique contemporaine,
Amruta Patil nous invite à réfléchir aux mutations littéraires
d’aujourd’hui. Sa venue à l'ESPE de l'Université de Caen Basse-Normandie, organisée par l'équipe de recherche ERIBIA fut également l’occasion de nous interroger sur le corpus littéraire utilisé en classe d’anglais.Amruta Patil est l’auteure de deux romans graphiques, Kari (2008) et Adi Parva (2012).Les échanges ont eu lieu en anglais et en français. Mot(s) clés libre(s) : création, dessin, imaginaire, Arts, Ecrivains
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