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Joueur-lecteur et autoconstruction du sens dans un environnement vidéoludique / Toviraaj Ramcharit
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 22-10-2008
/ Canal-U - OAI Archive
RAMCHARIT Toviraaj
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Le joueur/lecteur et l’autoconstruction du sens dans un environnement vidéoludique : le dirigisme comme constante / Toviraaj Ramcharit. Le dispositif « écranique » réfracte souvent les projecteurs loin du joueur, cet "acteur" devenu simple "spectateur" de la strate logicielle. En effet, pris entre le cognitif (i.e. ses émotions, sa subjectivité naturelle) -incarnée par la manette de jeu, les périphériques d’entrée et de contrôle et le volitif (i.e. une certaine objectivité)- l’implacable écran, l’homo ludens [1] voit sa lecture du jeu lui échapper. A ce titre, Émile Benveniste fut suffisamment lucide pour discerner le réel enjeu du « programme ». Quel que soit le jeu, activité ludique la plus banale ou le jeu vidéo « c’est le jeu qui détermine les joueurs, non l’inverse. Il crée ses acteurs, il leur confère place, rang, figure : il règle leur maintien, leur apparence physique, et les fait selon les cas morts ou vivants » [1]. D’une certaine manière, le jeu vidéo se définit avant tout par sa réception, par son principe de dévoilement, par sa reconnaissance, en d’autres mots, par l’affichage, par son portage à l’écran, par le déploiement final du dispositif producteur et véhicule de sens, de son et de lumière. L’écran et la navigation lectorielle, voilà les axes du dispositif. Nous éprouverons ainsi la structure dirigiste des modalités du jeu -ces mêmes modalités qui organisent, régissent et délimitent les actions ainsi que le plaisir tiré de l’expérience vidéoludique [2].[1] Benveniste, Émile, « Le jeu comme structure », in. Deucalion, n° 2, Paris, 1947, p. 162.[2] Cf. la définition proposée par Johan Huizinga dans Homo Ludens – Essai sur la fonction du jeu.Intervention faite dans le cadre du colloque international "Le texte du lecteur" organisé par l'equipe de recherche "Lettres, Langages et Arts (LLA). Université de Toulouse-Le Mirail, 22-24 octobre 2008. > > Une liste de références documentaires est accessible (format pdf) dans l'onglet "A télécharger" du programme d'ouverture du colloque. > Accéder au site dédié au colloque. Mot(s) clés libre(s) : interaction homme-ordinateur, jeux vidéo, réception des oeuvres
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Demain, l’écriture
/ DCAM - Département Conception et Assistance Multimédia - Université Bordeaux Segalen, Service Culturel - Université Victor Segalen Bordeaux 2
/ 07-11-2007
/ Canal-U - OAI Archive
HERRENSCHMIDT Clarisse
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Comment définir l’écriture aujourd’hui ? C’est à cette question que tente de répondre Clarisse Herrenschmidt en apportant des exemples explicites de la transformation majeure de l’écriture et des signes dans les 20 dernières années avec l’émergence des nouvelles technologies et l’usage de plus en plus diffus de l’ordinateur. Cette révolution graphique se traduit par la transformation de l’écriture en information: à un caractère ou une police correspond un nombre traduit par la machine. Contrairement au langage humain, le langage informatique n’est pas ambigu; il est le produit de la logique informatisée et permet par un ensemble écrit de caractères, de mots, de donner des instructions à l’ordinateur. Cette transformation sémiologique en écriture informatique et téléinformatique change notre mode de pensée et nos habitudes de travail. Nous traitons aujourd’hui la langue, les nombres et la monnaie (via la carte bleue) avec le même outil : l’ordinateur. Dès le départ, la machine a été pensé comme un cerveau informatique; l’organe de pensée humain a été externalisé et projeté dans un artéfact qui est une machine à signes. Mais pour Clarisse Herrenschmidt les interrogations sont ailleurs : que vaut la parole humaine ? Les usages de la parole se sont affadis, aplatis, au détriment des variations infinies que propose une langue. Comment allons-nous parler ? toujours de façon plate et dé-symbolisée ou assisterons-nous à un redéploiement des possibilités ?La conférence a été donnée à l'Université Victor Segalen Bordeaux 2 dans le cadre du cycle de conférences "L'invité du Mercredi" / Saison 2007-2008 sur le thème "Demain, Après-demain". Service culturel Université Victor Segalen de Bordeaux 2 / DCAM / Mot(s) clés libre(s) : écriture, interaction homme-ordinateur, langage humain, langage informatique, linguistique, sémiologie, signe, traitement automatique du langage naturel
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